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Vimpelcom accepte de céder la majorité de Djezzy à l'Etat algérien

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  • #16
    Tu précise bien que les tarifs sont régulées, et l'état vient d'être condamné par le conseil d'état pour abus de pouvoir, concernant le gel des tarifs de gaz, initialement à formule.

    Tu imagine ce genre de chose en Algérie toi, moi j'ai beaucoup de mal... Cependant, l’énergie est considéré un service publique, avec des règles qu'on peut discuter. C'est loin d'être le cas de la téléphonie mobile, considéré un temps en Algérie, comme produit de luxe...
    Dernière modification par ott, 09 janvier 2012, 17h01.
    Othmane BENZAGHOU

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    • #17
      Tu précise bien que les tarifs sont régulées, et l'état vient d'être condamné par le conseil d'état pour abus de pouvoir, concernant le gel des tarifs de gaz, initialement à formule.

      Tu imagine ce genre de chose en Algérie toi, moi j'ai beaucoup de mal...
      Ok pour le Gaz ... et pour l'électricité ?
      Il y a une commission de régulation.. et c'est elle qui dicte la loi .. état ou pas état.

      En Algérie, je ne sais pas si dans le secteur des telecomm ce dispositif est mis en place ou pas...

      Dans tout les cas, l'avenir nous dira ... donc wait and see et affaire à suivre

      A bientôt

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      • #18
        Si , en Algérie existe une autorité de régulation des télécoms. Connaissant le fonctionnement des institutions en Algérie, je vois mal l'ARPT condamner son tuteur, le ministère des télécoms pour abus de pouvoir, même si la nomination est par décret présidentielle, comme beaucoup de chose en Algérie...

        http://www.arpt.dz/fr/
        Othmane BENZAGHOU

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        • #19
          Économiquement, comment justifier que l'état soit propriétaire de 2 entreprises concurrentes, sur le même marché, MOBILIS, et DJEZZY. Je crois que ce sera une première mondiale dans la téléphonie.

          C'est simple il y a 2 solutions:

          - Une fusion de mobilis et djezzy, je pense que ce ne sera pas la solution choisie,

          - une ouverture du capital où l'état deviendra minoritaire (par exemple 30%) avec un partenaire privé algérien (très probablement Cévital qui est déjà sur les rangs avec au moins 21% pour respecter la loi du 51/49) et un investisseur étranger de poids.

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          • #20
            C'est justement la deuxième solution que je soupçonne depuis le début de cette opération, c'est peut être un cadeau fait a un actionnaire minoritaire, au nom sic du "nationalisme économique". J'espère au moins qu'ils auront la décence de ne pas aussi faire de cadeau financier... L'option d'un opérateur étranger est écartée par la loi 51/49, et par la nature de l'investisseur, qui ne peut etre que financier, vu la présence de Vimpelcom
            Othmane BENZAGHOU

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            • #21
              Personnellement je pense qu'il n'y avait pas d'autres chemins, le rachat était inévitable.

              OTH avait saigné le marché de la téléphonie et surtout n'avait apporté aucune valeur rajoutée, hormis les quelques 4000 salariés qui ont enfin trouvé un boulot.

              Il reste à savoir combien le trésor va débourser pour réparer les dégâts.

              La surprise viendrait de Vimpelcom,d'habitude voraces dans ce genre d'opérations, une chose est sûr, le rachat de OTA devrait leur couter moins cher que la vente des 51 % de Djezzy autrement l'opération est largement un fiasco pour eux.

              On ne rachète pas une affaire risquée (OTA était dans le viseur des autorités algériennes lorsque Vympel avait mis la main dans la poche) sans se faire payer.

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              • #22
                Petit rappel malgré tout, la téléphonie mobile n'existait presque pas en Algérie avant l'arrivée de cet opérateur, qui a démocratisé le téléphone portable, autrefois réservé à ceux qui pouvaient décrocher une autorisation du ministre. Il a gagné beaucoup d'argent, en Algérie, par ce que le marché du mobile n'est pas suffisamment concurrentiel, et qu'il avait une bonne position acquise au pris d'un management de qualité, et d'une offre adaptée.
                Othmane BENZAGHOU

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                • #23
                  En somme c'est le petit chaperon rouge vs le loup.

                  Mais c'est çà les affaires, il est normal que les loups de sawiris gagnent de l'argent ils ne sont pas venus en Algérie pour donner des biscuits aux petits.

                  Par ailleurs une fusion me semble très peu probable
                  1-Le statut des salariés de Djezzy ne ressemble en rien à ceux de Mobilis autrement il faut au moins légiférer mais Mai 2012 est trop proche, je vois mal ziari accepter d'allumer un feu avec un bidon d'essence, wallah y koum Erssass .
                  2-fusionner 2 boîtes tellement différentes nécessite beaucoup d'argent et puis l'autre actionnaire le 49 % lui doit être du genre anaam sidi ce qui n'est pas le cas.
                  3- A première vue cette association Etat Vympel semble pleine de bonnes intentions de part et d'autre enfin je pense que c'est ce qui caractérise un partenariat, mais est-ce le cas, le 51 % et le 49 % vont-ils s'entendre bref pas gagné.
                  Enfin c'est ce qui me vient à l'esprit en premier et je suis sûr que cette histoire serait tellement complexe qu'à l'avenir nous allons entendre parler de Vympel, de corruption, de passe droits enfin les classiques du système....

                  A suivre.
                  Dernière modification par citoyen, 09 janvier 2012, 19h33.

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                  • #24
                    Mais c'est çà les affaires, il est normal que les loups de sawiris gagnent de l'argent ils ne sont pas venus en Algérie pour donner des biscuits aux petits.
                    C'est pas le rôle de l'état de faire des affaires, encore moins de briser le coup aux investisseurs étrangers qui hésiteront à 2 fois avant de s'aventurer sur ce marché, même avec une offre économiquement saine et utile. Je sais que c'est au fond la motivation, de réserver le gâteau aux copains...

                    Ce qui me choque dans cette histoire, c'est un comportement abusif de l'état qui ne régule pas seulement, exproprie.... on dirait que l'Algérie n'a aucun problème économique et pas de chômage...
                    Othmane BENZAGHOU

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                    • #25
                      Nous verrons cet état vendre les actions au dinar symbolique à des privilégiés qui nous dirons un jour qu'ils ont sauvé cette boîte et des emplois.

                      I smell a rat.
                      Ask not what your country can do for you, but ask what you can do for your country.

                      J.F.Kennedy, inspired by Gibran K. Gibran.

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                      • #26
                        Farid Bourennani : «J'avais dit qu'il ne pouvait pas y avoir préemption dans Djezzy, nous y sommes !»
                        Quotidien d'Oran du 10.01.12 par El Kadi Ihsane


                        L'expert financier international Farid Bourennani n'a pas de mots assez durs pour railler «la fièvre virale» qui s'est emparée de la presse algérienne qui parle de la prise de majorité de l'Etat algérien dans Djezzy alors «qu'il n'existe ni informations, ni montants, ni délais». Pour lui, l'Etat renonce discrètement au droit de préemption. Ce qu'il avait lui-même pronostiqué dès la fin 2009. Farid Bourennani ne croit même pas au «bricolage du 51%» annoncé.

                        L'annonce par le ministre algérien des PTIC Moussa Benhamadi que l'Etat algérien allait acquérir 51% de Djezzy, après un accord de principe avec Vimpelcom le propriétaire russe a été prise pour «argent comptant» par la presse algérienne. Une réaction qui a exaspéré Farid Bourennani, familier des fusions acquisitions en particulier dans le secteur de la téléphonie mobile. Pour l'algérien, expert financier international établi en France, il existe «une épidémie virale» sur la prise de majorité de l'Etat algérien, sans que personne ne se pose les questions préalables : «Je n'ai jamais vu de transactions de la sorte, ou il n'existe ni informations sur l'entreprise que l'on va acheter, ni montant de l'offre d'achat, ni délais de l'opération». Farid Bourrenani rappelle, bien à propos, qu'aux dernières nouvelles encore, l'Etat algérien n'avait toujours pas pu accéder aux informations confidentielles qui lui permettraient d'avoir une idée plus précise de la valeur d'OTA. «Comment dans ce cas peut-il décider d'acheter 51% de quelque chose qu'il ne connaît pas ?». En réalité ce qu'il faut retenir de l'annonce faite par le ministre des PTIC Moussa Benhamadi, selon l'expert financier, c'est que l'Algérie a finalement abandonné le «droit de préemption». «L'Etat ne parle plus avec le vendeur, mais avec l'acheteur. Nous ne sommes plus dans le droit de préemption, sur lequel tant de personnes ont glosé depuis deux ans. Lorsqu'on parle avec le nouvel acquéreur, nous sommes dans une négociation ouverte. Le droit de préemption s'applique à celui qui vend pas à celui qui a acheté». Farid Bourennani précise en outre «le droit de préemption ne peut pas être partiel. Il est intégral».

                        TOUT ÇA POUR ÇA !

                        Le repli sur les 51% annonce bien que l'Etat algérien ne peut pas recourir à la disposition intégrée dans la LFC de 2009 pour acquérir Orascom Télécom Algérie (OTA), détenteur de la licence GSM de l'enseigne Djezzy. Mais même ce repli annoncé en catimini à El Tarf par le ministre Moussa Benhamadi n'a pas de grâce aux yeux de Farid Bourennani : «Je ne crois pas à ce bricolage. L'Etat algérien ne sait même pas combien va coûter l'acquisition de 51% de OTA. Il n'a toujours pas accédé aux données qui lui permettraient de ce se faire une idée. Et puis à la fin il faudra bien virer à Vimpelcom quelque chose de l'ordre des 3 milliards d'euros. Sans compter que nous ne savons rien sur le pacte des actionnaires qui peut rendre encore plus chère l'entrée d'un nouvel actionnaire. Tous les pactes d'actionnaires visent à cela». Et l'expert de s'exclamer : «Et tout cela pourquoi ? Pour devenir associé de Vimpelcom en Algérie ?». Jugeant comme une «destruction d'actifs» la tentative d'acquisition en force de OTA par l'Etat algérien, Farid Bourennani exprimait des doutes l'été dernier sur l'issue de l'opération d'évaluation de Djezzy confiée par le ministère des Finances au cabinet conseil Shearman and Sterling LLP (France) : «Le calendrier annoncé pour la poursuite de l'évaluation/acquisition, fixé initialement à fin mai 2011, est oublié et le dossier mis sous silence». Il affirmait alors sur Maghrebemergent.info : «l'entêtement à recourir au droit de préemption conduirait inéluctablement à l'arbitrage avec des probabilités de condamnation élevée» contre l'Etat algérien. Il convient de relever que sur ce point les évènements sont en train de lui donner raison.
                        Othmane BENZAGHOU

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                        • #27
                          J'aimerais bien savoir la réaction de Nedjma. Ils vont concurrencer avec l'état qui écrit les lois et le fait appliquer.

                          Et comment se fait-il que le patron de Vilprom soit toujours un égyptien; a-t-il vendu cash et quelques autres arrangements comme maintenir un siège au sein du conseil d'amnistration de vimpelcom.
                          Dernière modification par djamal 2008, 10 janvier 2012, 12h34.
                          Ask not what your country can do for you, but ask what you can do for your country.

                          J.F.Kennedy, inspired by Gibran K. Gibran.

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                          • #28
                            Sawaris a fusionné sa compagnie telecom avec Vimpelcom, avec du numéraire (cash) et un échange d'actions. Il reste comme avant actionnaire de OTA à travers Vimpelcom. La société ne fait que changer d'actionnaire majoritaire.
                            Othmane BENZAGHOU

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                            • #29
                              Je veux savoir la part de deux entités dans OTA ( Djessy ) et que sera la part de l'Algérie après avoir acheter les 51 pour cent?
                              Ask not what your country can do for you, but ask what you can do for your country.

                              J.F.Kennedy, inspired by Gibran K. Gibran.

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                              • #30
                                Dossier Djezzy, La dernière provocation de Naguib Sawiris

                                TSA du 13.01.2012 par Sonia Lyes



                                Naguib Sawiris cherche‑t‑il à torpiller l’accord signé cette semaine entre l’Algérie et le groupe russe Vimpelcom concernant Djezzy ? Intervenant dans l’émission "Bila Houdoud" de la chaîne Al Jazeera – rediffusée ce jeudi (voir vidéo) – pour commenter l’actualité politique en Égypte, le magnat et désormais homme politique égyptien a tenu des propos très durs à l’égard de l’Algérie et de ses dirigeants. Selon lui, le régime algérien n’est pas différent de celui de Kadhafi en Libye ni de ceux au pouvoir au Yémen et en Syrie ou encore en Égypte sous Moubarak.


                                « On avait une société très prospère en Algérie. Elle est devenue le premier employeur du pays. Mais du jour au lendemain, les projecteurs se sont braqués sur nous. Ils se sont mis à s’intéresser à nos profits. Puis ce fut l’engrenage. Notre siège a été incendié. On nous a empêchés d’importer des équipements et on nous a imposé des impôts injustifiés. Il y avait de la haine et de la jalousie », a‑t‑il expliqué. Il estimé à 7 milliards de dollars ses pertes dans ce dossier.

                                Les déclarations de Naguib Sawiris interviennent quelques jours après l’annonce d’un accord entre l’État algérien et le groupe russe Vimpelcom, nouveau propriétaire de Djezzy. Selon les termes de l’accord, l’État algérien, dans le cadre d’un règlement amiable du contentieux qui dure depuis plus de deux ans, va racheter 51 % de Djezzy. Les deux parties ont engagé le processus d’évaluation financière de l’opérateur.

                                Mais cette solution amiable ne semble pas arranger les affaires de Naguib Sawiris, ancien propriétaire de Djezzy via Orascom Telecom. Depuis le début du conflit, l’Égyptien était favorable à une procédure d’arbitrage international contre l’État algérien. Une option que le nouveau propriétaire russe de Djezzy n’a pas retenue. Le groupe russe a opté pour un partenariat avec l’État algérien en cédant 51 % du capital de sa filiale algérienne.

                                Pour Naguib Sawiris, l’arbitrage international aurait pu lui offrir l’occasion de récupérer une bonne somme d’argent, nettement plus que ce qu’il peut espérer de la transaction en préparation. Il est vrai que selon de nombreux experts, l’État algérien n’était pas en position favorable en cas de procédure arbitrale.

                                Mais le gain ne semble pas être l’unique motivation de M. Sawiris dans ce dossier. À travers l’arbitrage international, il aurait aimé « punir » l’Algérie, ou se venger. Récemment, il avait déclaré sur une chaîne de télévision arabe que sans les blocages en Algérie, c’est lui qui aurait racheté Vimpelcom et non l’inverse. Sa dernière provocation sur Al Jazeera était‑elle destinée à faire échouer le fragile accord entre Vimpelcom et l’État algérien et ouvrir ainsi les portes à une procédure d’arbitrage international ?
                                Il manifeste une hostilité vis-à-vis d'un gouvernement, et des changements de cap utilisant des pratiques douteuses... L'image de l'Algérie en prend un coup important.
                                Dernière modification par ott, 13 janvier 2012, 12h25.
                                Othmane BENZAGHOU

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