ALGER (Reuters) - Le préfet algérien enlevé dans le Sahara puis libéré en territoire libyen a été remis mercredi aux autorités algériennes, qui ont démenti toute implication d'Al Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) dans cet incident.
Le ministre algérien de l'Intérieur a tenté mercredi de dissiper le flou entourant l'enlèvement de Mohamed Laïd Khelfi, "wali" d'Illizi, dans le sud de l'Algérie.
Daho Ould Kablia a déclaré que le préfet avait été enlevé par des ravisseurs de circonstance alors qu'il tentait une médiation dans une manifestation à Deb Deb.
"L'enlèvement de Mohamed Laïd Khelfi est un acte improvisé perpétré par trois jeunes de la région de Deb Deb et n'a aucun lien avec la sécurité au Sahel", a déclaré le ministre de l'Intérieur, interrogé par journalistes à l'Assemblée nationale.
Selon lui, les ravisseurs comptaient ainsi "réclamer la libération d'un groupe de personnes de la région de Deb Deb jugées et emprisonnées à Alger, il y a quelques mois, pour contrebande d'armes et soutien au terrorisme".
Depuis ce jugement, des manifestations sont régulièrement organisées à Deb Deb et le préfet se rend fréquemment sur place.
Le ministre de l'Intérieur a jugé que le "wali" n'avait pas pris les mesures de sécurité nécessaires et que les trois jeunes ravisseurs avaient profité de l'occasion pour l'enlever sans aucune préméditation.
"Le groupe de ravisseurs, poursuivi par les forces de sécurité algériennes, est ensuite entré en territoire libyen", a-t-il dit.
Selon sa version, des miliciens de la ville libyenne de Zentane ont intercepté les ravisseurs au bout de 24 heures et libéré le préfet, qui a assuré qu'aucun mal ne lui avait été fait. Les auteurs de l'enlèvement son en revanche aux mains des miliciens libyens.
S'exprimant sous le sceau de l'anonymat, deux responsables de la sécurité algérienne ont pour leur part déclaré à Reuters que parmi les manifestants de Deb Deb figuraient des proches d'Abdelhamid Abou Zeïd, un chef militaire d'Aqmi, et que ces derniers avaient remis le préfet enlevé à des combattants de la branche maghrébine d'Al Qaïda.
Hamid Ould Ahmed, Jean-Loup Fiévet et Bertrand Boucey pour le service français
Est-ce quelqu'un peut m'expliquer cette affaire?
Le ministre algérien de l'Intérieur a tenté mercredi de dissiper le flou entourant l'enlèvement de Mohamed Laïd Khelfi, "wali" d'Illizi, dans le sud de l'Algérie.
Daho Ould Kablia a déclaré que le préfet avait été enlevé par des ravisseurs de circonstance alors qu'il tentait une médiation dans une manifestation à Deb Deb.
"L'enlèvement de Mohamed Laïd Khelfi est un acte improvisé perpétré par trois jeunes de la région de Deb Deb et n'a aucun lien avec la sécurité au Sahel", a déclaré le ministre de l'Intérieur, interrogé par journalistes à l'Assemblée nationale.
Selon lui, les ravisseurs comptaient ainsi "réclamer la libération d'un groupe de personnes de la région de Deb Deb jugées et emprisonnées à Alger, il y a quelques mois, pour contrebande d'armes et soutien au terrorisme".
Depuis ce jugement, des manifestations sont régulièrement organisées à Deb Deb et le préfet se rend fréquemment sur place.
Le ministre de l'Intérieur a jugé que le "wali" n'avait pas pris les mesures de sécurité nécessaires et que les trois jeunes ravisseurs avaient profité de l'occasion pour l'enlever sans aucune préméditation.
"Le groupe de ravisseurs, poursuivi par les forces de sécurité algériennes, est ensuite entré en territoire libyen", a-t-il dit.
Selon sa version, des miliciens de la ville libyenne de Zentane ont intercepté les ravisseurs au bout de 24 heures et libéré le préfet, qui a assuré qu'aucun mal ne lui avait été fait. Les auteurs de l'enlèvement son en revanche aux mains des miliciens libyens.
S'exprimant sous le sceau de l'anonymat, deux responsables de la sécurité algérienne ont pour leur part déclaré à Reuters que parmi les manifestants de Deb Deb figuraient des proches d'Abdelhamid Abou Zeïd, un chef militaire d'Aqmi, et que ces derniers avaient remis le préfet enlevé à des combattants de la branche maghrébine d'Al Qaïda.
Hamid Ould Ahmed, Jean-Loup Fiévet et Bertrand Boucey pour le service français
Est-ce quelqu'un peut m'expliquer cette affaire?
Commentaire