Ce dossier judiciaire que les Algeriens suivent de près peut être interprété de milles façons .
Ce qui est sûr , c'est que pendant la période où l'Algerie etait fragile certains n'ont pas hésité a utiliser de leur prérogatives pour dépasser allègrements les limites qu'ils connaissaient pourtant bien .
Aujourd'hui , l'Algerie a les moyens de poursuivre quiconque osera franchir ces lignes .
Ce pays est connu pour payer rubis sur ongle .
Il sera aussi connu pour faire payer rubis sur ongle .
A titre informatif si besoin , un wali est l'équivalent d'un préfet
A bon entendeur .
Ce qui est sûr , c'est que pendant la période où l'Algerie etait fragile certains n'ont pas hésité a utiliser de leur prérogatives pour dépasser allègrements les limites qu'ils connaissaient pourtant bien .
Aujourd'hui , l'Algerie a les moyens de poursuivre quiconque osera franchir ces lignes .
Ce pays est connu pour payer rubis sur ongle .
Il sera aussi connu pour faire payer rubis sur ongle .
A titre informatif si besoin , un wali est l'équivalent d'un préfet
A bon entendeur .
Alors que le procès de détournement au CHU Frantz Fanon a été reporté au 20 juin
L’ex-wali de Blida placé sous contrôle judiciaire
Mercredi 7 Juin 2006
Par Faouzia Ababsa
Le procès qui devait se dérouler hier à la cour de Blida et relatif à l’affaire de détournement à l’hôpital Frantz Fanon a été finalement reporté au mardi 20 juin à la demande des avocats de la défense. Ces derniers ont également introduit une requête auprès de la juge pour la mise en liberté provisoire de cinq détenus, dont l’ex-directeur du CHU et l’économe du même établissement. Mise en délibérée, ladite requête a été rejetée par la magistrate qui a apparemment estimé que les mis en cause ne présentaient pas assez de garanties. Par conséquent, ils demeureront en détention provisoire jusqu’à ce que la cour prononce le verdict les innocentant ou les incriminant. L’affaire remonte à la période entre 1999 et 2003 lorsque des surévaluations des prix de produits ont été constatées. L’enquête menée par la justice a révélé le pot aux roses. Les produits achetés par l’hôpital l’ont été auprès de personnes n’ayant absolument rien à voir avec le secteur. Ils ont été acquis auprès de propriétaires de pizzerias ou des vendeurs de pneus. Notons que le fils de l’ex-wali de Blida a été inculpé dans cette affaire et placé sous contrôle judiciaire. Les cinq principaux détenus, l’ex-directeur de l’hôpital, trois économes et un receveur sont en détention préventive depuis l’été dernier. 84 personnes sont également impliquées dans cette affaire. Les chefs d’inculpation qui ont été établis par la cour de Blida sont relatifs à la dilapidation des deniers publics, établissement de faux contrats, détournement. Autant dire que les mis en cause risquent des peines de prison très lourdes. Par ailleurs, et dans l’affaire du foncier, l’ex-wali de Blida, M. Bouricha, a été l’hôte hier de la Cour suprême où il a été auditionné par le conseil du président de cette institution.
A l’issue des quatre longues heures d’interrogatoire, l’ex-premier magistrat de la ville des roses a été inculpé et placé sous contrôle judiciaire. Dans cette même affaire, plusieurs industriels privés, dont un est en détention, seront aussi auditionnés par le magistrat de la Cour suprême. Il s’agit, entre autres, du patron de Jutop, de celui de l’entreprise «Couscous Mama», de celui des eaux minérales Sidi El Kebir. Ils sont tous accusés de corruption et de dilapidation du foncier agricole. Rappelons que l’audition de M. Bouricha par la Cour suprême est motivée par le fait que l’ex-wali bénéficie du privilège de la juridiction et ne peut dont être entendu que par un magistrat de ladite institution. Il ne pourra pas non plus être jugé lorsque le procès sera fixé dans la wilaya où il exerçait ses fonctions. L’ex-magistrat de la ville des roses, avait auparavant et à plusieurs reprises refusé de répondre au procureur général de Blida qui a fini par l’entendre comme témoin. Après avoir ficelé son enquête, qu’il a personnellement supervisée, M. Sahel a décidé de transmettre le dossier à la Cour suprême, dont le président désigne dans de tels cas un magistrat pour instruire à charge et à décharge.
F. A.
L’ex-wali de Blida placé sous contrôle judiciaire
Mercredi 7 Juin 2006
Par Faouzia Ababsa
Le procès qui devait se dérouler hier à la cour de Blida et relatif à l’affaire de détournement à l’hôpital Frantz Fanon a été finalement reporté au mardi 20 juin à la demande des avocats de la défense. Ces derniers ont également introduit une requête auprès de la juge pour la mise en liberté provisoire de cinq détenus, dont l’ex-directeur du CHU et l’économe du même établissement. Mise en délibérée, ladite requête a été rejetée par la magistrate qui a apparemment estimé que les mis en cause ne présentaient pas assez de garanties. Par conséquent, ils demeureront en détention provisoire jusqu’à ce que la cour prononce le verdict les innocentant ou les incriminant. L’affaire remonte à la période entre 1999 et 2003 lorsque des surévaluations des prix de produits ont été constatées. L’enquête menée par la justice a révélé le pot aux roses. Les produits achetés par l’hôpital l’ont été auprès de personnes n’ayant absolument rien à voir avec le secteur. Ils ont été acquis auprès de propriétaires de pizzerias ou des vendeurs de pneus. Notons que le fils de l’ex-wali de Blida a été inculpé dans cette affaire et placé sous contrôle judiciaire. Les cinq principaux détenus, l’ex-directeur de l’hôpital, trois économes et un receveur sont en détention préventive depuis l’été dernier. 84 personnes sont également impliquées dans cette affaire. Les chefs d’inculpation qui ont été établis par la cour de Blida sont relatifs à la dilapidation des deniers publics, établissement de faux contrats, détournement. Autant dire que les mis en cause risquent des peines de prison très lourdes. Par ailleurs, et dans l’affaire du foncier, l’ex-wali de Blida, M. Bouricha, a été l’hôte hier de la Cour suprême où il a été auditionné par le conseil du président de cette institution.
A l’issue des quatre longues heures d’interrogatoire, l’ex-premier magistrat de la ville des roses a été inculpé et placé sous contrôle judiciaire. Dans cette même affaire, plusieurs industriels privés, dont un est en détention, seront aussi auditionnés par le magistrat de la Cour suprême. Il s’agit, entre autres, du patron de Jutop, de celui de l’entreprise «Couscous Mama», de celui des eaux minérales Sidi El Kebir. Ils sont tous accusés de corruption et de dilapidation du foncier agricole. Rappelons que l’audition de M. Bouricha par la Cour suprême est motivée par le fait que l’ex-wali bénéficie du privilège de la juridiction et ne peut dont être entendu que par un magistrat de ladite institution. Il ne pourra pas non plus être jugé lorsque le procès sera fixé dans la wilaya où il exerçait ses fonctions. L’ex-magistrat de la ville des roses, avait auparavant et à plusieurs reprises refusé de répondre au procureur général de Blida qui a fini par l’entendre comme témoin. Après avoir ficelé son enquête, qu’il a personnellement supervisée, M. Sahel a décidé de transmettre le dossier à la Cour suprême, dont le président désigne dans de tels cas un magistrat pour instruire à charge et à décharge.
F. A.
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