Annonce

Réduire
Aucune annonce.

L’Algérie fait face à un afflux de réfugiés maliens

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • L’Algérie fait face à un afflux de réfugiés maliens

    L’offensive des rebelles maliens, le 17 janvier, dans le nord du Mali, et les combats successifs avec l’armée ont fait fuir les populations civiles vers la frontière des pays voisins. De plus en plus de Maliens se réfugient au Burkina Faso, en Mauritanie, au Niger mais aussi en Algérie. Des informations indiquent qu’Alger installerait un camp de réfugiés à Khamsin, à 50 kilomètres de Bordj.


    Des réfugiés maliens ont d’abord essayé de trouver refuge dans la région de Bordj el-Moktar, en Algérie. La plupart ont été accueillis dans des familles, généralement des proches. Selon des témoins, depuis deux jours ils quittent la ville de Bordj pour se rendre dans la localité malienne d’el-Khalil, tout près de la frontière algérienne.
    Chaque jour, ce sont plusieurs dizaines de personnes qui arrivent à el-Khalil dans l’espoir de pouvoir être amenés dans le camp de réfugiés de Khamsin. Beaucoup de ces Maliens se trouvent dans un dénuement total, selon le témoignage d’une réfugiée malienne à Bordj, venue de Kidal et jointe au téléphone par RFI.


    Une catastrophe humanitaire si rien n’est fait
    Au Niger, l’aide tarde également à se déployer dans la localité de Chinegodar, village nigérien situé à 10 kilomètres de la frontière. Aux 1 600 habitants que compte le village sont venues se joindre 6 000 personnes, en majorité des Touaregs qui ont fuit Menaka, dans le nord du Mali, en charrette, en dos de chameau ou encore à pied.
    Depuis plus d’une semaine, ils campent autour de l’unique puits du village où ils ont construit des abris de fortune dressés avec leurs propres couvertures et autres nattes pour se protéger contre le vent de sable et le froid de la nuit.
    D’ores et déjà, plusieurs cas de malnutrition, de pneumonies et de diarrhées ont été enregistrés. Le manque d’eau et le manque de vivres laisse présager une catastrophe humanitaire si rien n’est fait, d’autant plus que la région, l’une des plus arides du Niger, est frappée par une crise alimentaire pour cause notamment de sécheresse et que le village nigérien de Chinegodar vit sa troisième année consécutive de famine.
    Plus de 1 500 réfugiés maliens au Burkina
    Selon des sources RFI, le président du Burkina Faso suivrait de près la crise malienne. A l’aide de ses services, il s’informerait régulièrement sur l’évolution de la situation – une situation qui n’est pas sans conséquences pour son pays qui enregistre actuellement, selon les autorités, environ 1 500 réfugiés maliens.
    Les nouveaux réfugiés se sont installés dans la localité de Mentao, un camp situé à plus de 200 kilomètres au nord de Ouagadougou et à Pobé Mangao, dans l’extrême nord, frontalier du Mali. On signale aussi que le Burkina a, par ailleurs, déployé deux hélicoptères appuyés par des patrouilles terrestres pour surveiller sa frontière nord avec le Mali.
    Parmi ces réfugiés, il y a des hommes d’affaires, des fonctionnaires mais aussi et surtout des douaniers, des policiers, des gendarmes et des militaires. On parle même d’un colonel de gendarmerie - un ancien rebelle touareg qui avait intégré l’armée et qui serait actuellement réfugié à Ouagadougou - ainsi que de la femme du ministre malien de l’Agriculture.
    L’offensive des rebelles touaregs a pour conséquence de générer des mouvements xénophobes à l’encontre des Maliens à la peau claire issus des communautés touaregues et arabes. Ce sont les ressortissants de ces communautés qui sont à la recherche de protection après les violences de jeudi dernier à Bamako et dans certaines villes du Mali.



    RFI
    veni vidi vici .

  • #2
    Seydou Keita : « On veut la paix au Mali »

    Seydou Keita a lancé un appel à la paix dans son pays après la victoire des Aigles face aux Panthères du Gabon en quart de finale de la CAN 2012. Malgré la qualification du Mali, le milieu de terrain est attristé par les combats entre l’armée malienne et les rebelles touaregs.


    « On devrait être contents mais on est tristes par rapport à tout ce qui se passe au Mali. » Seydou Keita est ému. Pas parce que son équipe s’est qualifiée pour les demi-finales de la CAN 2012, ce 5 février à Libreville. Depuis la mi-janvier, l'offensive lancée par des rebelles touaregs contre le gouvernement malien a fait et des milliers de déplacés. Le milieu de terrain est touché par la crise qui frappe son pays alors, chose rare, il a pris la parole.
    « On n’est pas habitués à tout ça, nous, lance Seydou Keita devant les médias. Ce sont des moments très difficiles. Je ne dis pas ça seulement pour les joueurs mais pour tout le peuple malien. Tout ça n’est pas normal. Le président (Amadou Toumani Touré) fait le maximum, mais on veut qu’il fasse encore plus. Qu’on soit du Nord, du Sud, de l’Ouest, c’est pareil : on est tous maliens, il n'y a pas de différences ».



    Le joueur du FC Barcelone confiera tout de même qu’il est content d’affronter la Côte d’Ivoire en demi-finale de la CAN 2012, le 8 février prochain. Mais l’essentiel est vraiment ailleurs. Selon Seydou Keita : « On ne connaît que la paix, on ne veut que la paix. C’est pour ça que je lance un appel. Il faut que les gens au Nord arrêtent de s’entretuer », supplie-t-il. Puis il conclut : « Le football n'est qu'un jeu. Il n'y a rien de plus important que la vie. »


    rfi
    veni vidi vici .

    Commentaire

    Chargement...
    X