«Le FLN n'a pas donné son quitus pour l'arrêt du processus électoral en 1991. Et s'il l'avait fait, il aurait signé sa mise à mort.»
«Les garanties données par le président de la République quant au déroulement des élections législatives dans un cadre transparent et serein, sont crédibles et incontestables» a déclaré hier Abderrahmane Belayat, membre du bureau politique du FLN, lors d'une conférence-débat animée au siège du Centre de recherche sécuritaire et stratégique (Crss) à Ben Aknoun (Alger). Abordant les prochaines élections législatives et la consolidation de la démocratie, Abderrahmane Belayat a soutenu que ces élections permettront en effet, la promotion de la démocratie en Algérie. Selon lui, la prochaine Assemblée saura jouer le rôle qui lui sied, si elle exploitera les expériences des précédentes assemblées. «La future assemblée doit profiter des précédentes expériences pour mener à bon port sa mission et traduire sur le terrain les aspirations du peuple», a fait savoir l'invité du Crss, s'exprimant en tant qu'ex-.professeur de sciences politiques à l'Université d'Alger et non en tant que membre de la direction du FLN. Et de poursuivre, dans le même contexte que les citoyens doivent voter lors du prochain scrutin législatif pour deux raisons principales. La première, dit-il, sert à consolider le choix populaire et la démocratie, tandis que la deuxième, c'est pour empêcher les islamistes de rafler une majorité parlementaire. «Il est du devoir des citoyens, en l'occurrence les démocrates, de voter massivement, car les islamistes voteront massivement à coup sûr», a-t-il tonné, avant de lâcher: «Que Dieu nous préserve de la victoire des islamistes lors des prochaines élections législatives!» Abordant l'arrêt du processus électoral en 1991, Abderrahmane Belayat a soutenu que «le FLN n'a pas donné son quitus pour l'arrêt du processus électoral en 1991.Et s'il l'avait fait, il aurait signé sa mise à mort».
C'est dire que le conférencier fait partie de ceux qui plaident encore pour les positions prises par le Front de libération nationale, conduit par feu Abdelhamid Mehri, du Front des forces socialistes (FFS), qui n'ont pas cessé de dénoncer l'arrêt du processus électoral. Pour ce qui est des débats, il faut dire que la majorité des intervenants a souligné que les citoyens ne sont pas vraiment animés et motivés pour aller voter le jour J. «Les gens votent quand ils constatent que leur choix sera respecté», a précisé Mezreg Mokhtar, professeur en sciences politiques à l'université d'Alger. Dans le même contexte, il a également souligné que «la prochaine élection ne donne pas de signes positifs et convaincants pour les électeurs de se présenter le jour de l'élection dans les bureaux de vote». Catégorique, son collègue, Abdelkader Mahmoudi note, à son tour, que «le dialogue entre les pouvoirs publics et les citoyens demeure encore fragile. Et cela se traduira, une fois de plus, par une faible participation lors des prochaines élections».
D'où, il a noté que les pouvoirs publics auraient dû élargir le dialogue national pour toucher toutes les franges de la société afin d'éviter une abstention durant le futur scrutin législatif.
L'Expression
«Les garanties données par le président de la République quant au déroulement des élections législatives dans un cadre transparent et serein, sont crédibles et incontestables» a déclaré hier Abderrahmane Belayat, membre du bureau politique du FLN, lors d'une conférence-débat animée au siège du Centre de recherche sécuritaire et stratégique (Crss) à Ben Aknoun (Alger). Abordant les prochaines élections législatives et la consolidation de la démocratie, Abderrahmane Belayat a soutenu que ces élections permettront en effet, la promotion de la démocratie en Algérie. Selon lui, la prochaine Assemblée saura jouer le rôle qui lui sied, si elle exploitera les expériences des précédentes assemblées. «La future assemblée doit profiter des précédentes expériences pour mener à bon port sa mission et traduire sur le terrain les aspirations du peuple», a fait savoir l'invité du Crss, s'exprimant en tant qu'ex-.professeur de sciences politiques à l'Université d'Alger et non en tant que membre de la direction du FLN. Et de poursuivre, dans le même contexte que les citoyens doivent voter lors du prochain scrutin législatif pour deux raisons principales. La première, dit-il, sert à consolider le choix populaire et la démocratie, tandis que la deuxième, c'est pour empêcher les islamistes de rafler une majorité parlementaire. «Il est du devoir des citoyens, en l'occurrence les démocrates, de voter massivement, car les islamistes voteront massivement à coup sûr», a-t-il tonné, avant de lâcher: «Que Dieu nous préserve de la victoire des islamistes lors des prochaines élections législatives!» Abordant l'arrêt du processus électoral en 1991, Abderrahmane Belayat a soutenu que «le FLN n'a pas donné son quitus pour l'arrêt du processus électoral en 1991.Et s'il l'avait fait, il aurait signé sa mise à mort».
C'est dire que le conférencier fait partie de ceux qui plaident encore pour les positions prises par le Front de libération nationale, conduit par feu Abdelhamid Mehri, du Front des forces socialistes (FFS), qui n'ont pas cessé de dénoncer l'arrêt du processus électoral. Pour ce qui est des débats, il faut dire que la majorité des intervenants a souligné que les citoyens ne sont pas vraiment animés et motivés pour aller voter le jour J. «Les gens votent quand ils constatent que leur choix sera respecté», a précisé Mezreg Mokhtar, professeur en sciences politiques à l'université d'Alger. Dans le même contexte, il a également souligné que «la prochaine élection ne donne pas de signes positifs et convaincants pour les électeurs de se présenter le jour de l'élection dans les bureaux de vote». Catégorique, son collègue, Abdelkader Mahmoudi note, à son tour, que «le dialogue entre les pouvoirs publics et les citoyens demeure encore fragile. Et cela se traduira, une fois de plus, par une faible participation lors des prochaines élections».
D'où, il a noté que les pouvoirs publics auraient dû élargir le dialogue national pour toucher toutes les franges de la société afin d'éviter une abstention durant le futur scrutin législatif.
L'Expression
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