sans l'organisation de masse, et sans le soutien des forces politique démocratique, nous allons vers un gouvernement islamo-conservateur, comme d'habitude(FLN,RND et islamiste. C'est pourquoi il faut une élection participatif pour écarter le régime non seulement de pouvoir mais aussi de la scène politique, si non il peut se tourner vers l'opposition pour contracter une alliance avec les islamistes.
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Elections : les jeux sont-ils déjà faits?
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Il défend le choix du FFS de participer aux législatives
Il défend le choix du FFS de participer aux législatives
Laskri : ce n’est "ni une reddition ni un reniement ni une capitulation"
TSA du 93/93/2012 - Achira Mammeri
« La participation du FFS n’est ni une reddition ni un reniement ni une capitulation », a affirmé, ce samedi 3 mars, le premier secrétaire national du FFS, Ali Laskri, lors d’une conférence de presse organisée au siège du parti, au lendemain de la tenue d’un conseil national extraordinaire qui a entériné l’option de la participation aux élections législatives. M. Laskri a démenti catégoriquement l’existence de divergences au sein du parti. Preuve en est, dit‑il, la décision votée à la quasi‑majorité par le Conseil national, « à l’exception de quatre membres ».
L’occasion aussi pour le conférencier de tirer à boulets rouges sur ceux qui ont évoqué un prétendu « contact entre le FFS et le pouvoir » pour négocier des quotas. « Libre à certains de parler de faux suspense ou de supercherie », précise la déclaration préliminaire, lue à l’ouverture de la conférence par M. Laskri qui invite « certaines élites politiques ou universitaires à prouver leurs assertions malveillantes et haineuses sur les prétendus quotas ou contacts avec le DRS [Département du renseignement et de la sécurité, NDLR] ».
Par ailleurs, Laskri refuse tout rapprochement entre le boycott annoncé par le Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD) et la participation du FFS. M. Laskri faisait allusion à des rumeurs laissant entendre que le FFS aurait opté pour la participation afin de prendre le contrepied du RCD, son frère ennemi en Kabylie.
Tout au long de la conférence, Laskri a défendu le choix « souverain » décidé à l’intérieur du parti, après un long débat avec la base, d’aller vers ce scrutin même si, reconnaît‑il, le pouvoir n’a pas apporté suffisamment de garanties pour la tenue d’une élection libre et transparente. Le FFS ne perd pas non plus de vue le désintérêt de la population pour l’acte de vote : « Nous savons que les élections ne sont pas la préoccupation cruciale des femmes et des hommes de ce pays, en ce moment de détresse multiple », précise Laskri.
Une participation tactique
Qu’est‑ce qui a donc justifié la décision du FFS ? Laskri a été interpellé plusieurs fois par les journalistes sur ces motivations. Et à chaque fois, il a formulé les mêmes arguments. Pour le FFS, cette participation est tactique et vise un double objectif. D’abord, « remettre le peuple en mouvement et remettre du mouvement dans un statu quo politique et institutionnel destructeur de l’État et de la société algérienne ». « Seule cette remise en cause peut permettre de dépasser les impasses du pays, de la Kabylie et du pouvoir », poursuit‑il. Le deuxième objectif est lié à « la poursuite de la lutte politique, pacifique et populaire pour les droits politiques, économiques, sociaux et culturels ».
Tout en étant préalablement averti qu’il n’y aura pas d’élections ouvertes, le FFS, par la voix de son premier secrétaire, menace de prendre la décision qui s’imposera en cas de fraude massive. Laskri n’a pas voulu en dire davantage sur la nature de cette action. Comme il s’est refusé à aborder la question des chances des islamistes aux législatives. « Ce qui nous intéresse, c’est le FFS », lance‑t‑il aux journalistes. Ce qui est sûr, toutefois, c’est que le FFS entamera les législatives seul, sans alliance avec d’autres formations : « nous avons un programme et une charte et nous mènerons cette bataille seuls », se défend Laskri qui, sur la lancée, précise que les listes électorales du parti seront ouvertes aux ONG, notamment au mouvement syndical sollicité lors de la Convention nationale.Othmane BENZAGHOU
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Les jeux sont faits:
- soit le régime reste en place tel quel grace à la triche.
- soit les islamistes deviennent majoritaires à l'APN et le régime reste en place mais pas tel quel.
- le FFS n'a jamais eu rien à voir avec la politique algérienne. C,est juste un agitateur qui s'agite hors du terrain. Rien ne le concerne.Othmane BENZAGHOU
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je partage les arguments de FFS, il faut mètre le peuple algérien en mouvement pour sauver une démocratie qui n'est pas encore née et faire bloc face à un régime mafieux et les islamistes ennemis de la démocratie.Éclairer les nations encore obscures.
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Le FFS trahit le peuple algérien !
FFS = MENSONGE ET TRAHISON
ils n' ont aucun argument valable qui puisse expliquer ce revirement soudain, d'autant plus en cette période (d'émancipation des peuples Arabes) propice à la pression populaire.
Dans le contexte actuel, la dictature cinquantenaire qui n'a jamais respecté une seule élection, est non seulement sous les projecteurs internationaux mais également acculée géostratégiquement.
Toutes les conditions, sont donc réunies pour contraindre le FLN à une transition pacifique. Personne ne veut la guerre, le sang n'a que trop coulé.
Maintenant place à la démocratie !
Alors de quel choix tactique ce Laskri peut il bien parler ?
"remettre le peuple algérien en mouvement"..... dans une cage ?
Salaud !Dernière modification par GRAIN DE SEL, 03 mars 2012, 21h40.
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Tout en étant préalablement averti qu’il n’y aura pas d’élections ouvertes, le FFS, par la voix de son premier secrétaire, menace de prendre la décision qui s’imposera en cas de fraude massive. Laskri n’a pas voulu en dire davantage sur la nature de cette action.
Et voila donc ce qui confirme ce que n'était qu'intuition de ma part. Le FFS a bel et bien lintention de se retirer à la veille du scrutin.
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Bravo pour l'intuition, heureusement que ce n'est qu'une intuition, et pas une théorie, car sinon, ça vaudra sanction disciplinaire et scientifique, le lendemain des élections...
Il menace, et il a bien raison de le faire...Othmane BENZAGHOU
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je ne sais pas de qu'el mensonge voulez -vous dire et surtout parlons de ce choix tactique de FFS, votre cher président Bouteflika, avait à mainte reprise évoquer des élections libres et transparente, avec garantie de la présence des organisations, arabe, Europe, onu, islamique et africaines...d'autant plus ce qu'il se passe devant nos portes, Tunisie, maroc, lybie et egypte, les islamistes ont conquis le pouvoir, autre part ces islamistes MSP, isllah, vont profiter de l'absence des mouvement démocratiques pour tenter de confisquer à leurs profit, le faible taux de participation. Sans ce choix de participation nous irons tout droit à un gouvernement islamiste par miracle une alliance islamo -conservateur.Monsieur le politologue il ne peut y avoir de demi solution, si le peuple algérien veut que l'Algérie ait à sa téte un véritable pouvoir démocratique issu des masses que le ffs dit: mètre le peuple algérien en mouvement, j'ajoute de parer aux urgences les plus dangereuses.Dernière modification par wilams, 03 mars 2012, 22h16.Éclairer les nations encore obscures.
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Si le FFS ne participe pas aux prochaines elections......Hhhhh!!!!Docteur,il va disparaitre completement de la surface terrestre.....
Les democrates.....En Algerie ils sont trop;trop; faibles,trop pauvres et trop divisés :22:Les algeriens ,il vaut mieux etre avec eux que contre eux. Lucky Luciano
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