
21/04/2012 - 22:37 mis a jour le 21/04/2012 - 22:28 par Kader Dahdah
Comme d’habitude la marche est programmé à partir de l’université jusqu’au centre ville devant le siège de l’ancienne mairie. Les militants du mouvement pour l’autonomie de la Kabylie ont commencé à arriver des 9 heures ce sont ceux qui venaient de loin qui arrivent les premiers, parmi lesquels il y avait des bus en provenance de Tizi N Berbar, d’Aokas et de Melbou. L’entré de l’université a revêtu les couleurs de la Kabylie avec la multitude de drapeaux et de banderoles, sur laquelle sont écrits les slogans du MAK, comme le refus catégorique de toute élection sauf celle de l’autodétermination du peuple kabyle, on pouvait aussi voir une banderole mentionnant le soutien de la Kabylie pour le peuple de l’Azawad et les berbères de Libye et beaucoup d’autres.
Cette marche a été marquée par un événement plutôt inédit, où les deux formations politiques kabyles du MAK et du RCD se sont associés dans une même marche pour célébrer cet événement et pour défendre les intérêts de la Kabylie.
La députée Me Lilla Hadj Arab présente dans cette manifestation fidele au combat identitaire semble vouloir redresser la barre du navire RCD vers la bonne direction, en effet après avoir distribué des drapeaux Amazighs aux militants du RCD, elle en tenait un dans la main avec fierté pour les besoins d’une pose photo. La marche s’est ébranlé aux environ de 11 heure, environ 15 milles marcheurs ont participé a la manifestation. Tout le long de la marche on pouvait entendre des slogans contre le pouvoir représenté par Ouyahya et Bouteflika désignés comme gouvernement terroriste et des appels en faveur de l’autonomie.
Arrivée devant l’ancienne mairie le président du MAK a prononcé un discourt dans lequel il a réitéré sa condamnation de cette énième mascarade électorale et appelant les kabyles à rejeter ces élections.
Les manifestants se sont ensuite dispersés dans le calme et avec le sentiment d’avoir gagné une bataille contre le pouvoir militaro islamiste et anti kabyle d’Alger.
De Tizi Ouzou, par Kader Dahdah
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