Conférence du MAK à la cité universitaire de Boukhalfa, Tizi Ouzou
“ Le GPK, une nécessité pour internationaliser le combat de la Kabylie ”
Mouassa Nait Amara a axé son intervention sur le volet économique sous le thème : Etat des lieux de la gestion publique en Kabylie et perspectives économiques de l’alternative autonomiste.
Sur invitation du comité des étudiants de la cité universitaire de Boukhalfa, le président du MAK, Bouaziz Ait chebib, Moussa Nait Amara son conseiller, Hsen Graichi et Dahmlane Kais , tous les deux membres du conseil universitaire MAK de l’UMMT ont animé une conférence-Débat autour du thème de l’autonomie et les perspectives d’avenir de la Kabylie.
Graichi Hsen a fait une rétrospective des événements qui ont jalonné le combat identitaire pour aboutir à la nécessité de passer du cadre culturel à la revendication politique à travers la Création du MAK.
Bouaziz Ait chebib, a expliqué les contours du projet pour l’autonomie de la Kabylie sur les plans politique, culturel et économique tout en dénonçant ceux qui confondent volontairement autonomie et indépendance pour présenter le MAK comme une organisation séparatrice.
Mouassa Nait Amara a axé son intervention sur le volet économique sous le thème : Etat des lieux de la gestion publique en Kabylie et perspectives économiques de l’alternative autonomiste.
Dahmane Kais qui est également secrétaire national à la formation a parlé de l’avènement du GPK qu’il qualifie de nécessité vitale pour internationaliser le combat de la Kabylie.
Dans une ambiance conviviale, les conférenciers ont répondu à toutes les questions. Le débat a été de haute facture. La conférence a duré de 21h jusqu’à 3 h. l’assistance qui a été nombreuse à salué la disponibilité des dirigeants du MAK qui ont apporté les éclairages nécessaires pendant 6 heures. Une durée record.
A ceux qui ont voulu prétexter l’indifférence du reste des Algériens durant les évènements du printemps noir, par la création du MAK, Hsen Graichi a répliqué : en 1963, en 1980, en 1985, en 1994-95 durant le boycott scolaire, en 1998 avec l’assassinat de Maoutb lounes, la Kabylie s’est soulevé seule contre le régime raciste d’Alger. Aucune solidarité des autres régions d’Algérie et pourtant le MAK n’existait pas à l’époque ». Dans le même ordre d’idée Bouaziz Ait Chebib, déclare : au déclenchement des évènements, nous avons lancé un appel à la solidarité nationale avec la jeunesse kabyle qui affrontaient les balles explosives de la gendarmerie, nous n’avons rien vu venir du reste des algériens. Deux mois de mutisme complice nous a fait prendre conscience que notre avenir sera kabyle ou ne sera pas d’où la création du MAK. L’autonomie de la kabylie est une question de vie ou de mort pour le peuple kabye ».
Aux détracteurs du MAK, Bouaziz Ait Chebib a répondu : « en politique, critiquer sans rien proposer relève de l’irresponsabilité ». Il ajoute : « Jusqu’à présent, nos détracteurs ne proposent aucune alternative à l’option autonomiste, bien au contraire, ils se confinent toujours dans des stratégies nationales algérianistes stériles qui ont amplement prouvé leurs limites ».
Concernant l’évolution du MAK sur le terrain, la réponse a été nette et précise : « le MAK a confirmé son rang de première force politique d’opposition en Kabylie voire en Algérie à travers la formidable mobilisation du 20 Avril. Voir des militants du RCD porter le drapeau kabyle est un acquis pour le MAK qui a su décomplexer les kabyles vis-à-vis de leur kabylité ».
Sur un autre registre relatif aux élections, les animateurs du MAK on réitéré la demande de leur mouvement quant à l’organisation d’un référendum d’autodétermination. « Aucun autre scrutin n’intéresse le MAK. Nous rejetons toutes les élections organisées par un pouvoir raciste qui fait tout pour normaliser la Kabylie à défaut de l’anéantir. Le rejet des législatives du 10 mai va empêcher l’enterrement de la kabylie. Nous appelons d’ores-et-déjà le peuple kabyle à rejeter les prochaines élections wilayales et municipales », déclare le président du MAK.
A un intervenant, visiblement militant d’un parti kabyle qui se ronge du côté de la position officielle du régime algérien concernant l’affaire Azawad, le président du MAK répond avec une forte conviction : « Il est inconcevable de voir un Kabyle soutenir l’instauration d’un nouvel Etat Arabe au Sahara occidental et dénoncer l’indépendance d’un peuple frère comme l’Azawad. Que tous les peuples amazighs instaurent leurs propres Etat pour en fin réconcilier l’Afrique du nord avec son Amazighité ».
Sur le volet économique, Moussa Nait Amara a rappelé les différents blocages de l’administration centrale qui empêchent le développement local. Pour le conférencier : avec un gouvernement régional, nous aurons tous les mécanismes financiers et autres qui vont nous permettre de dépasser ce stade de stagnation de notre développement local. Il insiste sur le fait que les économies les plus réussies au monde sont celles qui rentabilisent les ressources humaines et les compétences qui maitrisent les techniques managériales les plus actualisée. « Cette matière grise est, largement disponible en Kabylie. Son exploitation efficace demeure la clé de la réussite de la noble mission d’assurer au peuple kabyle une vie sociale digne et prospère », a t-il conclu.
En fin, à ceux qui essayent d’accuser le MAK d’intelligence avec l’étranger, les conférenciers ont paraphrasé Hocine Ait Hmed : « cette attitude est une pathologie du sous développement politique. »
Le président du MAK a conclu la conférence par un appel à la fraternité.
De Bouira, Tamurt.info
“ Le GPK, une nécessité pour internationaliser le combat de la Kabylie ”
Mouassa Nait Amara a axé son intervention sur le volet économique sous le thème : Etat des lieux de la gestion publique en Kabylie et perspectives économiques de l’alternative autonomiste.
Sur invitation du comité des étudiants de la cité universitaire de Boukhalfa, le président du MAK, Bouaziz Ait chebib, Moussa Nait Amara son conseiller, Hsen Graichi et Dahmlane Kais , tous les deux membres du conseil universitaire MAK de l’UMMT ont animé une conférence-Débat autour du thème de l’autonomie et les perspectives d’avenir de la Kabylie.
Graichi Hsen a fait une rétrospective des événements qui ont jalonné le combat identitaire pour aboutir à la nécessité de passer du cadre culturel à la revendication politique à travers la Création du MAK.
Bouaziz Ait chebib, a expliqué les contours du projet pour l’autonomie de la Kabylie sur les plans politique, culturel et économique tout en dénonçant ceux qui confondent volontairement autonomie et indépendance pour présenter le MAK comme une organisation séparatrice.
Mouassa Nait Amara a axé son intervention sur le volet économique sous le thème : Etat des lieux de la gestion publique en Kabylie et perspectives économiques de l’alternative autonomiste.
Dahmane Kais qui est également secrétaire national à la formation a parlé de l’avènement du GPK qu’il qualifie de nécessité vitale pour internationaliser le combat de la Kabylie.
Dans une ambiance conviviale, les conférenciers ont répondu à toutes les questions. Le débat a été de haute facture. La conférence a duré de 21h jusqu’à 3 h. l’assistance qui a été nombreuse à salué la disponibilité des dirigeants du MAK qui ont apporté les éclairages nécessaires pendant 6 heures. Une durée record.
A ceux qui ont voulu prétexter l’indifférence du reste des Algériens durant les évènements du printemps noir, par la création du MAK, Hsen Graichi a répliqué : en 1963, en 1980, en 1985, en 1994-95 durant le boycott scolaire, en 1998 avec l’assassinat de Maoutb lounes, la Kabylie s’est soulevé seule contre le régime raciste d’Alger. Aucune solidarité des autres régions d’Algérie et pourtant le MAK n’existait pas à l’époque ». Dans le même ordre d’idée Bouaziz Ait Chebib, déclare : au déclenchement des évènements, nous avons lancé un appel à la solidarité nationale avec la jeunesse kabyle qui affrontaient les balles explosives de la gendarmerie, nous n’avons rien vu venir du reste des algériens. Deux mois de mutisme complice nous a fait prendre conscience que notre avenir sera kabyle ou ne sera pas d’où la création du MAK. L’autonomie de la kabylie est une question de vie ou de mort pour le peuple kabye ».
Aux détracteurs du MAK, Bouaziz Ait Chebib a répondu : « en politique, critiquer sans rien proposer relève de l’irresponsabilité ». Il ajoute : « Jusqu’à présent, nos détracteurs ne proposent aucune alternative à l’option autonomiste, bien au contraire, ils se confinent toujours dans des stratégies nationales algérianistes stériles qui ont amplement prouvé leurs limites ».
Concernant l’évolution du MAK sur le terrain, la réponse a été nette et précise : « le MAK a confirmé son rang de première force politique d’opposition en Kabylie voire en Algérie à travers la formidable mobilisation du 20 Avril. Voir des militants du RCD porter le drapeau kabyle est un acquis pour le MAK qui a su décomplexer les kabyles vis-à-vis de leur kabylité ».
Sur un autre registre relatif aux élections, les animateurs du MAK on réitéré la demande de leur mouvement quant à l’organisation d’un référendum d’autodétermination. « Aucun autre scrutin n’intéresse le MAK. Nous rejetons toutes les élections organisées par un pouvoir raciste qui fait tout pour normaliser la Kabylie à défaut de l’anéantir. Le rejet des législatives du 10 mai va empêcher l’enterrement de la kabylie. Nous appelons d’ores-et-déjà le peuple kabyle à rejeter les prochaines élections wilayales et municipales », déclare le président du MAK.
A un intervenant, visiblement militant d’un parti kabyle qui se ronge du côté de la position officielle du régime algérien concernant l’affaire Azawad, le président du MAK répond avec une forte conviction : « Il est inconcevable de voir un Kabyle soutenir l’instauration d’un nouvel Etat Arabe au Sahara occidental et dénoncer l’indépendance d’un peuple frère comme l’Azawad. Que tous les peuples amazighs instaurent leurs propres Etat pour en fin réconcilier l’Afrique du nord avec son Amazighité ».
Sur le volet économique, Moussa Nait Amara a rappelé les différents blocages de l’administration centrale qui empêchent le développement local. Pour le conférencier : avec un gouvernement régional, nous aurons tous les mécanismes financiers et autres qui vont nous permettre de dépasser ce stade de stagnation de notre développement local. Il insiste sur le fait que les économies les plus réussies au monde sont celles qui rentabilisent les ressources humaines et les compétences qui maitrisent les techniques managériales les plus actualisée. « Cette matière grise est, largement disponible en Kabylie. Son exploitation efficace demeure la clé de la réussite de la noble mission d’assurer au peuple kabyle une vie sociale digne et prospère », a t-il conclu.
En fin, à ceux qui essayent d’accuser le MAK d’intelligence avec l’étranger, les conférenciers ont paraphrasé Hocine Ait Hmed : « cette attitude est une pathologie du sous développement politique. »
Le président du MAK a conclu la conférence par un appel à la fraternité.
De Bouira, Tamurt.info
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