Dans son laïus, Louisa Hanoune a mis tout le monde dans le même sac. Le FLN, le RND, l'Alliance verte, le FFS. Même la presse et les médias n'ont pas échappé au réquisitoire.
La secrétaire générale du Parti des travailleurs est déterminée à faire un score mirobolant dans l'élection législative du 10 mai. «Avec ma photo sur les bulletins de vote du PT, nous allons enregistrer un raz-de-marée lors du scrutin prochain», a indiqué, hier, à Alger, Louisa Hanoune en conférence de presse tenue au siège de son parti. Elle affiche un optimisme beat, pour son parti. A l'opposé, elle dresse un tableau sombre du déroulement de la campagne électorale et des élections de ce printemps. Dans son intervention, la porte-parole du PT s'est félicitée de «l'engouement de la population pour son parti» après ses 19 meetings menés depuis l'ouverture de la campagne.
Cet engouement est justifié par la conférencière «les ruptures proposées par le PT: la rupture avec le système du parti unique, le chômage, le travail précaire...» Toutefois, dans son laïus, Louisa Hanoune a mis tout le monde dans le même sac: le FLN, le RND, l'Alliance verte, le FFS. Même la presse et les médias n'ont pas échappé au réquisitoire. Elle n'a ménagé aucun d'eux. Elle accuse d'abord le binôme FLN et RND.
«Ces deux partis sont responsables des fraudes électorales précédentes notamment celle de 2007 où le Parti des travailleurs avait obtenu en tout 77 sièges.
A Alger, seulement, nous avons eu 17 sièges», ressasse la députée sortante d'Alger qui veut se faire réélire une 4e fois à l'occasion de la mandature 2012-2017. «Le FLN et le RND ont perdu leur crédibilité mais, il est difficile de les déloger. Ils sont habitués à la fraude. Ils ne veulent pas d'une élection transparente», fustige Hanoune qui exige le changement de l'ensemble de l'encadrement du scrutin. Pour rappel, 36.000 agents chargés d'encadrer sont mobilisés pour le vote, uniquement, dans Alger. La locutrice revient à la charge et enfonce le parti de Belkhadem et de Ahmed Ouyahia.
«Ahmed Ouyahia est reçu par les autorités comme un Premier ministre, pas comme un chef de parti en campagne électorale», constate Louisa Hanoune qui s'interroge: «Quelle est la différence entre moi et lui?»
Ensuite, l'oratrice s'insurge contre «une personne, un militant de parti, qui a provoqué une coupure de courant pour saborder son meeting de Sétif. Qui est ce militant et qui est son parti? Louisa Hanoune ne donnera pas plus de détail. Elle se limite juste à dire qu'une enquête est en cours.
Dans les attaques contre ses rivaux électoraux, elle cible également le Front des forces socialistes, «Le PT est la seule formation socialiste digne de ce nom en Algérie.»
Expliquant sa thèse, Louisa Hanoune s'appuie sur la rencontre avec le FCE du responsable du dossier économique du FFS, Mohand Amokrane Chérifi, ancien ministre du Commerce, Mohand Amokrane Chérifi. Le conseiller d'Aït Ahmed, a exposé, en effet, la semaine dernière, le programme économique du parti.
«Le FFS a un programme libéral», résume la SG du PT. Pour enfoncer davantage le parti d'Ali Laskri, le premier secrétaire de la formation d'Aït Ahmed: «Nous avons rassemblé plus de monde à Tizi Ouzou que le FFS», souligne la patronne du Parti des travailleurs qui déplore, au passage, la durée de la campagne électorale qu'elle juge trop courte pour un pays «trop vaste» comme l'Algérie.
En ce qui concerne la presse, le leader du PT regrette que les journalistes n'aient pas couvert sa campagne électorale. Pour elle, ces derniers n'aident pas à faire «la décantation» auprès du corps électoral».
Par ailleurs, la responsable du Parti des travailleurs pointe du doigt un quotidien national.
Pour elle, ce journal fait la promotion d'un parti, sans le citer également. Par ailleurs, Louisa Hanoune constate avec dépit, la promotion des partis politiques algériens via des chaînes étrangères. Elle citera Nessma TV et une télévision qatarie. «C'est l'argent sale qui se mêle avec la politique», dénonce Hanoune.
Sollicitée à donner un pronostic sur les résultats au soir du 10 mai, Louisa Hanoune est formelle. «Ni les partis de la coalition, ni les islamistes ne seront majoritaires», dira-elle avant de redire ses ambitions affichées plus haut: «Tout sera possible dans cette élection.»
Lexpression
PS Elle a du caractère cette femme , je ne comprends pas pourquoi les femmes de chez nous la boudent ...
La secrétaire générale du Parti des travailleurs est déterminée à faire un score mirobolant dans l'élection législative du 10 mai. «Avec ma photo sur les bulletins de vote du PT, nous allons enregistrer un raz-de-marée lors du scrutin prochain», a indiqué, hier, à Alger, Louisa Hanoune en conférence de presse tenue au siège de son parti. Elle affiche un optimisme beat, pour son parti. A l'opposé, elle dresse un tableau sombre du déroulement de la campagne électorale et des élections de ce printemps. Dans son intervention, la porte-parole du PT s'est félicitée de «l'engouement de la population pour son parti» après ses 19 meetings menés depuis l'ouverture de la campagne.
Cet engouement est justifié par la conférencière «les ruptures proposées par le PT: la rupture avec le système du parti unique, le chômage, le travail précaire...» Toutefois, dans son laïus, Louisa Hanoune a mis tout le monde dans le même sac: le FLN, le RND, l'Alliance verte, le FFS. Même la presse et les médias n'ont pas échappé au réquisitoire. Elle n'a ménagé aucun d'eux. Elle accuse d'abord le binôme FLN et RND.
«Ces deux partis sont responsables des fraudes électorales précédentes notamment celle de 2007 où le Parti des travailleurs avait obtenu en tout 77 sièges.
A Alger, seulement, nous avons eu 17 sièges», ressasse la députée sortante d'Alger qui veut se faire réélire une 4e fois à l'occasion de la mandature 2012-2017. «Le FLN et le RND ont perdu leur crédibilité mais, il est difficile de les déloger. Ils sont habitués à la fraude. Ils ne veulent pas d'une élection transparente», fustige Hanoune qui exige le changement de l'ensemble de l'encadrement du scrutin. Pour rappel, 36.000 agents chargés d'encadrer sont mobilisés pour le vote, uniquement, dans Alger. La locutrice revient à la charge et enfonce le parti de Belkhadem et de Ahmed Ouyahia.
«Ahmed Ouyahia est reçu par les autorités comme un Premier ministre, pas comme un chef de parti en campagne électorale», constate Louisa Hanoune qui s'interroge: «Quelle est la différence entre moi et lui?»
Ensuite, l'oratrice s'insurge contre «une personne, un militant de parti, qui a provoqué une coupure de courant pour saborder son meeting de Sétif. Qui est ce militant et qui est son parti? Louisa Hanoune ne donnera pas plus de détail. Elle se limite juste à dire qu'une enquête est en cours.
Dans les attaques contre ses rivaux électoraux, elle cible également le Front des forces socialistes, «Le PT est la seule formation socialiste digne de ce nom en Algérie.»
Expliquant sa thèse, Louisa Hanoune s'appuie sur la rencontre avec le FCE du responsable du dossier économique du FFS, Mohand Amokrane Chérifi, ancien ministre du Commerce, Mohand Amokrane Chérifi. Le conseiller d'Aït Ahmed, a exposé, en effet, la semaine dernière, le programme économique du parti.
«Le FFS a un programme libéral», résume la SG du PT. Pour enfoncer davantage le parti d'Ali Laskri, le premier secrétaire de la formation d'Aït Ahmed: «Nous avons rassemblé plus de monde à Tizi Ouzou que le FFS», souligne la patronne du Parti des travailleurs qui déplore, au passage, la durée de la campagne électorale qu'elle juge trop courte pour un pays «trop vaste» comme l'Algérie.
En ce qui concerne la presse, le leader du PT regrette que les journalistes n'aient pas couvert sa campagne électorale. Pour elle, ces derniers n'aident pas à faire «la décantation» auprès du corps électoral».
Par ailleurs, la responsable du Parti des travailleurs pointe du doigt un quotidien national.
Pour elle, ce journal fait la promotion d'un parti, sans le citer également. Par ailleurs, Louisa Hanoune constate avec dépit, la promotion des partis politiques algériens via des chaînes étrangères. Elle citera Nessma TV et une télévision qatarie. «C'est l'argent sale qui se mêle avec la politique», dénonce Hanoune.
Sollicitée à donner un pronostic sur les résultats au soir du 10 mai, Louisa Hanoune est formelle. «Ni les partis de la coalition, ni les islamistes ne seront majoritaires», dira-elle avant de redire ses ambitions affichées plus haut: «Tout sera possible dans cette élection.»
Lexpression
PS Elle a du caractère cette femme , je ne comprends pas pourquoi les femmes de chez nous la boudent ...
Commentaire