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Existe-t-il des inventeurs en Algérie ? Rencontre avec des extraterrestres !

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  • Existe-t-il des inventeurs en Algérie ? Rencontre avec des extraterrestres !

    Bonjour, les inventeurs chez nous, ça existe mais c'est la dernière roue de la charrue, que fait le ministre de l'environement, de l'autosatisfaction...et des cocktails
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    Deux inventeurs algériens qui veulent économiser au pays des dizaines, voire des centaines de millions de dollars, sont forcément des «extraterrestres». En plus, ils ne sont pas seuls. Ils sont des milliers à vouloir – et surtout pouvoir – mettre au point des solutions innovantes dans plusieurs secteurs de l’économie nationale. Ils veulent doter l’Algérie d’une certaine indépendance technologique au moment où elle possède des dizaines de milliards de dollars qui ne demandent qu’à être dépensés. Allez comprendre pourquoi ils s’entêtent à vouloir continuer à innover et, en plus, espérer une aide de l’Etat pour que leurs trouvailles technologiques soient utiles au pays au lieu d’importer des solutions toutes prêtes de l’étranger ! C’était sans compter sans la clairvoyance de certaines autorités qui ont repoussé ces offres «malsaines».

    Pour tout vous expliquer, voici l’entretien que nous avons eu avec ces «extraterrestres», en l’occurrence Haouam Noureddine et Souami Chérif, diplômés universitaires, membres de l’Union nationale des inventeurs et sociétés innovantes. Le premier est ingénieur en mécanique et en technologie, spécialisé depuis une vingtaine d’années dans la construction des fours industriels sous vide. Il est également l’inventeur d’une machine capable de traiter l’eau de l’oued El-Harrach pour la rendre potable. Le second est spécialiste en intelligence artificielle appliquée à la commande et au contrôle de procédés industriels, qui a travaillé avec de grosses compagnies étrangères.



    Les Débats : Existe-t-il des inventeurs en Algérie ? On a de la peine à le croire !

    Houami Noureddine : Il existe pas moins de 7 000 inventeurs en Algérie, qui détiennent quelque 4 000 projets rentables, concurrentiels et économiques.



    Souami Chérif : Ces inventeurs ne sont pas tous des universitaires. J’ai rencontré dans le Sud du pays des jeunes qui ont construit un véhicule 4x4 à partir de pièces à la casse. Pour ce qui est des universitaires, ce sont des inventeurs qui sont dégoûtés du système actuel de la recherche programmée qui ne donne rien, parce qu’il n’y a pas obligation de résultats.

    Actuellement l’inventeur met tout son argent (salaire et autres entrées) dans la réalisation du prototype. Ce qui fait que beaucoup d’inventions restent au stade de l’étude parce que les inventeurs n’ont pas les fonds nécessaires pour concrétiser. Certains vont même jusqu’à s’endetter pour réaliser leurs prototypes (et je parle en connaissance de cause).



    Les pouvoirs publics ne les aident-ils pas ?

    S. C. : Les portes sont presque toutes verrouillées. Les banques ne prêtent pas.

    H. N. : Avant de parler des banques, il faut savoir que lorsque le président Bouteflika est arrivé, il a institué l’Agence nationale de valorisation des résultats de la recherche et du développement technologique (ANVREDET). Les missions principales de cette agence sont de payer à l’inventeur les frais du brevet, de s’assurer que son produit est compétent par rapport à la concurrence nationale et internationale, de payer le coût du prototype et de donner une subvention pour créer un process. Mais depuis son existence, l’ANVREDET n’a aidé personne.



    Vous parlez de cas concrets ?

    H. N. : J’ai un projet concret d’un four à incinération pour les huiles askarel (PCB) qui a reçu l’agrément de l’ANVREDET et de Sonelgaz ; il est même agréé par la société française MADCOSS (spécialisée dans les déchets) mais l’agence n’a jamais donné un sou pour le prototype qui m’a coûté 1,5 million de dinars. Pourtant, ce four est de grade 3, c'est-à-dire que le procédé qu’il utilise pour l’élimination des PCB est plus avancé que ce qui existe déjà dans les pays développés comme l’Allemagne, la France et d’autres.

    Savez-vous que le ministère, avec ses milliers de chercheurs ne dispose que de 5 brevets, alors qu’à moi tout seul j’ai 13 brevets ? C’est pour vous dire qu’il y a un problème dans le secteur de la recherche scientifique en Algérie. Ce n’est pas normal. Pourtant, il y a des gens plus compétents que moi parmi les chercheurs universitaires, mais c’est le système qui est mauvais.



    Vous avez parlé de recherche qui ne donne pas de résultats. Expliquez-nous pourquoi.

    S. C. : J’ai fait partie d’équipes de chercheurs universitaires. J’en ai même dirigé. Les thèmes actuels de recherche retenus consistent à produire un pseudo-article de recherche qui est publié en Algérie (en auto-agréé), mais au bout du rouleau, il n’y a pas de production réelle qui mène à un prototype puis à un produit industrialisable. Nous sommes toujours contents, dans ces équipes, de faire de la simulation (sur ordinateur, ndlr) et de produire de beaux graphes. Or, tout le monde sait produire des graphes. D’ailleurs, j’ai ajourné plusieurs magisters et doctorats (certains sont devenus des docteurs d’Etat maintenant !) parce que leurs thèses étaient un ramassis de PFE (projets de fin d’études d’ingéniorat, ndlr). Je me suis retiré de l’institution de l’enseignement supérieur à cause de ce genre de problèmes, alors que tout PhD que je suis, j’ai toujours un problème d’équivalence.

    La suite...
    Si vous ne trouvez pas une prière qui vous convienne, inventez-la.” Saint Augustin

  • #2
    Ça vous pose problème dans votre carrière ?

    S. C. : Je suis PhD dans tout les pays du monde. Je suis sollicité par IBM Almaden Research Center, j’ai travaillé avec des institutions aussi importantes que Rolls-royce en Angleterre, entre autres pour le contrôle du turboréacteur de l’A320.

    Pour revenir aux contrats de recherche, nos chercheurs produisent de la littérature locale qui est publiée dans les séminaires et conférences régionales qui n’ont aucune valeur. Et lorsqu’ils partent à l’étranger, leurs belles communications se résument à un poster, c'est-à-dire l’équivalent d’un petit PFE ou d’un magistère en phase de fin de mémoire.

    Et dans tout ça, où est l’application de ces recherches ? Rien.



    Dans notre discussion avant cet entretien, vous aviez évoqué la «privatisation par le savoir». Pouvez-vous être plus explicite ?

    S. C. : Prenons n’importe quel secteur d’activité. L’hydraulique, par exemple. Actuellement, l’Algérie importe un tuyau en béton pour le transfert du barrage de Taksebt. Alors que nous avons, à Alger même, une unité qui fabrique exactement ce tube, sauf que leur gamme se limite à un diamètre de 1,8 mètre et qu’à Taksebt on demande le 2,5 mètres.

    Avec mon acolyte ici présent, nous sommes capables, en cinq semaines, de transformer l’usine en question pour qu’elle puisse fabriquer ce tuyau qu’on importe. Il y a de petites modifications d’outillage et une innovation à introduire au niveau du béton, tout simplement. Voici un exemple de «privatisation par le savoir» que les pouvoirs publics peuvent adopter pour relancer certaines activités, en s’associant à des inventeurs qui peuvent apporter leur savoir et des idées pour la modernisation des usines à privatiser.



    Quels sont les processus adoptés à l’étranger, du moins dans les pays où vous avez travaillé, pour qu’un chercheur puisse devenir un producteur ?



    H. N. : Les pays développés disposent de pépinières de sociétés. Ces dernières financent le développement de recherches appliquées pour la création de sociétés.



    Dans votre cas, M. Haouam, où en est le projet du four à PCB ?



    H. N. : Mon projet a passé avec succès toutes les étapes : ministères de la Recherche scientifique et de l’Environnement, ANVREDET. Avec ce nouveau procédé, normalement l’Algérie devrait économiser plusieurs millions de dollars en traitant les PCB sur place au lieu de les envoyer à l’étranger.

    S. C. : Il faut d’abord savoir que le processus d’envoi de nos déchets de PCB (huiles askarels) coûte très cher. Et qu’à chaque étape, y compris les démarches administratives prévues par la Convention de Bâle, l’Algérie doit débourser des sommes importantes en devises. En particulier pour souscrire la police d’assurance indispensable pour ces déchets spéciaux à exporter pour traitement, le transport et le droit de passage dans chaque commune française (puisque le traitement est fait en France) que traversent les PCB. Alors que si l’opération est réalisée ici, avec un incinérateur de grade 3 tel que le propose M. Haouam, nous gagnerons de l’argent et de l’expertise dans le domaine. Le même incinérateur peut également servir pour le traitement des stocks de médicaments périmés et autres déchets spéciaux qui nécessitent une incinération.



    Combien cela coûterait-il localement ?

    H. N. : Au lieu de 8 millions de dollars prévus, cela coûterait 4 millions de dollars pour l’ensemble du stock des PCB en Algérie.



    Avez-vous reçu une réponse de la part du ministère de l’Environnement pour le four à traitement de PCB et votre machine à traiter les eaux usées de l’ued El-Harrach ?

    H. N. : Non, aucune. Ils ne daignent même pas me répondre. J’ai été prié de sortir du ministère de l’Environnement.

    S. C. : Une unité de traitement des eaux proposée par une entreprise française coûte environ 4 millions de dollars. Alors que M. Haouam est parti beaucoup plus loin puisqu’il a introduit des paramètres de pollution industrielle. De plus, le produit, en terme de rentabilité énergétique, est très économique. En terme de capacités de traitement, la petite station de M. Haouam peut faire largement plus que ce qui est proposé par les étrangers et à moindre coût.

    Nous sommes également en train de réfléchir à d’autres procédés de traitement des déchets spéciaux comme les déchets de zinc de Ghazaouet, de mercure de l’usine de Azzaba, etc.

    Abdelkader Djalil
    21 juin 2006 Les Débats
    Si vous ne trouvez pas une prière qui vous convienne, inventez-la.” Saint Augustin

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    • #3
      Quel gachis...

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      • #4
        Eau potable à Oued El Harrach

        Qui serai prêt à y goûter ?
        ________________________________________________
        Eau potable à Oued El Harrach
        Journal Liberté (24/06/2006)

        Un inventeur algérien, Haouam Noureddine, spécialiste dans les fours industriels, propose des techniques de traitement des eaux usées de Oued El Harrach (Alger) par des filtres chimiques pour obtenir une eau potable.

        M. Haouam, qui a travaillé en Allemagne et dans la plupart des pays arabes, a consacré à cette invention 5 ans de recherches. « Nous avons tous les moyens technologiques pour prendre en charge le traitement de Oued El Harrach et le transformer en eau potable », réaffirme le chercheur algérien, ingénieur en mécanique et en technologie. M. Haouam a été reçu par le ministre des Participations et de la Promotion des investissements, Hamid Temmar, qui a sollicité son collègue de l’Aménagement du territoire et de l’Environnement, Chérif Rahmani, pour mettre en application cette invention. Cependant, M. Haouam affirme qu’aucune suite n’a été donnée à ce jour pour cette invention. « Il y a absence de dialogue entre l’Association des inventeurs et le ministère de l’Environnement », dira M. Haouam. Notre interlocuteur fait état, par ailleurs, de 9 millions de brevets d’invention répertoriés en Algérie depuis 1967. 280 000 inventeurs algériens ont quitté le pays qui n’en compte aujourd’hui que 7000. Les inventeurs algériens ont créé 10 sociétés savantes pour la mise en application de leurs inventions. A signaler que le département de Chérif Rahmani a opté pour la technologie japonaise pour prendre en charge le traitement de Oued El Harrach.
        Le bon sens est la chose la mieux partagée du monde... La connerie aussi - Proverbe shadokien

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        • #5
          @zek

          Bonjour

          je viens de lire le poste (pas en entier bien sur )
          mais ce que je peux vous dire c'est que des inventeurs y'en a en Algerie ,
          moi je les appélerai plutot innovateur !!! récemment et plus précisement le 12 juin , l'école nationale polytechnique d'Alger a organisé le 3éme concours de l'innovation !!! et croyez moi de l'innovation y'en avait !!!!
          et y'en a beaucoup chez qui j'ai déceler un esprit inventeur et à tout cela je souhaite bon courage !!

          merci
          lila

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          • #6
            Lila

            On sait tous que nous avons des cerveaux en Algérie mais qui va acheter leur brevet et leur offrir un pont d'or ?????????
            Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

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            • #7
              @ zwina
              Bonjour

              Lors du coucours dont j'ai parlé dans mon précedent message, bcp de DG et PDG de grandes entreprises ( dont je ne peux citer les noms ) etaient présent !! il y'avais méme des sociétés à capital risque qui proposaient de l'aide à ces futur inventeurs!!!!!

              donc faut garder espoire

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              • #8
                Exite-t-il Des Inventeurs En Algerie?

                A la lecture du forum "Existe-t-il des inventeurs en Algérie" mon seul ajout à ce forum c'est que des Algériens expatriés pour ne pas dire exilés sont à l'origine d'innovations combien salvatrices pour ne citer entre autres que l'IRM "scanner" dont le père de sang est un Algérien aujourd'hui parton de la recherche médicale aux Etats unis.

                Devant le silence et l'ignorance opposées à l'intelligence de nos innovateurs et à d'autres dans leur propre pays alors que nous sommes plus écoutés ailleurs il n'y a qu'une seule issue c'est d'opposer la pérsévèrance et le regroupement de tous les inventeurs-innovateurs autour d'une GIE "Groupement d'Interet Economique" ..Les sociétés étrangères sont mieux reçues attractives à obtenir des marchés elles offrent probablement ce que l'inventeur Algérien ne peut jamais offrir ...! Je préfère m'arreter là.....

                JE SUIS UN INNOVATEUR établis aux Etats unis comme au Canada et aussi en Europe J'ai offert mon invention aux miens depuis des années ..J'ai insisté et supplier pour implanter ma technologie sans réponse à ce jour de tous les ministères et organismes concernés en Algérie ..

                J'ai réussi à le faire sur tous les continents y compris africain partout dans le monde impossible de le realiser CHEZ SOI..!! Combien mon concept pourrait etre utile à la protection de l'environnement et à l'insertion de jeunes chomeurs par l'activité économique créant anisi des centaines d'emplois en Algérie.


                Ma seule réponse à cette fatalité que l'on nous impose à tous c'est de lancer par ce forum l'offre d'un équipement GRATUIT et une formation technique GRATUITE en Algerie à DEUX candidats au minimum par wilaya. Je dis bien un équipement offert GRATUITEMENT parceque le financement des micro entreprises et l'aide aux jeunes est une pure utopie aux communs des Algériens et un grand maquis infranchissable à un grand nombre de nos compatriotes l'investissement n'est nullement philantropique de ma part l'équipement sera autofinancé par les produits consommables / renouvelables en somme par une relation pérènne de GAGNANT-GAGNANT ce que l'on appelle dans le monde de l'entrepreunariat LIBRE du WIN-WIN.
                Dernière modification par MECHARED, 29 juin 2007, 18h24. Motif: PLUS EXPLICITE

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