Larbi Ould Khelifa devrait être élu, samedi 26 mai, président de l’Assemblée populaire nationale (APN). Selon nos informations, M. Ould Khelifa, qui a conduit la liste FLN à Alger, sera l’unique candidat de son parti à ce poste.
La décision a été prise ce vendredi à Alger lors d’une réunion de responsables du parti. Le président de l’APN devrait être élu au lendemain de l’installation, samedi, de la nouvelle APN. Le candidat bénéficie du soutien du RND. Ahmed Ouyahia, qui a réuni ce vendredi le Conseil national du RND, a demandé aux députés de son parti de voter en faveur d’Ould Khelifa. Selon nos sources, Abdelaziz Belkhadem a informé les membres du Bureau politique de la décision. Selon une source présente à la réunion, le secrétaire général du FLN a clairement expliqué que ce choix était celui du président de la République. Après cette annonce, Rachid Haraouabia a quitté la réunion « furieux ». Le ministre de l’Enseignement supérieur était, il y a quelques jours encore, parmi les favoris pour la présidence de l’APN. Après la réunion du Bureau politique, Abdelaziz Belkhadem a réuni les députés FLN.
Au FLN, Larbi Ould Khelifa, également président du Haut Conseil de la langue arabe, est considéré comme un homme consensuel. Discret et effacé, il fait l’unanimité au sein du parti : les redresseurs et les frondeurs du Comité central lui font confiance. « Larbi Ould Khelifa est l’homme qu’il faut pour la présidence de l’APN. C’est une personnalité consensuelle qui rassemble toutes les sensibilités de l’APN dans le contexte actuel », expliquait mercredi 23 mai Boudjemâa Haïchour, chef de file des frondeurs du Comité central.
Lors des différents conflits qui ont secoué le FLN ces dernières années – départ d’Ali Benflis, mouvement de redressement contre Belkhadem, fronde au Comité central… –, il n’avait pas pris position. Mais ses relations avec Abdelaziz Belkhadem ne sont pas très bonnes. Lors du congrès du parti, il a été exclu du Comité central par le secrétaire général du parti.
Sa désignation à la tête de la liste FLN à Alger aux dernières législatives avait suscité l’étonnement. La place était très convoitée par plusieurs ténors du parti, notamment le président de l’APN sortante, Abdelaziz Ziari, qui a dû y renoncer à la dernière minute.
Achira Mammeri et Amrane Bacha
La décision a été prise ce vendredi à Alger lors d’une réunion de responsables du parti. Le président de l’APN devrait être élu au lendemain de l’installation, samedi, de la nouvelle APN. Le candidat bénéficie du soutien du RND. Ahmed Ouyahia, qui a réuni ce vendredi le Conseil national du RND, a demandé aux députés de son parti de voter en faveur d’Ould Khelifa. Selon nos sources, Abdelaziz Belkhadem a informé les membres du Bureau politique de la décision. Selon une source présente à la réunion, le secrétaire général du FLN a clairement expliqué que ce choix était celui du président de la République. Après cette annonce, Rachid Haraouabia a quitté la réunion « furieux ». Le ministre de l’Enseignement supérieur était, il y a quelques jours encore, parmi les favoris pour la présidence de l’APN. Après la réunion du Bureau politique, Abdelaziz Belkhadem a réuni les députés FLN.
Au FLN, Larbi Ould Khelifa, également président du Haut Conseil de la langue arabe, est considéré comme un homme consensuel. Discret et effacé, il fait l’unanimité au sein du parti : les redresseurs et les frondeurs du Comité central lui font confiance. « Larbi Ould Khelifa est l’homme qu’il faut pour la présidence de l’APN. C’est une personnalité consensuelle qui rassemble toutes les sensibilités de l’APN dans le contexte actuel », expliquait mercredi 23 mai Boudjemâa Haïchour, chef de file des frondeurs du Comité central.
Lors des différents conflits qui ont secoué le FLN ces dernières années – départ d’Ali Benflis, mouvement de redressement contre Belkhadem, fronde au Comité central… –, il n’avait pas pris position. Mais ses relations avec Abdelaziz Belkhadem ne sont pas très bonnes. Lors du congrès du parti, il a été exclu du Comité central par le secrétaire général du parti.
Sa désignation à la tête de la liste FLN à Alger aux dernières législatives avait suscité l’étonnement. La place était très convoitée par plusieurs ténors du parti, notamment le président de l’APN sortante, Abdelaziz Ziari, qui a dû y renoncer à la dernière minute.
Achira Mammeri et Amrane Bacha
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