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144 cadres du FFS interpellent Aït Ahmed

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  • #31
    qui dit analyse, dit connaitre les tenants et aboutissants de la donne dans les haute sphere du pouvoir. je constate que tout ce qui se dit ni que cacophonie. le seul but est de mettre des obstacles a n'importe quelle initiative.
    Un des défauts de certains politiciens, et d'être un peu trop facillement habités de certitudes. C'est d'autant plus grave, que la politique est l'art du possible, l'art du consensus, l'art de gérer le mouvement, l'art d'identifier les priorités, l'art de faire bouger les lignes. L'idéologie dans tout ça, pire, les certitudes sont très dommageables dans ce métier, surtout quand on se croit habité par une main divine, et pire qu'on croit comprendre les tenants et aboutissants des réalités du jours.

    Je crains, et je me permets de faire un jugement de valeur, que en politique Monsieur, vous avez encore certaines choses à apprendre...
    Dernière modification par ott, 30 mai 2012, 10h08.
    Othmane BENZAGHOU

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    • #32
      Un des défaut de certains politiciens, et d'être un peu trop facillement habités de certitudes. C'est d'autant plus grave, que la politique est l'art du possible, l'art du consensus, l'art de gérer le mouvement, l'art d'identifier les priorités, l'art de faire bouger les lignes. L'idéologie dans tout ça, pire, les certitudes sont très dommageables dans ce métier, surtout quand on se croit habité par un main divine, et pire qu'on on croit comprendre les tenants et aboutissants des réalités du jours.
      il faut donner au FFS sa vraie dimension. c'est un vieux parti certe, mais il n'a jamais exercé le pouvoir de façon continue. sa crédibilité tien de son slogan clair et net "democratie et justice sociale". la question des oppositions et querelles entre cadres est insignifiante parce que personne ne peut prétendre avoir fait des resultats palpable depuis les evenements de 88.

      Je crains, et je me permets de faire un jugement de valeur, que en politique Monsieur, vous avez encore certaines choses à apprendre...
      je ne prétend pas tout connaitre.

      en tant que militant de base du FFS j'ai toujours défendu l'idée d'utiliser les RDV électorales comme tribunes pour transmettre les valeurs du parti. mes anciens ecrits dans ce forum témoignent de ça.
      There's nothing wrong with being shallow as long as you're insightful about it.

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      • #33
        Ali Laskri : «Le secrétariat national ne se laissera pas détourner de l’essentiel» Ali Laskri : «Le secrétari

        @born hittiste: Relisez svp cet entretien
        - Le FFS revient à l’APN après deux législatures boudées. Qu’est-ce que cela représente pour votre parti ?

        Tout d’abord, appelons les choses par leur nom. Nous n’avons pas «boudé» mais boycotté les deux législatures précédentes. Aujourd’hui, nous entamons une nouvelle étape avec les défis qu’elle pose. Sans vouloir refaire tout le débat, je rappelle que nous avons expliqué que nous participions parce que tout allait mal et non parce que tout allait bien. Je rappelle aussi que la participation «tactique» du FFS est liée au «contexte» national et international et qu’elle a toujours comme but fondamental la remobilisation politique du parti et de la société.
        En ce qui nous concerne, la problématique politique dépasse la problématique électorale. Il s’agit de construire un consensus politique le plus large possible pour préserver la souveraineté du pays, restaurer son autonomie de décision et aussi promouvoir la citoyenneté et la démocratie. Ce consensus politique devra être assez fort pour permettre la refondation démocratique et la stabilisation des institutions nationales. En fait, il s’agit de redonner un sens à la parole et à l’action politiques et de faire reculer toutes les violences, quelles qu’en soient les formes et de chercher ensemble une vraie issue à la crise. Nous pouvons nous en sortir, si nous nous en donnons les moyens. Notre retour à l’Assemblée est avant tout un moyen de rendre plus visible et, pourquoi pas, plus efficace le travail que nous menons inlassablement dans la société.
        - Pourquoi le choix «tactique» de la participation du FFS aux législatives suscite-t-il autant de débats ?

        Permettez-moi un mot sur l’importance que nous accordons au débat dans le parti.
        Nous avons toujours pris nos décisions après en avoir débattu avec nos militants, qui sont d’une extrême exigence si ce n’est d’une extrême vigilance. Nous l’acceptons parce que c’est la preuve de la vitalité de notre appareil et de nos instances. Nous estimons que c’est ce qui fait la force du FFS. Cette fois-ci, nous avons tenu à faire un saut qualitatif en associant nos partenaires dans la société lors d’un processus préparatoire qui a duré plus d’un mois avant la tenue de notre convention. Ce processus a permis au conseil national du parti de trancher.
        Effectivement, la difficulté de l’exercice réside dans le fait qu’il n’est pas évident de faire admettre un choix «tactique» qui ne modifierait pas, à lui seul, de façon significative les donnes politiques dans le pays, d’autant qu’il était illusoire de penser que l’élection allait être ouverte.
        - Le FFS peut-il intégrer le gouvernement ?

        La formation, voire la participation à un gouvernement est à mettre en corrélation avec une volonté et des mesures politiques. Pour le moment, et je vais encore insister, notre priorité est la remobilisation politique du parti et de la société.
        La réhabilitation du politique ne rime pas forcément avec radicalité politique, semble dire aujourd’hui le FFS à l’opinion…
        Je crois qu’il faut voir les choses autrement. La vraie radicalité politique, la réhabilitation du politique, c’est répondre à la nécessité de construire un vrai rapport de forces en faveur de l’ouverture et de la démocratisation. L’attitude déclamatoire a fait son temps, les Algériennes et les Algériens n’y sont plus sensibles.

        - On parle de crise au sein du FFS. Qu’en est-il ?

        Essayons de voir clair. Est-ce notre participation aux élections législatives qui pose problème ? A l’évidence non, le conseil national du parti a voté la participation à une écrasante majorité. Est-ce la constitution de la commission nationale de choix des candidatures et de la commission de recours qui a été décriée ? Non, cela s’est fait dans le strict respect des statuts du parti et elles ont été avalisées par le Conseil national. Est-ce le choix des listes électorales et surtout les classements des candidates et des candidats qui ont été contestés ? Certainement, et c’est parfaitement compréhensible.
        Ce qui l’est moins et qui est parfaitement condamnable, c’est de s’autoriser de mener un travail fractionnel et une campagne contre le parti et sa direction politique. Pour tout dire, la campagne électorale a permis aux militants de s’investir totalement dans ce qu’ils veulent faire, à savoir le combat politique.
        Elle leur a permis de reprendre confiance en eux-mêmes, en leur parti et en leurs capacités d’intervention sur le terrain. Ils ont su renouer des liens politiques solides avec la population. Ils ont pu mesurer combien l’audience et la crédibilité du FFS dans la société étaient fortes. Pour beaucoup d’adversaires du parti, c’est cela qu’il faut détruire, c’est cet élan qu’il faut briser. Et ils s’y sont employés par tous les moyens. Sans succès. Aujourd’hui, dans le parti, certains mécontents se transforment de manière irresponsable en alliés objectifs de ces adversaires. On ne peut pas l’accepter, même pas le tolérer.
        Le FFS a déjà fait face à des crises de la même nature ; il a toujours fait face à l’adversité, il continuera la route qu’il s’est tracée depuis sa fondation.

        - Le président du FFS a demandé des sanctions fermes contre des responsables du parti. De qui s’agit-il ? Que leur reproche-t-on et quelles sanctions seront appliquées à leur encontre ?

        Vous comprendrez que je ne peux pas répondre à vos questions de manière précise pour le moment. Les différentes instances du parti font leur travail dans la sérénité, selon leurs champs de compétences. La base militante est impatiente de voir les responsables qui ont failli et qui ont fait campagne contre le parti sanctionnés de manière exemplaire, mais nous sommes confiants qu’elle comprendra que le temps politique a ses exigences. Les décisions seront annoncées au moment voulu.
        En ce qui concerne le secrétariat national, il ne se laissera pas détourner de l’essentiel, à savoir la mise en place du dispositif du parti pour la prochaine étape politique à travers tout le territoire national. Nous en avons la volonté et les moyens, nous devons maintenant apprendre à maîtriser notre temps et à rationaliser notre travail et nos efforts.

        - Ces nouveaux contestataires accusent, pour certains, la direction du parti de compromission avec le pouvoir. On parle de «tentative de normalisation» du parti. Quel est votre commentaire ?

        Personne dans le parti n’assume publiquement une telle accusation. Pour ce qui est des tentatives de normalisation, toutes les directions du parti ont eu à subir ces accusations, qu’en reste-t-il ? Au final, seuls les actes et les positions politiques permettent les décantations et les évaluations.

        - Pensez-vous que le malaise qui traverse actuellement le parti aura des incidences sur sa vie et sur sa participation aux prochaines élections locales ?

        Ce malaise est passager. Les polémiques s’apparentent à des combats d’arrière-garde. Je pense au contraire que les élections locales seront l’occasion de capitaliser et de démultiplier les avancées réalisées lors des élections législatives.
        C’est la mission à laquelle mon secrétariat ainsi que toutes les structures du parti vont s’atteler. Notre espoir est de voir que le FFS exploitera les élections locales pour renforcer son audience et son implantation à travers le pays.

        Source:EL Watan du 30/05/2012
        Dernière modification par Belaidsla, 30 mai 2012, 10h33. Motif: Ajouter la source.

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        • #34
          il faut donner au FFS sa vraie dimension. c'est un vieux parti certe, mais il n'a jamais exercé le pouvoir de façon continue. sa crédibilité tien de son slogan clair et net "democratie et justice sociale". la question des oppositions et querelles entre cadres est insignifiante parce que personne ne peut prétendre avoir fait des resultats palpable depuis les evenements de 88.
          Avoir comme seul programme électoral, "democratie et justice sociale" est passablement pauvre, d'autant plus que beaucoup de partis qui se réclament démocratiques sont loins de le pratiquer ne serait ce qu'en interne, et que la justice sociale est un concepte dont les contours sont très larges et difficle à borner.

          Je ne suis pas politicien, mais un commentateur, comme beaucoup ici, de l'actualité national. Personne n'est dans le secrêt des dieux, et ne peut claironner la vérité absolue sur les réalités politiques actuelles, même pas des imminents membres des gouvernants actuels. J'ai trouvé ta façon de prétendre "connaitre les tenants et aboutissants de la donne dans les haute sphere du pouvoir" assez surprenante, car ce qui compte finalement, c'est l'analyse de la réalité politique, et établir une stratégie de changement réaliste permettant l'avancé de ce pays, et pas décortiquer les faits et gestes de X ou Y, comme adorent le faire nos chers journalistes. L'exercice est loin d'être une science exacte, et est loin d'être facile, et l'expérience de Ait Ahmed, qui a su définir les priorités et établir une stratégie, à mon sens, est un véritable attout pour le FFS.

          Certains jeunes loups, qui n'ont à leurs actifs, qu'un pacif militant, un discours politicien jonché de bonnes intentions, se complaisant dans le confort intellectuel le plus absolu, devraient éviter les erreurs de jeunesse que tout nos pères révolutionaires ont accomplis avant eux, tous pétris de bonnes intentions, et un peu plus écouter certains ainés, accusé de tout les noms, dès qu'ils sortent d'un certain confort intellectuel, tellement facile...
          Othmane BENZAGHOU

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          • #35
            Malaise au FFS

            @ott
            Entierement d'accord avec vos propos d'ailleurs voici la déclaration de Karim Tabou ancien secretaire général du FFS et ce n'est des nouveaux venus qui vont prétendre le contraire.
            __________________________________________________ _______________
            Je constate, comme beaucoup de militants et cadres du parti, que la direction actuelle du parti adopte une attitude de mépris et de menace à l’encontre des militants qui ont eu le courage de soulever des interrogations politiques.

            Le malaise n’est pas réductible à un simple mécontentement de cadres mal ou non classés dans les listes électorales, il s’agit bel et bien d’une dérive politique d’une direction qui s’est alignée et s’est rendue complice avec le pouvoir en place.

            Pour ne citer que le cas des élections législatives du 10 mai, toute l’opinion publique, les observateurs, les journalistes et même la CNSEL ont relevé de graves irrégularités, des dépassements et parfois même des bourrages d’urnes.

            Face à tout cela, la direction du FFS s’est confinée dans un silence incompréhensible et troublant. Pis encore, au lendemain de la validation de la fraude par le Conseil constitutionnel, la direction du FFS, au lieu de dénoncer les marchandages et les arrangements du sérail, n’a pas trouvé de mieux que d’exprimer sa totale satisfaction.

            Un vrai militant du FFS ne peut accepter les pratiques de fraude et de corruption ; le FFS aurait marqué l’histoire politique de ce pays s’il avait refusé de prendre des sièges qui lui sont attribués en dehors du suffrage universel. A l’exception des sièges objets de recours sérieux et fondés (Boumerdès et Constantine), le reste n’est que bonus.

            Sur un autre plan, au lieu de répondre aux doléances des militants et des cadres du parti qui demandent l’ouverture d’un débat transparent, au lieu de convoquer les instances habilitées à faire les évaluations nécessaires, la direction nationale procède par des méthodes de police en brandissant les menaces de radiation et de sanction contre toute voix discordante.

            Une véritable chasse à l’homme est prévue dans le parti, la finalité étant d’éjecter les militants et militantes cadres dont la radicalité de leur position envers le pouvoir est connue de tous. N’est-ce pas là un message en direction des «services» pour les assurer que le plan s’exécute
            ?

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            • #36
              Avoir comme seul programme électoral, "democratie et justice sociale" est passablement pauvre, d'autant plus que beaucoup de partis qui se réclament démocratiques sont loins de le pratiquer ne serait ce qu'en interne, et que la justice sociale est un concepte dont les contours sont très larges et difficle à borner.
              ne me faite pas dire ce que je n'ai pas dit. l’idéologie du ffs a pour reference l'internationale socialiste, sociale democrate dans son volet economique et nationaliste par l'apport historique de son president. tous ceux qui adherent a cette ligne font partis du ffs. pour appliquer ce programme electoral comme tu le dit, il suffit pas d'avoir un appareil avec des cadres qui n'ont jamais exercés des haute fonctions, leurs seul merite c'est d'accompagner le parti dans ses multiples boycott.

              Certains jeunes loups, qui n'ont à leurs actifs, qu'un pacif militant, un discours politicien jonché de bonnes intentions, se complaisant dans le confort intellectuel le plus absolu, devraient éviter les erreurs de jeunesse que tout nos pères révolutionaires ont accomplis avant eux, tous pétris de bonnes intentions, et un peu plus écouter certains ainés, accusé de tout les noms, dès qu'ils sortent d'un certain confort intellectuel, tellement facile..
              nos intellectuels doivent aussi faire leurs mea culpa. 50 ans d'independance 50 ans de lacheté. c'est a cause d'eux aussi que les jeunes s'immolent. avec leurs plumes ils n'arrivent pas a décelé les vrais problemes des algeriens. alors comment veux tu qu'un parti politique confiné dans un perimetre geographique determiné par le pouvoir peut il renverser la tendance.
              There's nothing wrong with being shallow as long as you're insightful about it.

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              • #37
                @Belaidsla

                Je trouve cette sortie d'un ancien SG du FFS, très désolante, que je métrais plutôt sur le dos de son limogeage, son remplacement par l'actuelle direction, de sa fougue de jeune premier, pour ne pas dire son innexpérimentation politique. Ce n'est pas étonnant au vu de son CV...
                Othmane BENZAGHOU

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                • #38
                  PASSIF et ACTIF.

                  @ott
                  C’est évident chez nous, lorsque quelqu’un se démarque et diverge d’une ligne de conduite, on lui fait ressortir ses antécédents.
                  Que je sache monsieur Tabbou même s’il est limogé comme vous le dites, il n’a pas pour autant quitté sa conviction politique et sa ligne de conduite est demeurée la même.
                  Je vous rappelle seulement qu’a chaque événement défavorable du FFS dont il s’est senti responsable, il déposait en bon et due forme sa démission. Rappelez vous et vous ne pouvez que convenir qu’il possédait la pleine maîtrise en qualité de secrétaire général associé à de bonnes capacités d’analyses et de synthèses.
                  Il faut rendre à l’évidence que lorsque 150 cadres du parti sont résolument opposés aux démarches conclues par le secrétaire actuel , on ne peut que prendre en considération leur revendication.

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                  • #39
                    ne me faite pas dire ce que je n'ai pas dit. l’idéologie du ffs a pour reference l'internationale socialiste, sociale democrate dans son volet economique et nationaliste par l'apport historique de son president. tous ceux qui adherent a cette ligne font partis du ffs. pour appliquer ce programme electoral comme tu le dit, il suffit pas d'avoir un appareil avec des cadres qui n'ont jamais exercés des haute fonctions, leurs seul merite c'est d'accompagner le parti dans ses multiples boycott.
                    Le FLN se réclame de la même ligne politique, de la même manière que beaucoup d'autre formations politiques algériennes. le FLN fait aussi partie de l’international socialiste, est malgré ses insuffisances un terreau de nationaliste, et ne l'a pas empêché de commettre des erreurs grave dans l'exercice du pouvoir.

                    J'espère que le FFS pourra être mieux inspiré dans l'exercice du pouvoir.

                    nos intellectuels doivent aussi faire leurs mea culpa. 50 ans d'independance 50 ans de lacheté. c'est a cause d'eux aussi que les jeunes s'immolent. avec leurs plumes ils n'arrivent pas a décelé les vrais problemes des algeriens. alors comment veux tu qu'un parti politique confiné dans un perimetre geographique determiné par le pouvoir peut il renverser la tendance.
                    Je trouve assez gonflé que ceux qui ont toujours pratiqué la politique de la chaise vide, souvent réfractaires à apporter leur pierre dans la construction nationale depuis 50 ans, accusant tout ceux qui ont contribué à cette construction de traîtres, voir de harkis de système, de lâcheté ou de démission face à leur responsabilité.

                    Les intellectuels ne sont pas une caste, mais partie prenante de la société, des affres qui la secoue, de ses insuffisances, de ces érements... Un intellectuel, dans le sens large, est celui qui a accompli un cycle d'étude supérieur avec succès, ce qui finalement aujourd'hui, concerne beaucoup d'algériens. L'intelligenzia, correspond à ceux qui excellent dans leur domaine d'expertise, voir ceux qui sont capable de transversalité, dans l'analyse des problèmes et e les réponses à y apporter.

                    La dualité entre le politique et le technocrate n'est pas une spécialité algérienne, même si en Algérie, les politiques depuis l’indépendance, caractérisés par une pauvre légitimité technique, se sont toujours méfiés des techniciens, leur ayant toujours octroyé des rôles secondaires, voir marginalisé et combattu pour d'autres. Je ne vais pas dans ce cadre pointer le doigt sur X ou Y comme seul responsable des problème dans lesquels se débat notre pays, même si des pesanteurs réelles peuvent être identifiés et que certains sont par statut plus responsables que d'autres.

                    L'ensemble des algériens sont les acteurs de leurs avenirs, et aussi responsables de la situation de ce pays.
                    Othmane BENZAGHOU

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                    • #40
                      @ott
                      C’est évident chez nous, lorsque quelqu’un se démarque et diverge d’une ligne de conduite, on lui fait ressortir ses antécédents.
                      Que je sache monsieur Tabbou même s’il est limogé comme vous le dites, il n’a pas pour autant quitté sa convictions politique et sa ligne de conduite est demeurée la même.
                      Je vous rappelle seulement qu’a chaque événement défavorable du FFS dont il s’est senti responsable, il déposait en bon et due forme sa démission. Rappelez vous et vous ne pouvez que convenir qu’il possédait la pleine maîtrise en qualité de secrétaire général associé à de bonnes capacités d’analyses et de synthèses.
                      Il faut rendre à l’évidence que lorsque 150 cadres du parti sont résolument opposés aux démarches conclues par le secrétaire actuel , on ne peut que prendre en considération leur revendication.
                      En politique, l'exercice de définir des bouc émissaires est assez répondu. Que je sache, la décision de limoger Tabbou et celle de nommer l'actuel direction a été prise par Ait Ahmed. Il ne l'a pas fait pour sanctionner l'ancien SG du FFS, mais pour mettre en place une nouvelle stratégie politique. Qu'un parti politique soit traversé par des courants de pensés différents, quoi de plus normal, c'est même salutaire afin d'éviter la pensée unique, mais que des courants, s'approprient la vertu, traitent les autres de compromission, de traîtrise, c'est une étape gravissime qui mérite une réponse adéquate, la lettre de Ait Ahmed, en est un élément....
                      Othmane BENZAGHOU

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                      • #41
                        La guerre des tranchées s’exacerbe au FFS.

                        @ott
                        AVEC COMME RESULTAT:

                        Les lignes de clivage entre les deux camps qui s’opposent au sein du parti sont telles qu’il est difficile d’imaginer un dénouement sans dégâts.
                        Participation très controversée aux législatives du 10 mai, large contestation des choix de candidats à la députation, menace d’exclusion contre des militants et cadres du parti et accusation de sa direction de compromission avec le pouvoir. Des attaques et contre-attaques au vitriol. Plus que jamais, le FFS vit une des crises les plus aiguës de son histoire. Après 50 ans d’opposition radicale au régime, la question de son devenir est sérieusement posée. Le FFS qui, depuis sa création, est resté sur une ligne d’opposition à l’égard du pouvoir politique, est vertement accusé de compromission. Des cadres, et pas des moindres, dénoncent un «deal» concocté entre l’appareil du parti avec des cercles du pouvoir.
                        «Personne dans le parti n’assume publiquement une telle accusation», répond le premier secrétaire national du parti, Ali Laskri. Dans les médias pourtant, des cadres s’expriment pour l’«assumer publiquement». Le bras de fer est en train d’atteindre un point de non-retour. La crise, qui couve au sein du parti depuis des années, a refait surface et de manière violente dès l’annonce de la participation aux législatives du 10 mai. Un choix qui a dérouté de nombreux cadres et militants du FFS. Si certains se sont pliés à la discipline «exigée», d’autres ont publiquement exprimé leur désaccord. Le choix des candidatures à la députation, sensible par définition, a encore exacerbé les divergences.
                        En pleine campagne électorale, pas moins de 150 cadres et militants avaient attiré l’attention du président du parti, Hocine Aït Ahmed, sur «un risque de normalisation qui pèse sur le FFS». Dans une lettre qui lui a été adressée le 28 avril dernier, les rédacteurs ont clairement signifié que les recommandations du président du parti «sont foulées aux pieds et que l’opportunité de remettre du mouvement dans le statu quo s’est rapidement évaporée. La démobilisation est sans précédent». Ils parlent «d’une mainmise sur le parti par une équipe à l’opposé de sa ligne stratégique qui vise à l’inscrire dans un processus de normalisation pour atteindre des objectifs inavoués».
                        L’attitude – plutôt le silence – du parti après l’annonce des résultats des législatives en a dérouté plus d’un, alors que par le passé, le FFS ne ratait aucune occasion pour monter au front et vilipender les pratiques du pouvoir. Il est loin des poussées d’adrénaline habituelles du plus vieux parti d’opposition. Ali Laskri, qui avait pourtant promis une réaction ferme, s’est curieusement satisfait du verdict de l’institution de Tayeb Belaïz. La sortie de Hocine Aït Ahmed a été exclusivement consacrée aux questions internes, appelant à des sanctions «exemplaires» à l’encontre des cadres s’étant rendus coupables d’un travail de «sape et de sabotage» lors des législatives. Des têtes à couper.
                        Cinq jours auparavant, le premier secrétaire fédéral de Béjaïa, Farid Khellaf, a été suspendu de son poste par Ali Laskri, prétextant son «inertie durant la campagne électorale». Un grief que rejette le concerné. «Je me suis investi pleinement dans la campagne. Ce qui est mis en cause est le fait que nous nous sommes élevés contre des pratiques antidémocratiques et un discours méconnaissable du parti», a regretté Farid Khellaf. Les membres du conseil fédéral de Béjaïa se sont opposés à la décision de la direction du parti en exigeant la réintégration de leur camarade. Fait inédit dans l’histoire du parti. D’autres cadres du parti, en rupture de ban avec la direction, redoutent eux aussi «des châtiments exemplaires». L’ancien premier secrétaire national, Karim Tabbou, est dans le collimateur de l’appareil du parti.
                        Cependant, la riposte s’organise. Des sources font état de concertations entre de nombreux militants et autres cadres pour «préserver l’autonomie du FFS». Dans un entretien à El Watan, Ali Laskri avertit que «le secrétariat national ne se laissera pas détourner de l’essentiel, à savoir la mise en place du dispositif du parti pour la prochaine étape politique à travers tout le territoire national».
                        Entrée au gouvernement : rumeur ou option sérieuse ?
                        De l’avis d’observateurs de la scène politique nationale, le champ sémantique du FFS a remarquablement «évolué» en abandonnant la tonalité radicale de son discours traditionnel. Durant la campagne électorale, il a adopté une grille d’analyse selon laquelle le pays est guetté par une menace extérieure, que seule une participation massive aux élections pourrait «éviter à l’Algérie une catastrophe». En reprenant à son compte des éléments du langage officiel, le FFS ne présageait-il pas d’un changement de cap stratégique ? Intégrer le futur gouvernement, option plausible ou simple intox ? Officiellement, le parti n’assume pas publiquement un tel choix. Or, Ali Laskri ne ferme pas totalement la porte.

                        «La participation à un gouvernement est à mettre en corrélation avec une volonté et des mesures politiques», répond le premier responsable du FFS. La question n’est plus un tabou, en somme. On spécule même sur le casting du FFS pour le prochain gouvernement. Les noms de Mohand Amokrane Chérifi et de Mostefa Bouchachi reviennent avec insistance. Mais au sein du parti, cette éventualité ne semble pas faire consensus. «Il n’est pas possible que le FFS fasse partie du gouvernement. Sinon, ce n’est plus un parti d’opposition», fulmine un poids lourd parmi les députés du parti, dont le nom est cité également comme probable ministrable.
                        En somme, les lignes de clivage entre les deux camps qui s’opposent au sein du FFS sont telles qu’il est peu probable d’imaginer un dénouement sans dégâts. Une autre crise que le parti de l’historique Hocine Aït Ahmed risque de mal négocier.

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                        • #42
                          Je trouve assez gonflé que ceux qui ont toujours pratiqué la politique de la chaise vide, souvent réfractaires à apporter leur pierre dans la construction nationale depuis 50 ans, accusant tout ceux qui ont contribué à cette construction de traîtres, voir de harkis de système, de lâcheté ou de démission face à leur responsabilité.
                          tu as defini le vrai clivage entre ceux qui veulent avancer vers l'avant avec les moyens du bord quitte a laisser des plumes et ceux qui ont peur de la loi de l'urne, non pas a cause de la fraude ou de la manipulation, mais parce qu'ils se sentent incapable de gerer une nouvelle situation ou ils sont acteurs responsables.
                          There's nothing wrong with being shallow as long as you're insightful about it.

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                          • #43
                            @Belaisda

                            Quand on a été abreuvé pendant des décénies à l'opposition radicale, considérant que c'est la voie suprème permettant l'aboutissement des revendications, il est très déficile de changer de stratégie, et d'aller vers une stratégie d'engagement actif dans la vie politique. Les adeptes du fuits pourris, sont mis à défauts aujourd'hui, pas seulement par le peu de résultats de cette stratégie, mais pire, par une réalité politique d'aujourd'hui qui fait que la majorité d'algériens souhaite un changement en douceur. Certains excités ne peuvent pas comprendre l'évolution de la maturité politique des algériens...
                            Othmane BENZAGHOU

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                            • #44
                              @ott et la maturité politique

                              Rapport CNISEL (71 pages)adopté à la majorité sur les PV contradictoires et des morts qui votent
                              Extrait expurgé:
                              Cela s’est répercuté directement sur les résultats du parti. « Le procès verbal établi après le dépouillement des bulletins dans la commune d’Oum Ali, à Mila, donne les résultats suivants : nombre d’électeurs inscrits, 3 071 personnes ; nombre de votants, 1 900 ; nombre de voix gagnées par le FLN, 3 848 ». À Kouba, une commune de la capitale également gérée par le FLN, « un citoyen de Tamanrasset a signé une procuration pour un proche habitant à Naâma et qui a voté à Kouba ».

                              Par ricochet Le FFS a notifié ce mode opératoire n'est ce pas!


                              Ott a dis:

                              Certains excités ne peuvent pas comprendre l'évolution de la maturité politique des algériens...

                              J'avoue que je n'ai pas cette maturité politique pour comprendre ce genre de chose . Il faut vraiment être mathématicien et resoudre une regression linéaire ou peut être même démontrer que le poids d'une mouche est égal au poids d'un éléphant.

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                              • #45
                                C'est presque étonnant que ce même et toujours PV soit systèmatiquement mis en exergue. Si les tenants de la théorie de la fraude n'ont pu apporter que ce PV, c'est qu'on a eu une élection remarquablement exemplaire. Faut se renseigner sur ce qui se passe dans d'autres cieux, y compris dan sles plus exemlaires des démocraties.

                                Un rapport sur les élections qui n'apporte aucun chiffre, aucun résultat, aucune quatification, est pour moi, inintéressant. Ca n'engage que mon soucis de chiffres....
                                Othmane BENZAGHOU

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