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Karim Tabbou suspendu de toute activité au sein et au nom du FFS

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  • #16
    grabuge

    on dirait que c'est le retour de manivelle du "statu quo"

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    • #17
      Karim Tabbou réagit à sa suspension du FFS

      "La direction veut rassurer ceux avec qui elle mène des tractations"


      TSA : Hadjer Guenanfa


      Karim Tabbou, ancien Premier secrétaire du FFS, a réagi ce mercredi 30 mai à l’annonce de sa suspension de toute activité au sein de son parti. « Cette annonce de mesures est plus destinée à rassurer ceux avec qui la direction du FFS est en train de mener des tractations « indique‑t‑il dans une déclaration à TSA.

      Pour lui, la direction actuelle du FFS veut, à travers cette mesure, « apporter les preuves qu’ils [les responsables de la direction, NDLR] contrôlent tout et qu’ils sont capables de prendre des mesures répressives contre toute voix discordante ». Il affirme que ces mesures « sont l’expression d’une direction totalement coupée de la base militante (et) dénoncée par la majorité des cadres du parti ». M. Tabbou assure qu’il n’a reçu pour l’instant aucune convocation pour passer à la Commission nationale de médiation et de règlement des conflits. Il précise, cependant, qu’il apportera « au moment opportun » tous les éléments « et toutes les preuves de (ses) déclarations ».

      Ali Laskri, Premier secrétaire, a pris ce mercredi une mesure conservatoire de suspension de toute activité au sein et au nom du parti à l’encontre de Karim Tabbou, membre du Conseil national. Parmi les griefs retenus contre l’ex‑Premier secrétaire, qualifiés de « fautes de 3e degré », figurent le « non‑respect des fondements et objectifs, des statuts et chartes du parti », le « dénigrement du parti, de ses militants et de ses dirigeants par des déclarations publiques et écrites », « le refus volontaire d’exécuter les directives des instances du parti », « la confiscation de documents du parti » et « la diffusion de rumeurs, dénigrement des cadres dirigeants », selon le communiqué du FFS

      Par ailleurs, le Premier secrétaire national, Ali Laskri a mis fin ce jour à la mission de Samir Bouakouir en sa qualité de représentant du FFS à l’étranger, indique un autre communiqué du parti. M. Bouakouir avait été nommé à ce poste par M. Ali Laskri le 9 décembre 2011. Ces exclusions interviennent après les déclarations de Karim Tabbou et de Samir Bouakouir sur la nouvelle stratégie du parti.
      Othmane BENZAGHOU

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      • #18
        Ce genre de vocabulaire ordurier a été largement usité par des partis d'opposition, même quand les circonstances ne le justifiait pas. Il n'est pas étonnant de voir ces militants continuer à user de langage ordurier dans pareils circonstances, dans le cadre d'une stratégie de recomposition du paysage politique avec l'emergence de pôle en place et lieux d'un efrittement de l'offre politique, dont les résultats des législatives de 2012 n'est qu'un échantillon des conséquences de cette émiettement.

        C'est tellement facile et confortable intellectuellement de discourir et de s'opposer. C'est plus difficile quand il s'agit de faire de la politique, et mener une stratégie de conquête du pouvoir. Ce combat mené par Ait Ahmed sera probablement le dernier combat qu'il ménera.
        Othmane BENZAGHOU

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        • #19
          Lorsque tu te prétends démocrate tu dois t incliner devant la majorité

          Tabou veut jouer au petit dictateur au sein de son propre parti, a moins que son ambition la seule ne consite qu a faire de l opposition de préférence a Genève

          Mais la place eSt déjà prise et je ne pense pas qu le soit "héritable"
          « Great minds discuss ideas; average minds, events; small minds, people. » Eleanor ROOSEVELT

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          • #20
            il reste maintenant deux options : les «réalistes» vendront leur âme et rejoindront la «mangeoire» du pouvoir, les «idéalistes» s’obstineront et rejoindront les «souverainistes» du MAK…
            J'espère que ce matin, tu as les idées un peu moins pessimistes!... Il reste l'option de balayer ces partis sectaire et boiteux et de faire ce que la Kabylie a toujours fait! Être à l'avant-garde et porter le flambeau de l'Algérie!
            "La chose la plus importante qu'on doit emporter au combat, c'est la raison d'y aller."

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            • #21
              Miroir, miroir, qui es à l'avant garde... certains oublient les effets d'optique...
              Othmane BENZAGHOU

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              • #22
                Lorsque tu te prétends démocrate tu dois t incliner devant la majorité

                Tabou veut jouer au petit dictateur au sein de son propre parti, a moins que son ambition la seule ne consite qu a faire de l opposition de préférence a Genève

                Mais la place eSt déjà prise et je ne pense pas qu le soit "héritable"
                Abreuvés à une matrice de lecture et un modèle d'analyse qui bug, et cet ancien secrétaire national bug gravement...
                Othmane BENZAGHOU

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                • #23
                  Actualités : DES CADRES DU PARTI ALERTENT
                  Le soir du 31/05/2012 : Le FFS au bord de l’implosion

                  Le feu est en la demeure, tisonné et attisé par des cadres et militants du parti qui, pour le moins qu’ils avouent présentement, dénoncent un deal secret, traduit dans les faits par notamment, l’acceptation de bonus électoraux immérités.
                  Sofiane Aït Iflis - Alger (Le Soir) - Le clairon de la contestation est sonné publiquement en premier par Samir Bouakouir, candidat malheureux à la députation, pour la circonscription du nord de la France. C’est lui qui asséna, avant que d’autres langues ne se délient, la grave accusation de ce que la direction d’Alger du parti soit gérée de l’extérieur par un clan du pouvoir. Une accusation corroborée, il faut bien le noter, par l’ancien premier secrétaire, Karim Tabbou, candidat heureux à la députation dans la circonscription de Tizi-Ouzou, qui atteste que «le FFS est en train de virer d’un parti d’opposition plaidant pour le changement démocratique et pacifique vers un parti qui s’accommode des compositions avec quelques franges du système et qui commence à se normaliser». Mieux encore, Karim Tabbou n’hésite pas un instant pour évoquer une normalisation en marche. «La direction est en train de conduire le FFS vers une normalisation, une domestication claire dont les objectifs sont de participer aux équilibres internes du pouvoir.» L’ex-premier secrétaire du parti sait assurément de quoi il parle. Il a été le premier à en faire les frais, éjecté sans préavis ni sommation de son poste afin qu’une nouvelle direction du parti puisse «injecter du mouvement dans le statu quo». Tardivement, peut-être, Karim Tabbou s’éveille au véritable sens de la fameuse formule par laquelle Aït Ahmed devait justifier l’alignement, inattendu, de sa formation dans la compétition électorale : la participation aux équilibres internes du pouvoir. Aussi, pas étonnant que le FFS fasse l’objet d’autant de gratitude de la part du pouvoir qui, pour commencer, l’a gavé de bonus électoraux injustifiés. «Des militants sont aujourd’hui scandalisés dans la wilaya de Bordj Bou-Arréridj, après avoir appris que le parti s’est vu attribuer deux sièges qu’il n’a pas obtenus et qu’il n’a pas mérités. Le FFS est réduit à un parti qui accepte les strapontins», fulmine Tabbou. Fait aggravant pour un parti qui non seulement se retient de dénoncer les irrégularités, nombreuses et vérifiées, qui ont entaché le scrutin législatif mais bien pis encore, s’accommode au mépris de toute éthique politique, de la fraude lorsqu’elle lui est profitable. En témoigne, la satisfaction aucunement gênée qu’il a exprimée, après la délibération du Conseil constitutionnel.
                  Aït-Ahmed et la tentation de l’occulte
                  C’est vraisemblablement par fine ruse qu’aussi bien Samir Bouakouir que Karim Tabbou ont soigneusement travaillé à présenter le vieux «Zaim» comme quelqu’un qui a mordu à l’appât de la désinformation que lui auraient fait entendre «les combinards d’Alger.» ` Tout dans cette opération de mise au pas du FFS, laisse entrevoir un acquiescement conscient et une implication active de Hocine Aït- Ahmed. La compromission du parti avec le pouvoir, ou avec juste un clan de ce dernier, comme l’a souligné Bouakouir, est antérieure aux élections législatives. Ses prémices sont apparues dès janvier 2011, lorsque l’émeute était dans les rues d’Alger. C’était à ce moment-là que le FFS est intervenu, à travers la Ligue algérienne de la défense des droits de l’homme, dirigée alors par Me Mustapha Bouchachi qui, plus tard, drivera la liste électorale du parti dans la circonscription d’Alger, pour mettre le statu quo dans le mouvement de protestation qui réclamait le changement. Me Bouchachi qui certainement devait juste donner corps à la surenchère nécessaire au marchandage, puis à la conclusion du deal, avait mis, rappelons-le, toute son énergie à saborder la mobilisation citoyenne née autour de la Coordination nationale pour le changement et la démocratie (CNCD). Aït-Ahmed, qui ne s’est toujours pas lassé de contempler le jet des Pâquis, y contribua en qualifiant les manifestants d’Alger d’adeptes de footings hebdomadaires. Il faut vraiment être en plein dans le négoce politique pour se risquer à jeter l’opprobre sur des citoyens militants pour le changement. On ne peut, en effet, mieux rendre service au pouvoir. Mais en quoi tient ce négoce ?
                  Participation à l’alternance clanique
                  Si la chronique politique s’abreuve grandement à l’éventualité d’une rentrée du FFS au gouvernement, elle s’ouvre également à d’autres commentaires. Surtout que les ingrédients pour une meilleure compréhension de ce qui agite le FFS lui sont fournis par des cadres du parti. «Les tenants du pouvoir veulent, en inscrivant l’appareil du FFS dans le jeu du sérail, éviter tout risque politique de nature à perturber une nouvelle alternance clanique », a confessé Bouakouir. Au-delà donc de la participation au gouvernement, que la direction actuelle du parti n’infirme ni ne confirme, alors que la question n’a pas fini de lui être posée, le FFS est mis à contribution pour assurer une transition clanique au sommet de l’Etat, en 2014, s’entend. Ce qui revient à dire que le FFS est sur des perspectives politiques totalement autres que celles que d’aucuns lui connaissaient. Le parti ne milite plus pour le changement du système politique, mais entend apporter sa contribution à son maintien en y cautionnant une alternance clanique. C’est une tautologie, sinon une lapalissade que de dire que le FFS a choisi son clan et c’est une grande question qui reste posée quant à savoir lequel.
                  S. A. I.
                  Il est très surprenant que ceux qui appelaient ouvertement à soutenir nos haut gradés afin de mettre en péril le projet islamiste, puissent aujourd'hui parler de choix de clan, comme seul stratégie politique possible. Dans ce cas, eux aussi ont choisis un clan en 92 et après, qu'en est il de leur choix d'aujourd'hui, et pourquoi mettre le débat politique systématiquement dans cette grille de lecture, sont ils enfermés eux même à cette grille de lecture, ou justement, font ils partie d'un dispositif favorisant cette grille de lecture...
                  Othmane BENZAGHOU

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                  • #24
                    Miroir, miroir, qui es à l'avant garde... certains oublient les effets d'optique...
                    hahaha!!!
                    Difficile la digestion!...
                    "La chose la plus importante qu'on doit emporter au combat, c'est la raison d'y aller."

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                    • #25
                      Je m'adressais pas au tube digestif, mais enfin, certains utilisent ce qu'ils veulent pour produire...
                      Dernière modification par ott, 31 mai 2012, 13h39.
                      Othmane BENZAGHOU

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                      • #26
                        Crise au FFS

                        Samir Bouakouir réagit à l’annonce de sa sanction





                        TSA - Riyad Hamadi



                        Samir Bouakouir a réagi, ce jeudi 31 mai, à l’annonce de sa sanction par la direction du FFS. « Pour seule réponse à l'appel pour un rassemblement des cadres et des militants et à l'instauration d'un vrai débat démocratique sur la stratégie politique du FFS, la direction nationale a procédé à la suspension d'un ancien Premier secrétaire et m'a démis de mes fonctions de représentant du FFS à l'étranger », écrit‑il dans une déclaration transmise ce jeudi soir à TSA. « En ce qui me concerne, il s'agit d'un non‑événement puisque je n'exerce plus, de fait, cette fonction, étant rentré définitivement en Algérie », précise‑t‑il.
                        Mercredi, le Premier secrétaire national du FFS, Ali Laskri, a mis fin à la mission de Samir Bouakouir en sa qualité de représentant du FFS à l’étranger, selon un communiqué du parti. Le même jour, une mesure conservatoire de suspension de toute activité au sein et au nom du parti a été prise à l’encontre de Karim Tabbou, membre du Conseil national. Ces sanctions interviennent après les déclarations publiques des deux responsables du FFS sur la nouvelle stratégie du parti.

                        Samir Bouakouir affirme être toujours militant du FFS. Pour lui, sa divergence avec la direction du parti « est d'ordre politique, et uniquement d'ordre politique », avec comme objectif de susciter le débat « sur les orientations politiques de l'actuelle direction du FFS que je considère comme une grave dérive ». Mais il refuse de s’inscrire « dans une confrontation organique à l'intérieur du parti ». « Les logiques d'appareils et les batailles pour le contrôle du pouvoir à l'intérieur du FFS, et plus largement dans les autres partis, sont politiquement stériles dans un contexte général de privation des libertés fondamentales », ajoute‑t‑il.

                        « En revanche, je refuse que ma démarche politique de rassemblement serve de prétexte à ceux qui veulent régler des comptes internes et par conséquent nuire au FFS ou servir les intérêts de ceux qui veulent porter un coup fatal à la cohésion nationale », précise‑t‑il. Avant de conclure : « si j'avais le sentiment que mon action constituerait un facteur d'implosion du parti, je la cesserais immédiatement.
                        Othmane BENZAGHOU

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                        • #27
                          Des militants se traînent dans la boue…

                          Le FFS victime de sa propre vindicte






                          TSA - Akli Tira


                          La crise qui secoue le FFS au lendemain de sa participation aux dernières élections législatives cristallise toutes les manœuvres antidémocratiques que le plus vieux parti d’opposition a opérées contre ses rivaux de l’opposition ou ses adversaires du pouvoir. Comme une repousse soudaine de mauvaises herbes nourries d’engrais, les accusations les plus grasses envahissent le débat entre les frères déchirés de la machine déréglée du Front des forces socialistes.
                          Les pires reproches fusent en public pour dénoncer la cupidité des uns, le vol commis par celui‑là, la trahison de ces derniers pour punir une vieille structure d’opposants chevronnés au régime rattrapés par leur mauvais exemple. Le piètre choix dialectique qui s’est imposé sans qu’on ne tienne de congrès pour décider que « tous ceux qui ne sont pas de l’avis du FFS seraient des vendus, des indicateurs, des agents des moukhabarate ou des complices de la police politique… »

                          À présent, il n’est pas étonnant que les militants, longtemps biberonnés à ce lait qui dope l’intolérance et stimule la vindicte, usent et abusent des pires étiquettes dont ils affublent leurs complices d’hier dans l’usage de ce langage ordurier davantage lié à la médisance qu’au discours politique. Les petits gars gonflés à bloc contre tout le monde ont pris de l’âge et se livrent à des échauffourées qui n’ont rien à envier aux bagarres de rue où tous les coups sont permis. Derrière la tête ou au‑dessous de la ceinture.

                          Comme on aiguisait il y a quelques années sa langue pour souiller l’image du rival politique en Kabylie, le RCD participationniste aux élections quand la maison d’Aït Ahmed décidait de les boycotter, voilà que les militants du même parti, le FFS qui s’est cette fois engagé dans la bataille électorale, se lacèrent le visage avec les vieux couteaux rouillés de leur populisme politique qui a finalement plus servi le pouvoir en place qu’il ne l’a gêné.

                          Le spectacle indécent qui éclate à la une des journaux n’est pas pour nous faire croire à la défense des valeurs proclamées depuis des années comme slogans de l’opposition. Il est des vulgarités incompatibles avec la pratique démocratique. Antinomiques avec les audacieuses prétentions affichées par le nouveau secrétaire général de remobiliser les citoyens et de les rassembler. Qui serait tenté de l’écouter après avoir entendu les fusillades fascisantes de mots assassins voués à tuer socialement leurs cibles au lieu de se contenter d’un KO politique ? Ali Laskri serait d’abord sommé d’obtenir un cessez‑le‑feu interne qui tairait les insanités balancées chaque jour vers les médias.

                          Sommé de méditer aussi sur la méthode de dénigrement systématique des concurrents qu’on a appliquée depuis des plombes et que ces victimes ont retournée contre leurs auteurs, forts du soutien objectif des frondeurs à l’intérieur du FFS. Avec le même toupet, le RCD boycotteur de la conjoncture renvoie indirectement au FFS ses vieilles rengaines sur la compromission avec le DRS ou les djins, dès lors que les dernières options de Da l’Hocine laissent supposer des arrangements avec le pouvoir, « des accointances dignes de Saïd Sadi ».

                          Voilà ce qu’on récolte à semer Les graines de la violence verbale. Des mots toxiques empoisonnent le champ politique en asphyxiant le seul débat qui devrait intéresser les Algériens : comment bâtir une vraie démocratie qui fonctionnerait sans insulter… l’avenir de l’Algérie !
                          Othmane BENZAGHOU

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