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  • #16
    La c'est les chercheurs qui vont chercher des financement à l'aveugle en tapant à toutes les portes.
    Le model suisse repose sur le fait qu'il y a une agence qui centralise les demandes de financements et des dossiers d'etudes.
    Cet agence rend accessible ces dossiers aux bailleurs de fonds publiques comme privés afin d'assurer au chercheur le choix oui le choix d'avec qui il veut travailler.
    On ne le laisse pas se galerer tout seul, car reconnaissont le un docteur en biochimie il y connait quedal oualou à un plan de comptabilité...

    C'est de ca dont je parlais

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    • #17
      Quasard,

      Le modèle suisse dont tu parles concerne uniquement la recherche appliquée (partout dans le monde le financement est effectué par les industriels), Le CERN entre autres (puisque tu as l'air de bien connaître les suisses) s'applique à mettre en oeuvre des programmes spécifiques financés par un budget européen et d'autres pays comme l'algérie (pays non membre). En fait le modèle suisse ne diffère guère des autres modèles...alors je pense qu'il est inutile de le présenter comme un modèle unique.

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      • #18
        Non cet aspect que j'ai cité concerne la recherche appliquée.
        Par contre la recherche theorique est aussi menée par des laboratoires privé en accord avec des organismes publiques.
        Je n'ai pas du tout présenter ce model comme le model unique loin de la...
        Je disais simplement que vu la montagne d'argent dont disposait l'Algerie, et l'Argent disponible dans les sociétés etatiques il y a une possibilité interessante de developper ce genre de systeme en complementarité avec le systeme pré-existant.
        Si j'en parle aussi c'est qu'en europe on voudrait de plus en plus se tourner vers ce genre de systeme a deux faces...

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        • #19
          Le problème de la recherche n'est pas spécifique à l'algérie ni aux entreprises algériennes bourrées de fric.

          Le problème concerne les besoins de ces entreprises (pas forcément algériennes). Elles ne savent pas exprimer leur besoins et quant on le leur exprime elles ne comprennent pas à quoi cela sert !

          Cela est dû est à un état d'esprit figé, il se débloque de temps en temps lorsque des camapgnes médiatiques sur telle ou telle solution viennent bousculer les neurones de certains décideurs en quête de prestige. Alors la on se lance dans un crénau dont on dit qu'il est porteur. C'est un peu ce qui s'est passé pour le GSM.
          Avant personne ne savait que intérêt pouvions nous tirer de cet outil, les gens se pavoisaient avec les téléphones considérés à l'époque comme un signe de richesse...maintenant tu peux trouver un chat de goutière dont l'oreille est accrochée à un mobile. On a découvert par la suite qu'il pouvait servir à un tas de choses.

          En revanche les chercheurs algériens ne sont pas prêts par exemple à résoudre un problème qui est reconnu en tant que tel depuis la nuit des temps : celui de la géolocalisation pourtant l'infrastructure existe et tant à se banaliser...il suffit presque de se baisser pour ramasser une solution basée sur le réseau GSM ou Thuraya et pouvoir équiper les sahara-trotters avec des équipements permettant de les localiser à moindre coût...

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          • #20
            Sur ce point on est d'accord mais ca c'est aussi une autre problematique...
            Bien sur il faut tout remettre a niveau si on veut ameliorer notre recherche, et bien sur ce n'est pas specifique a l'Algerie, il n'y a qu'a voir la France, pourtant pays tres avancé, il doit revoir totalement son systeme de recherche qui est obsolete et ces relations universités entreprises...

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            • #21
              il suffit presque de se baisser pour ramasser une solution basée sur le réseau GSM ou Thuraya et pouvoir équiper les sahara-trotters avec des équipements permettant de les localiser à moindre coût...
              Cela est un problème particulier qui n'est pas simple qui ne dépends pas des chercheur mais du proceder meme, dans le sahara les relais ne sont pas dsiposés comme dans les grandes villes, dans le sahara la Radiogoniométrie s'y prete mal, parceque les relais sont tres puissants et insufisant en nombre cela est due à l'insufisance du trafic dans le desert, et il y a aussi le problème de l'alimentation (quoi que y a des panaux solaires) mais, et surtout du refroidissement des relais !

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              • #22
                Ben non attend le GPS peut fonctionner a merveille dans le desert...
                Tous les touristes l'utilisent dans les raids dans le desert marocain et dans le moyen orient je ne vois pas ou est le probleme :s

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                • #23
                  Oui bien sur, mais le GPS tu sais ou tu es !
                  Mais on ne sait pas ou tu es !

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                  • #24
                    Ben le GPS sert aussi a faire de la geolocalisation si on a trois satellites qui te detecte ^^

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                    • #25
                      mais bien sur, mais déjà trois satellites te detecte (en fait ce n'est pas les satellites qui te detecte, c'est toi qui les detecte) dans le GPS il n'a ya pas de frequences montantes, il n'y a que des frequences descendantes.
                      Tandis qu'avec le GSM tu emet ta position vers les relais, avec un GPS tu ne fait que detecter !
                      C'est a dire qu'avec le GSM le relais questionne ton portable et ton portable réponds qu'il est present, si le portable ne réponds pas le canal restera fermer !

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                      • #26
                        Attend non :s
                        Tu me laisses un doute la :s
                        Toutes les nouvelles voitures équipés de GPS quand elles sont volés on peut les detecter par GPS :s

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                        • #27
                          dacord oui :s
                          les voitures :s
                          sont equipées d'un GPS qui transmet les coordonées par GSM :s
                          Qui transmet les coordonés du positionnement GPS du vehicule volé vers chez toi ou à une boite de surveillance, transmission faites par GSM mobile.

                          Bon soyons serieux, nous devions du sujet du topic, de toutes facons tout ses renseignement je les glanes sur internet, et ce n'est pas tres compliqué a comprendre !
                          Le sujet c'est les chercheurs !
                          Dernière modification par btp50, 27 juin 2006, 22h30.

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                          • #28
                            >>>Cela est un problème particulier qui n'est pas simple qui ne dépends pas des chercheur mais du proceder meme, dans le sahara les relais ne sont pas dsiposés comme dans les grandes villes, dans le sahara la Radiogoniométrie s'y prete mal, parceque les relais sont tres puissants et insufisant en nombre cela est due à l'insufisance du trafic dans le desert, et il y a aussi le problème de l'alimentation (quoi que y a des panaux solaires) mais, et surtout du refroidissement des relais !

                            S'il s'agit d'un problème simple, je ne l'aurai pas évoqué. Tu as soulevé les contraintes et tu as même préconisé quelques solutions pour certaines problématiques.

                            Tu vois très bien qu'il y a de l'optimisation, un choix de technos (au pluriel), un projet quoi. Le fait de lister les problèmes est déjà un pas....

                            La recherche aussi c'est d'expérimenter des solutions, évaluer leurs coût (setup et exploitation) etc...

                            Crois moi tu ne pourras pas avoir une réponse définitive à ces questions sans les avoir expérimenter sur le terrain....

                            C'est ça la recherche.

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                            • #29
                              ^^ En effet ^^
                              En gros faut aller dire aux chercheurs d'aller chercher

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                              • #30
                                La recherche scientifique en Algérie existe-t-elle ?

                                Analyse faite par Mohamed Mezghiche : Pr. A L’université De Boumerdès
                                Et Ahcène Lagha : Pr. A L’université De Blida.

                                ====
                                Il n’est pas superflu de rappeler le rôle de l’université et de la recherche scientifique dans le développement économique, social et culturel d’un pays.

                                Aujourd’hui, à l’ère de la mondialisation et plus que par le passé, la conception du savoir et la maîtrise du développement des nouvelles technologies sont devenues une activité économique des plus rentables. «La marchandise» produite confère à son propriétaire une richesse inépuisable et un rôle prépondérant dans l’économie mondiale. Les multinationales de biotechnologie, de télécommunication... sont autant d’exemples.

                                Plusieurs pays d’Europe, d’Asie, d’Amérique latine ont compris l’importance d’investir dans le segment de la recherche et le développement, ce qui est aujourd’hui incontournable pour survivre et occuper une place dans l’économie mondiale. Certains de ces pays ont lancé une restructuration globale de leur système de recherche pour l’adapter aux nouvelles exigences. D’autres pays, comme par exemple la Corée du Sud, ont mis en place des institutions (privées et publiques) dotées de moyens colossaux pour piloter, définir, contrôler et exploiter les résultats de la recherche scientifique.

                                Il est clair que la recherche scientifique en Algérie ne peut pas échapper à ces nouvelles exigences sur le plan des choix à faire en matière de la R & D, des investissements et des moyens à créer pour exploiter les résultats de la recherche scientifique. Quelles sont les atouts et les obstacles de la recherche scientifique en Algérie devant cette nouvelle situation économique mondiale qui exige de l’innovation et une compétitivité permanente ?

                                Pour dégager les éléments de réponse à cette question, nous nous sommes d’abord intéressés, à travers l’organisation de la recherche scientifique depuis l’indépendance, à comprendre quelles étaient les différentes politiques dans ce secteur ? Nous avons considéré ensuite des données réelles sur la production de la recherche scientifique en Algérie pour une évaluation plus qualitative. Notre source est la base de données PASCAL où sont répertoriées toutes les publications. Nos données ont été extraites de cette base pour la période 1983-2005 et concernent tous les articles dont l’adresse d’un des auteurs est en Algérie. Nous ne prétendons pas que nos données soient complètes. Il existe certainement des articles de chercheurs algériens non répertoriés dans PASCAL et aussi il se peut que certains auteurs activant en Algérie mentionnent l’adresse du laboratoire étranger pour des raisons évidentes de reconnaissance. Malgré ces quelques réserves, les résultats que nous présenterons donnent une idée très proche de la réalité.


                                Organisations et politiques de la recherche scientifique (1972- 2005)

                                ans le même esprit de la réforme de l’enseignement supérieur de 1972, furent créés l’Organisme de la recherche scientifique (ONRS) et le Conseil national de la recherche (CNR). C’est là le point de départ pour l’organisation de la recherche scientifique en Algérie qui devait répondre aux problèmes socio-économiques de l’époque. L’ONRS était le principal organisme chargé d’exécuter les programmes de recherche et le CNR avait pour mission de définir les orientations de la recherche et d’élaborer le plan national de la recherche.

                                L’ONRS fut dissous en 1982, entraînant avec lui la dissolution de la majorité des centres de recherche qu’il administrait. Cette même année a connu la création du Commissariat aux énergies nouvelles (CEN) qui était sous la tutelle de la Présidence. Ses différentes missions étaient:

                                - Prendre en charge les énergies nouvelles: nucléaire, solaire...

                                - Développer des mécanismes pour la maîtrise des technologies avancées: micro-électronique, informatique, biotechnologie...

                                Le CEN fut à son tour dissous en 1986 et remplacé par le Haut Conseil de la recherche (HCR). Ce dernier a été placé sous la tutelle du Premier ministre. Le HCR, qui avait la même mission que le CEN, ne s’est pas distingué, durant toute la période 1988-1998, par une activité particulière en direction du développement de la recherche scientifique. Il est vrai aussi que cette période a été marquée par une crise profonde caractérisée par une insécurité totale et les actes terroristes.

                                On peut déjà observer que toute la période 1972-1998 a été marquée par une instabilité des institutions d’orientation et de la gestion de la recherche scientifique. Elle révèle surtout une absence de politiques claires et le manque de stratégie à moyen et long terme pour le développement de la recherche scientifique.

                                La première tentative louable pour remédier à cette carence a été le vote de la loi programme et d’orientation de la recherche scientifique par l’Assemblée populaire nationale (APN).

                                Cette loi 98-11, quinquennale (1998-2002), réaffirme que la recherche scientifique et le développement technologique sont des priorités nationales. Dans le cadre de cette même loi, 590 laboratoires de recherche ont été agréés dans les différentes universités et établissements d’enseignement supérieur.

                                Par la promulgation de cette loi, les responsables en charge du secteur de la recherche voulaient pérenniser le financement de l’activité de recherche scientifique, dont l’orientation et les dépenses sont discutées à l’APN. Il est vrai que la loi 98-11 prend en compte sérieusement l’aspect financier de la R.S., même si le budget alloué reste encore très insuffisant (moins de 1% du PIB). On peut souligner aussi que l’aspect financier, quel que soit son volume, ne peut à lui seul régler définitivement les problèmes qui empêchent l’activité de recherche de prendre son essor et devenir une activité rentable et compétitive.

                                Nous pensons qu’il existe d’autres problèmes et facteurs de blocage inhérents à la place insignifiante dans la société dévolue réellement à cette activité par les différents gouvernements de notre pays. Cette vision réductrice s’est traduite par l’abandon par les structures de l’Etat de la tâche de programmation et d’évaluation de l’activité de la recherche scientifique et aussi par la gestion catastrophique des ressources humaines.

                                Programmation et exécution des projets de recherche scientifique

                                La majorité des projets de recherche sont définis de façon «ascendante». Ils sont proposés par les équipes de recherche au niveau des différents établissements d’enseignement supérieur et centres de recherche. L’approbation ou le rejet est du ressort de commissions au niveau central, dont la décision est souvent motivée par l’avis des instances intermédiaires. Dans le circuit d’approbation ou de rejet d’un projet de recherche, les différentes commissions évaluent le projet en considérant les critères suivants:

                                1. le projet proposé traite d’un sujet ou d’un problème scientifique viable et d’actualité.

                                2. La formation du chef de projet et aussi celle des chercheurs de l’équipe sont bien en adéquation avec le thème du projet.

                                Les projets habilités seront évalués annuellement par les mêmes commissions locales (universités) et centrales (ministère).

                                Dans la majorité des cas, les projets de recherche retenus et financés ne sont ni liés à un «cahier de charges», ni soumis à une obligation de résultat. Cette situation est une conséquence de la démission des structures chargées de la recherche scientifique d’une de leurs principales missions, c’est-à-dire celle de canaliser cette activité sur des projets liés au développement du pays. Même si la loi de 98 parle des disciplines de recherche et ne définit seulement que les contours des problématiques, elle laisse une grande liberté à l’initiative du chercheur à définir son propre projet et a eu pour effet que la majorité des chercheurs se sont trouvés liés à des projets de laboratoires étrangers.

                                Ceci traduit l’absence de stratégies et d’une politique claire pour la recherche scientifique dans notre pays. Cette «liberté» donnée au chercheur pour la proposition des thèmes de sa recherche est paradoxalement une des entraves au développement de la recherche scientifique en Algérie. C’est comme si on laissait la liberté à chaque musicien dans un orchestre de jouer sa composition préférée et s’attendre à ce que la synthèse soit une oeuvre musicale... Ceci ne se produira jamais. Sans l’intervention du chef d’orchestre pour indiquer à chacun ce qu’il doit faire, la musique jouée restera un simple bruit.

                                Aussi longtemps que des projets d’envergure, capables de fédérer plusieurs équipes, ne sont pas mis en place, alors la recherche scientifique restera une simple activité sans aucune portée sociale et économique.


                                [...]

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