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Démission du Gouvernement après les législatives, "un usage non codifié" (Ouyahia)

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  • Démission du Gouvernement après les législatives, "un usage non codifié" (Ouyahia)

    ALGER - La nomination et le changement du gouvernement sont du ressort du président de la République, a indiqué samedi à Alger le Secrétaire général du Rassemblement national démocratique (RND), Ahmed Ouyahia, soulignant que la démission du gouvernement après les élections législatives est "un usage non codifié".

    La "Constitution est claire" s’agissant du changement du gouvernement en Algérie, et la démission de ce dernier après les législatives constitue "un usage non codifié", d’autant que "la nomination d’un Premier ministre et d’un gouvernement est du seul ressort du premier magistrat du pays", a affirmé M. Ouyahia lors d’une conférence de presse au siège du parti en réponse, à une question sur "la démission de l’actuel gouvernement qu’il dirige après les élections législatives qui ont donné naissance à une nouvelle Assemblée populaire nationale (APN).

    Interrogé s’il comptait rester à la tête du Gouvernement, M. Ouyahia a répondu que "le Premier ministère est loin d’être un paradis".

    Concernant son éventuelle candidature à la présidentielle de 2014, il a rappelé "avec la même conviction" sa déclaration faite il y a six mois lorsqu’il avait dit que cette question concernait "la rencontre d’un homme avec son destin", ajoutant que ce qui l’intéressait le plus aujourd’hui ce sont les préparatifs par son parti des élections locales prévues avant la fin 2012, plutôt que la présidence.

    "Je sais que Ouyahia dérange", a lancé le Secrétaire général du RND, précisant qu’il dérangeait par sa participation au gouvernement ceux qui ne cautionnaient pas son approche nationaliste et ceux dont il dérange les intérêts.

    "Ce n’est pas ma personne qui dérange, mais c’est parce que je suis une personne qui n’accepte pas de concessions", a-t-i soutenu. "L’argent commence à gouverner en Algérie" sous l’impulsion de cercles mafieux, a déploré le SG du RND, soulignant l’impératif pour l’Algérie d’édifier un pays stable et une économie productive forte.

    Par ailleurs, M. Ouyahia a longuement évoqué les dernières élections législatives qu’il a qualifiées d’"importante victoire pour l’Algérie", au regard "des conflits d’idées et de la conjoncture qui prévaut dans les pays arabes et de certains pronostics concernant ces élections".

    S’exprimant sur l’écart entre le nombre de sièges remportés par son parti (68) et ceux obtenus par le FLN (208), M. Ouyahia a affirmé que "c’est le peuple qui a choisi et il est souverain".

    Les deux formations politiques "font partie de la même famille et partagent la même ligne politique", a-t-il ajouté.

    S’exprimant sur les résultats du RND lors du scrutin du 10 mai, M. Ouyahia a rappelé que parmi les opposants qui avaient critiqué sa gestion, "5 font partie du Conseil national du parti".

    "Ceux qui ont nui au parti ne sont pas les opposants à l’actuelle direction mais plutôt ceux qui s’étaient portés candidats sur des listes autres que celles du parti", a affirmé le SG du RND, précisant que ces derniers avaient privé le parti de sièges supplémentaires qu’il aurait pu remporter".

    M. Ouyahia a, d’autre part, indiqué qu’il rejetait les discours faisant état de fraude tout en reconnaissant l’existence de "lacunes lors des élections législatives mais sans incidences sur les résultats définitifs".

    A une question sur l’influence qu’aurait eu le discours prononcé par le président de République à Sétif, deux jours avant le scrutin du 10 mai, sur le choix des élus, M. Ouyahia a estimé que "même si le président de la République n’avait pas évoqué son appartenance politique, le résultat aurait été le même", ajoutant que "nul n’ignore que le président de la République est le président d’honneur du parti du Front de libération nationale (FLN)".

    Le SG du RND a, à cet égard, salué le "courage politique" du président de la République pour qui, a-t-il dit, "il aurait été plus simple de ne pas s’impliquer mais qui a pourtant préféré sortir pour mobiliser les citoyens et les appeler à participer aux élections". "C’était un défi au service du pays", a-t-il estimé.

    Quant aux réactions concernant les décisions du Conseil constitutionnel à propos des recours introduits, M. Ouyahia a précisé que "ce n’est pas la première fois que le Conseil constitutionnel change les résultats annoncés par le ministère de l’Intérieur". "L’examen des résultats relève de ses prérogatives", a-t-il dit.

    S’agissant du taux disqualifiant de 5 % fixé par la loi pour les élections législatives, M. Ouyahia a affirmé qu’il était pour son maintien car sans ce taux, l’Assemblée populaire nationale serait un "kilt écossais".

    Ceux qui appellent à la révision de ce taux sont ceux-là mêmes qui avaient demandé son maintien au parlement, voire de le porter à 10 %, a-t-il fait remarquer.

    Interrogé sur ceux qui ont décidé de former un "parlement populaire", le SG du RND s’est contenté de dire que "l’Algérie a des lois, une Constitution et des institutions" avant d’ajouter que son parti "observe mais ne commente pas les comportements des autres par respect".

    Abordant les relations algéro-françaises, M. Ouyahia a estimé que l’élection d’un nouveau président en France était un "changement majeur" qui marquera un nouveau départ dans le processus de coopération entre l’Algérie et la France. "Nous avons besoin de temps pour évaluer les relations" entre les deux pays, a-t-il ajouté.

    A une question sur la loi criminalisant la colonisation, le SG du RND a fait savoir que ce n’était pas son parti qui avait proposé le projet, avant de faire part de son espoir de voir les relations entre l’Algérie et la France "servir les deux peuples".

    Passant à un tout autre sujet, M. Ouyahia s’est dit étonné du débat qui a entouré la visite d’un citoyen (le chanteur Ferhat Mhenni, NDLR) en Israël "laquelle (visite), a-t-il dit, a suscité plus d’intérêt que sa demande de séparatisme".

    Les Algériens "ne peuvent que dénoncer sa visite en Israël", a-t-il dit, ajoutant qu’"ils ne doivent pas non plus oublier que le séparatisme est rejeté par la Constitution".

    Ferhat Mhenni a créé un mouvement qui milite pour l’autonomie de la Kabylie.
    The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

  • #2
    La "Constitution est claire" s’agissant du changement du gouvernement en Algérie, et la démission de ce dernier après les législatives constitue "un usage non codifié",
    Il se réfère à une constitution violée, bafouée et foulée aux pieds!... Vraiment rien ne lui fait honte au hmimi national! Rien!
    "La chose la plus importante qu'on doit emporter au combat, c'est la raison d'y aller."

    Commentaire


    • #3
      Il se réfère à une constitution violée, bafouée et foulée aux pieds!... Vraiment rien ne lui fait honte au hmimi national! Rien!
      sur le terrain qu'est ce que ça donne ?
      jouer au mandarin y a pas plus facile...
      There's nothing wrong with being shallow as long as you're insightful about it.

      Commentaire

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