NABNI: Les 200 milliards $ de réserves sont un mirage !

[ott]

Toujours théoriquement, les "moins de dinars" a deux formes: ne pas émettre des dinars en contre partie de tous les $$$ qu'on gagne, ou émettre des dinars et en reprendre pour l'import.

Quand il y a une opération d'export, la trésorerie de l'exportateur a reçu des dinars, totalement, et pas partiellement. Les dinars sont déjà créés, on ne va pas les créer une deuxième fois, lors de l'import. L'importateur apporte les dinars... autrement dit, il n'y a pas création de richesse avec les réserves de change (sauf les intérêts des placements financiers à l'étranger), d'où le fait de dire que la contrepartie dinars des réserves de change sont déjà dans l'économie.

[GLP]

autrement dit, il n'y a pas création de richesse avec les réserves de change

la richesse a été crée, ils sont déjà cette richesse. on est d'accord.

d'où le fait de dire que la contrepartie dinars des réserves de change sont déjà dans l'économie

Aussi simple que ça, voilà qu'on avance trop bien même : ça ne veut pas dire que l'opération inverse n'est pas possible. tu la décris plus haut d'ailleurs.

Alors un des choix saute, l'autre reste: on retire des dinars (par un moyen ou un autre) et on libère les $$$ pour payer l'importation.

D'accord ?

on peut le faire -techniquement- à auteur des 200 mrds $. d'où (à mon tour ) le fait de dire qu'on utilise les réserves de change pour investir (ou importer) !

[ott]

Si pour toi investir, c'est importer des usines et de la matière première, en effet, la limite de ton investissement en équipement étranger est ta capacité de payer tes importations.

On parle donc de limite de convertibilité du dinars, de réserve de change, quelque soit l'utilisation qui est faite de ces dinars, investissement ou non : de l'importation de produits finis, semi finis ou de matière première, de matériel industriel, de service, de rapatriement de bénéfices etc...

Tout ça pour dire qu'on emplois pas de l'argent issus de réserve de change, qu'on convertit en usine, mais on convertit les dinars présentés dans le cadre de l’investissement en devise, d'où probablement toute l'incompréhension...

[GLP]

Si pour toi investir, c'est importer des usines et de la matière première

C'est juste un exemple comme un autre. pour éviter une grande partie des détails. et pour dire vrai, je parlais en pensant à un exemple précisément.

Tout ça pour dire qu'on emplois pas de l'argent issus de réserve de change, qu'on convertit en usine, mais on convertit les dinars présentés dans le cadre de l’investissement en devise, d'où probablement toute l'incompréhension...

Quelque clarifications que je pense utiles pour "fructifier" l'échange :

- dinars dont on a dit ici (tu n'as rien objecté) qu'ils n'existeraient pas sans les $$$ gagné: la source première étant donc les $$$. d'où () la simplification: on investit les $$$.

- j'ai résumé cette opération par: pas en émettre/détruire des dinars.

On parle donc de limite de convertibilité du dinars

Enfiiiiin Halliluya

Et pour l’incompréhension, je m'en doutais plus haut, encore une fois ce "plus haut" !

Maintenant j'ai une dernière requête en privé quand tu permettra.

Merci pour ta patience.

[ott]

- dinars dont on a dit ici (tu n'as rien objecté) qu'ils n'existeraient pas sans les $$$ gagné: la source première étant donc les $$$. d'où () la simplification: on investit les $$$.

La source première sont tes exportations qui avant d'être exportées ont été créées an Algérie en dinars, et qui sont comptabilisés en dinars. La création de richesse se fait en dinars, aps en dollars.

MP: pas de soucis

[GLP]

ott:

sont tes exportations

la 2eme alors, ce que je veux dire c'est que les $$$ précèdent les dinars.

à l'extraction du baril de petrol: pas encore de dinar.
à la livraison: pas encore de dinars.
à la facturation: dollars dans la BC.
dollars dans BC==> BC dinars en Algérie (à l'exportateur, fiscalité et le reste....)

(encore une fois je simplifie à l’extrême, je compte de ce fait sur ton indulgence )

y'aurait il une faille ?

[ott]

à l'extraction du baril de petrol: pas encore de dinar.
à la livraison: pas encore de dinars.
à la facturation: dollars dans la BC.
dollars dans BC==> BC dinars en Algérie (à l'exportateur, fiscalité et le reste....)

à la facturation: dollars dans la BC et dinars versés par la banque centrale à Sonatrach qui a une comptabilité en dinars

[GLP]

à la facturation: dollars dans la BC.
dollars dans BC==> BC dinars en Algérie (à l'exportateur, fiscalité et le reste....)

à la facturation: dollars dans la BC et dinars versés par la banque centrale à Sonatrach qui a une comptabilité en dinars

Oui c'est ce que j'ai dis ! c'est l'aspect instantané que tu veux souligner ?

[ott]

Oui, c'est une opération de change (rappatriement obligatoire des devises à la banqeu centrale), et la banque centrale verse des dinars à la banque de Sonatrach (BEA)

[GLP]

Capisco.

Alors, à cette dernière étape les dinars sont "créés" au même moment de l'encaissement des $$$.

Ce n’est pas l'aspect chronologique que je mets en valeur par les étapes, mais l'expression de la richesse: à cette étape là, c'est les $$$ que l'exterieur paie qui existent et qui permettent la création des dinars en contre partie, instantanément si on veut préciser.

[ott]

Ce n’est pas l'aspect chronologique que je mets en valeur par les étapes, mais l'expression de la richesse: à cette étape là, c'est les $$$ que l'exterieur paie qui existent et qui permettent la création des dinars en contre partie, instantanément si on veut préciser.

Question de point de vu.

Mon point de vu est que la création de richesse étant faite en Algérie, elle est en dinars. Que cette richesse soit exportée, fait qu'elle est ensuite vendue en devise, mais la richesse algérienne se crée en dinars.

[rasibus]

on va passer bientot a 230 milliards $, il faut reactualiser le titre !!

[GLP]

Encore un peu plus d'une semaine pour le semestre ! esber

[rasibus]

héhéhé !

j'en connais qui vont en faire une colique !

[GLP]

Et voici un chiffre concret, officiel :

Le ministre de la prospection et des statistiques, déclare jeudi 28 juin depuis l'université Mascara, qu'on n'a mobilisé que 40% des 200 mrds $ (arrondi) :

كما أفاد وزير الاستشراف والإحصاء، حميد تمار بأن الجزائر لا تعاني من مشكل الاستثمار والأموال متوفرة بفضل مداخيل البترول التي سمحت لها بوضع 200 مليار دولار لتمويل مشاريع استثمارية ضخمة لم يستهلك منها إلا 40 بالمائة خلال السنوات الأربع الأخيرة. كما أشار الوزير بأن مداخيل البترول توزّع بطريقة نزيهة وشفافة وعادلة، كما أن مداخيل البترول تستثمر في محلها وتذهب في مشاريع عمومية عكس بعض الدول الخليجية. مشيرا إلى أن 40 بالمائة من ميزانية الدولة تذهب إلى المصاريف الاجتماعية.