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Vingt entrepreneurs ont été entendus dont quatre ont été mis sous mandat de dépôt par le juge d’instruction de la 2e chambre du tribunal de Tlemcen.
Les mis en cause, spécialisés dans les travaux publics et le bâtiment, ont été impliqués pour «fausse déclaration», «évasion fiscale», «surfacturation», «dilapidation de biens publics» et «corruption dans des affaires liées à la manifestation Tlemcen, capitale de la culture islamique». Deux mois à peine après la clôture en fanfare de l’événement fastueux qui a englouti, selon des sources, 250 milliards de dinars, des affaires scabreuses éclatent, même si des forces de l’ombre tentent tout pour étouffer le scandale qui, selon les mêmes sources toujours, risque d’éclabousser des personnalités de Tlemcen. Selon nos informations, une autre personne, qui serait un homme d’affaires, s’occupant de la fourniture et des services, est recherchée par les services de police. Il serait actuellement en fuite.
Malgré une omerta quasi maffieuse, une source nous a confié, sous le sceau de l’anonymat, que la direction des impôts, qui s’est constituée partie civile, est victime d’un préjudice d’un milliard de dinars. «Des entreprises se sont fait établir des factures fictives auprès de fournisseurs complices pour récupérer, par la suite, les 17% de la TVA.» Nos sources, qui promettent de mettre la lumière (aujourd’hui éteinte après la clôture de l’événement), indiquent également que plusieurs commissions d’enquête sont actuellement à pied d’œuvre pour déterrer des affaires liées aux grands projets dont a bénéficié Tlemcen, ces deux dernières années.
Par ailleurs, curieusement, des chefs d’entreprise, ayant réalisé des projets dans ce même cadre, interpellent le président de la République sur ce qu’ils appellent la hogra. «Nous avons honoré nos engagements, mais nous n’avons pas encore perçu un sou des pouvoirs publics. Si certains se sont enrichis avec cette manifestation, beaucoup d’entre nous se sont appauvris.»
Au vu des chantiers, qui avaient été enclenchés dans la promptitude, pour préparer «Tlemcen, capitale de la culture islamique», d’aucuns pressentaient que des pratiques peu orthodoxes entouraient les transactions en question. L’été à Tlemcen s’annonce chaud… Nous y reviendrons.
Chahredine Berriah
Les mis en cause, spécialisés dans les travaux publics et le bâtiment, ont été impliqués pour «fausse déclaration», «évasion fiscale», «surfacturation», «dilapidation de biens publics» et «corruption dans des affaires liées à la manifestation Tlemcen, capitale de la culture islamique». Deux mois à peine après la clôture en fanfare de l’événement fastueux qui a englouti, selon des sources, 250 milliards de dinars, des affaires scabreuses éclatent, même si des forces de l’ombre tentent tout pour étouffer le scandale qui, selon les mêmes sources toujours, risque d’éclabousser des personnalités de Tlemcen. Selon nos informations, une autre personne, qui serait un homme d’affaires, s’occupant de la fourniture et des services, est recherchée par les services de police. Il serait actuellement en fuite.
Malgré une omerta quasi maffieuse, une source nous a confié, sous le sceau de l’anonymat, que la direction des impôts, qui s’est constituée partie civile, est victime d’un préjudice d’un milliard de dinars. «Des entreprises se sont fait établir des factures fictives auprès de fournisseurs complices pour récupérer, par la suite, les 17% de la TVA.» Nos sources, qui promettent de mettre la lumière (aujourd’hui éteinte après la clôture de l’événement), indiquent également que plusieurs commissions d’enquête sont actuellement à pied d’œuvre pour déterrer des affaires liées aux grands projets dont a bénéficié Tlemcen, ces deux dernières années.
Par ailleurs, curieusement, des chefs d’entreprise, ayant réalisé des projets dans ce même cadre, interpellent le président de la République sur ce qu’ils appellent la hogra. «Nous avons honoré nos engagements, mais nous n’avons pas encore perçu un sou des pouvoirs publics. Si certains se sont enrichis avec cette manifestation, beaucoup d’entre nous se sont appauvris.»
Au vu des chantiers, qui avaient été enclenchés dans la promptitude, pour préparer «Tlemcen, capitale de la culture islamique», d’aucuns pressentaient que des pratiques peu orthodoxes entouraient les transactions en question. L’été à Tlemcen s’annonce chaud… Nous y reviendrons.
Chahredine Berriah
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