L’Algérie va renforcer la surveillance de ses frontières avec la Libye et les pays du Sahel pour lutter contre le terrorisme. Selon nos informations, des postes avancés des gendarmes gardes‑frontières (GGF) seront déployés tout au long de ces frontières.
Ils seront appuyés par des troupes d’intervention mobiles de l’armée dotées d’hélicoptères et d’avions de combat. « Il s’agit de groupes mobiles bien entraînés pour intervenir en cas d’alerte donnée par les GGF. Ces troupes se déplaceront en hélicoptère et des avions de guerre seront sollicités en cas de besoin pour effectuer des bombardements ciblés », explique notre source.
L’Algérie va également déployer de nouveaux moyens aériens comme les avions de reconnaissance. De nouvelles bases aériennes pour hélicoptères seront créées dans le grand Sud pour le transport de troupes d’intervention. « Les bases pour hélicoptères sont faciles à construire et à entretenir et ne nécessitent pas de grandes pistes d’atterrissage comme pour les avions », ajoute notre source.
En outre, l’armée nationale va se doter de deux nouvelles sous‑régions militaires (Lire nos révélations). Elles seront respectivement rattachées à la quatrième région (Ouargla) et à la sixième (Tamanrasset), avec comme principale mission la protection et la surveillance des frontières. Les deux nouvelles sous‑régions seront dirigées par un commandement et auront des prérogatives semblables à celles des régions.
« La menace ne vient pas uniquement des pays du Sahel où les groupes terroristes sont fortement présents, notamment dans le nord du Mali. Il y a aussi la Libye, où le trafic d’armes est important depuis l’éclatement de la révolution libyenne, début 2011 », ajoute notre source. « Avant les évènements en Libye, l’Algérie et la Libye se partageaient la surveillance des frontières communes. Ce n’est plus le cas depuis la chute du régime de Kadhafi. L’armée libyenne, qui a déserté les frontières, doit reconstituer ses forces », ajoute‑t‑elle.
Depuis quelques mois, après la chute du Nord Mali tombé entre les mains des groupes terroristes, le Mouvement pour l’unicité et le djihad en Afrique de l’Ouest (Mujao) multiplie les attaques contre l’Algérie. Il a revendiqué deux attentats contre les gendarmeries de Tamanrasset et de Ouargla et tente d’impliquer l’Algérie militairement dans le conflit au nord du Mali. Les pays occidentaux estiment que l’Algérie, puissance régionale, est la seule capable d’intervenir militairement dans le nord du Mali pour aider l’armée malienne à reprendre ce territoire aux groupes terroristes.
TSA
Ryad Hamadi
Ils seront appuyés par des troupes d’intervention mobiles de l’armée dotées d’hélicoptères et d’avions de combat. « Il s’agit de groupes mobiles bien entraînés pour intervenir en cas d’alerte donnée par les GGF. Ces troupes se déplaceront en hélicoptère et des avions de guerre seront sollicités en cas de besoin pour effectuer des bombardements ciblés », explique notre source.
L’Algérie va également déployer de nouveaux moyens aériens comme les avions de reconnaissance. De nouvelles bases aériennes pour hélicoptères seront créées dans le grand Sud pour le transport de troupes d’intervention. « Les bases pour hélicoptères sont faciles à construire et à entretenir et ne nécessitent pas de grandes pistes d’atterrissage comme pour les avions », ajoute notre source.
En outre, l’armée nationale va se doter de deux nouvelles sous‑régions militaires (Lire nos révélations). Elles seront respectivement rattachées à la quatrième région (Ouargla) et à la sixième (Tamanrasset), avec comme principale mission la protection et la surveillance des frontières. Les deux nouvelles sous‑régions seront dirigées par un commandement et auront des prérogatives semblables à celles des régions.
« La menace ne vient pas uniquement des pays du Sahel où les groupes terroristes sont fortement présents, notamment dans le nord du Mali. Il y a aussi la Libye, où le trafic d’armes est important depuis l’éclatement de la révolution libyenne, début 2011 », ajoute notre source. « Avant les évènements en Libye, l’Algérie et la Libye se partageaient la surveillance des frontières communes. Ce n’est plus le cas depuis la chute du régime de Kadhafi. L’armée libyenne, qui a déserté les frontières, doit reconstituer ses forces », ajoute‑t‑elle.
Depuis quelques mois, après la chute du Nord Mali tombé entre les mains des groupes terroristes, le Mouvement pour l’unicité et le djihad en Afrique de l’Ouest (Mujao) multiplie les attaques contre l’Algérie. Il a revendiqué deux attentats contre les gendarmeries de Tamanrasset et de Ouargla et tente d’impliquer l’Algérie militairement dans le conflit au nord du Mali. Les pays occidentaux estiment que l’Algérie, puissance régionale, est la seule capable d’intervenir militairement dans le nord du Mali pour aider l’armée malienne à reprendre ce territoire aux groupes terroristes.
TSA
Ryad Hamadi
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