L'annonce d'une nouvelle équipe gouvernementale contribuera à désamorcer la bombe sociale qui s'annonce en septembre.
L'opinion publique, la presse nationale et les partis politiques s'interrogent sur les raisons de la non-constitution d'une nouvelle équipe gouvernementale. Près de trois mois après les élections législatives, le pays se complaît dans une inexplicable léthargie aggravée par le mois de Ramadhan. D'une source crédible on a appris que le gouvernement serait enfin annoncé dans au plus tard la semaine prochaine, soit avant l'Aïd El Fitr. Notre source précise que le président de la République a décidé d'avancer l'annonce du nouvel Exécutif pour les prochains jours et cela pour plusieurs raisons. D'abord, le chef de l'Etat a fait exception cette année quant aux habituelles auditions instaurées comme «rituel ramadhanesque» depuis 2005.
Pourtant, tous les ministres ont été instruits de préparer leurs dossiers et leurs bilans qu'ils devaient présenter lors de ces fameuses auditions. Elles n'ont pas eu lieu. Du moins, jusqu'à présent. En effet, à quoi servirait l'audition d'un ministre qui, de toutes façons, quittera son poste? Notre source ajoute un autre élément qui plaide en faveur d'une imminente annonce du gouvernement. Il s'agit de la fête de l'Aïd et de la rentrée sociale. L'Aïd El Fitr qui aura lieu le 19 ou le 20 août prochain. Le festoiement doublé d'un long week-end débouchera directement sur le mois de septembre, c'est-à-dire la rentrée sociale. Or, cette année, cette rentrée s'annonce particulièrement cruciale. Tout indique qu'elle sera chaude. Le pouvoir d'achat largement érodé, des conflits sociaux non réglés, en plus de l'inflation et l'annonce d'un renchérissement des prix des produits alimentaires sont autant d'éléments qui n'annoncent pas une rentrée calme et sereine. Les ingrédients d'une explosion sont donc réunis. Peut-on préparer un pareil rendez-vous sans gouvernement? Pouvons-nous nous permettre le luxe d'entamer une rentrée universitaire et scolaire sans ministre de l'Enseignement supérieur? Pour désamorcer cette bombe sociale, un nouvel Exécutif qui apportera du sang neuf au gouvernement ne fera que du bien. Comme effet, immédiat, l'annonce de la nouvelle équipe entraînera un déblocage de tous les rouages restés grippés durant de longs mois. Car en réalité, la paralysie du gouvernement ne date pas d'il y a trois mois mais bien avant. Elle remonte au début de la campagne électorale pour les législatives en avril dernier. Actuellement, six départements ministériels sont gérés par des intérimaires.
Il s'agit de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, le ministère des Travaux publics, le département des Transports, le ministère du Travail, de l'Emploi et de la Sécurité sociale, le ministère de l'Environnement de l'Aménagement du territoire et enfin le ministère de la Poste et des Technologies de l'information et de la communication. Les spéculations vont bon train et plusieurs noms sont avancés. Notre source rapporte que l'architecture de la prochaine équipe sera constituée essentiellement par le FLN et le RND, exit le MSP. Le FFS, le MPA de Amara Benyounès sont des partis qui pourraient intégrer le gouvernement. On annonce également plusieurs noms anciens et de nouvelles figures. Le nom de Abdemalek Sellal comme Premier ministre revient avec insistance. Au département de la jeunesse et des sports on susurre les noms de Hamid Oussedik, expert international, conseiller spécial du directeur de l'Unesco et ancien secrétaire général au ministère de la Jeunesse et des Sports, ainsi que celui du président du Comité olympique algérien M. Berraf.
A l'Enseignement supérieur on avance le nom du recteur de l'Université d'Alger, Tahar Hadjar. M. Noui reprendra son poste de secrétaire général du gouvernement pour céder son poste à Tayeb Belaïz en tant que ministre de la Jeunesse et des Sports. Hachemi Djiar est donné au département de l'intérieur, puisque, indique notre source, Daho Ould Kablia serait nommé ministre d'Etat et représentant spécial du président de la République. Amar Ghoul reviendra aux Travaux publics et il serait même question qu'il chapeaute un mégaministère qui regroupera les travaux publics, les transports et l'hydraulique. Pour les partants, ce sont évidemment, le ministre de l'Education nationale Boubekeur Benbouzid, Rachid Harraoubia de l'Enseignement supérieur, Mustapha Benbada du Commerce, Smaïl Mimoun du Tourisme, Abdallah Khanafou de la Pêche et Saïd Barkat de la Solidarité nationale. Il faut noter également le départ de Karim Djoudi, à sa demande, pour des raisons de santé.lexpressiondz
L'opinion publique, la presse nationale et les partis politiques s'interrogent sur les raisons de la non-constitution d'une nouvelle équipe gouvernementale. Près de trois mois après les élections législatives, le pays se complaît dans une inexplicable léthargie aggravée par le mois de Ramadhan. D'une source crédible on a appris que le gouvernement serait enfin annoncé dans au plus tard la semaine prochaine, soit avant l'Aïd El Fitr. Notre source précise que le président de la République a décidé d'avancer l'annonce du nouvel Exécutif pour les prochains jours et cela pour plusieurs raisons. D'abord, le chef de l'Etat a fait exception cette année quant aux habituelles auditions instaurées comme «rituel ramadhanesque» depuis 2005.
Pourtant, tous les ministres ont été instruits de préparer leurs dossiers et leurs bilans qu'ils devaient présenter lors de ces fameuses auditions. Elles n'ont pas eu lieu. Du moins, jusqu'à présent. En effet, à quoi servirait l'audition d'un ministre qui, de toutes façons, quittera son poste? Notre source ajoute un autre élément qui plaide en faveur d'une imminente annonce du gouvernement. Il s'agit de la fête de l'Aïd et de la rentrée sociale. L'Aïd El Fitr qui aura lieu le 19 ou le 20 août prochain. Le festoiement doublé d'un long week-end débouchera directement sur le mois de septembre, c'est-à-dire la rentrée sociale. Or, cette année, cette rentrée s'annonce particulièrement cruciale. Tout indique qu'elle sera chaude. Le pouvoir d'achat largement érodé, des conflits sociaux non réglés, en plus de l'inflation et l'annonce d'un renchérissement des prix des produits alimentaires sont autant d'éléments qui n'annoncent pas une rentrée calme et sereine. Les ingrédients d'une explosion sont donc réunis. Peut-on préparer un pareil rendez-vous sans gouvernement? Pouvons-nous nous permettre le luxe d'entamer une rentrée universitaire et scolaire sans ministre de l'Enseignement supérieur? Pour désamorcer cette bombe sociale, un nouvel Exécutif qui apportera du sang neuf au gouvernement ne fera que du bien. Comme effet, immédiat, l'annonce de la nouvelle équipe entraînera un déblocage de tous les rouages restés grippés durant de longs mois. Car en réalité, la paralysie du gouvernement ne date pas d'il y a trois mois mais bien avant. Elle remonte au début de la campagne électorale pour les législatives en avril dernier. Actuellement, six départements ministériels sont gérés par des intérimaires.
Il s'agit de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, le ministère des Travaux publics, le département des Transports, le ministère du Travail, de l'Emploi et de la Sécurité sociale, le ministère de l'Environnement de l'Aménagement du territoire et enfin le ministère de la Poste et des Technologies de l'information et de la communication. Les spéculations vont bon train et plusieurs noms sont avancés. Notre source rapporte que l'architecture de la prochaine équipe sera constituée essentiellement par le FLN et le RND, exit le MSP. Le FFS, le MPA de Amara Benyounès sont des partis qui pourraient intégrer le gouvernement. On annonce également plusieurs noms anciens et de nouvelles figures. Le nom de Abdemalek Sellal comme Premier ministre revient avec insistance. Au département de la jeunesse et des sports on susurre les noms de Hamid Oussedik, expert international, conseiller spécial du directeur de l'Unesco et ancien secrétaire général au ministère de la Jeunesse et des Sports, ainsi que celui du président du Comité olympique algérien M. Berraf.
A l'Enseignement supérieur on avance le nom du recteur de l'Université d'Alger, Tahar Hadjar. M. Noui reprendra son poste de secrétaire général du gouvernement pour céder son poste à Tayeb Belaïz en tant que ministre de la Jeunesse et des Sports. Hachemi Djiar est donné au département de l'intérieur, puisque, indique notre source, Daho Ould Kablia serait nommé ministre d'Etat et représentant spécial du président de la République. Amar Ghoul reviendra aux Travaux publics et il serait même question qu'il chapeaute un mégaministère qui regroupera les travaux publics, les transports et l'hydraulique. Pour les partants, ce sont évidemment, le ministre de l'Education nationale Boubekeur Benbouzid, Rachid Harraoubia de l'Enseignement supérieur, Mustapha Benbada du Commerce, Smaïl Mimoun du Tourisme, Abdallah Khanafou de la Pêche et Saïd Barkat de la Solidarité nationale. Il faut noter également le départ de Karim Djoudi, à sa demande, pour des raisons de santé.lexpressiondz
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