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26 Déc 1991 - 11 Janvier 1992 : Quinze jours d'intrigue

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  • 26 Déc 1991 - 11 Janvier 1992 : Quinze jours d'intrigue



    Témoignage de Maitre Mechri avocat du FIS - Al Khabar Hebdomadaire, 24 Février 2010 :

    "خلال تلك الأيام القليلة حصل وأن دعاني الأستاذ عبد القادر حجار إلى بيته باعتباره صديقا مشتركا بيني وبين الشيخ عباسي مدني من جهة، وباعتباره مكلفا من طرف الرئيس الشاذلي بن جديد من جهة أخرى، وطلب مني أن أبلغ رسالة شفوية من رئيس الجمهورية إلى الشيخ عباسي مدني على انفراد ومضمونها: أن الرئيس مستعد لتسليم السلطة إلى ال

    شعب والتخلي عنها ولتوفير ظروف تسليم الحكم للشعب وانتقاله لمن يفوز بثقته في هدوء يطلب منك بصفتك الرئيس الشرعي للحزب أن تتريث قليلا وتعلن الاكتفاء بنتائج الدور الأول وعدم مشاركة الفيس في الدور الثاني تجنبا لمخاطر كثيرة أولها عزل؟ ثم إلغاء الانتخابات، مما سيدخل البلاد في دوامة لا تحمد عقباها ».
    وفور خروجي من بيت السيد عبد القادر حجار ذهبت لمقابلة عباسي مدني على انفراد وأبلغته الرسالة التي كلفت بتبليغها إياه.. وقد لاحظت أن عباسي مدني فهم الرسالة واستوعب أبعادها وفي نفس اليوم بلغ بطريقته الخاصة أوامر مكتوبة إلى رئيس المكتب التنفيذي الوطني للفيس، والذي بدوره جمع المجلس الشوري وعرض عليهم رسالة عباسي مدني، وخلال الاجتماع تظاهر رئيس المكتب التنفيذي ونائبه بالمرض وأجلا النظر في مضمون الرسالة إلى يوم غد، لكنهما ذهبا إلى حي العناصر حيث عقد اجتماع في بيت شخص لم يكن عضوا في الجبهة الإسلامية للإنقاذ، وتم في هذا الاجتماع اختيار أعضاء الحكومة التي سوف تتمخض عن الدور الثاني في تشريعيات .
    1991 غير أن الذي حدث في يوم الغد أن المجلس الشوري لم يجتمع للنظر في مضمون رسالة عباسي مدني وتفاجأ الشعب باستقالة الرئيس بن جديد، والجدير بالذكر أن رئيس المكتب التنفيذي الوطني للجبهة الإسلامية للإنقاذ لم يستطع تنفيذ توجيهات عباسي مدني لأنه كان التزم باتفاق مع رئيس الحكومة آنذاك ورئيس حزب ناشط في الساحة السياسية على اقتسام السلطات التشريعية والتنفيذية بين الثلاثة: رئاسة المجلس الوطني من نصيب رئيس الحزب الذي وصفه بالناشط، رئاسة الحكومة من نصيب رئيس المكتب التنفيذي للجبهة الإسلامية للإنقاذ، وهذان الاثنان يدعمان ترشح السيد سيد احمد غزالي لرئاسة الجمهورية.
    "

    --------------------------------------------------------------------------------
    Traduction

    Lors de ces journées Abdelkader Hadjar, m’a convié chez lui. Lors de cette entrevue, il m’a demandé de transmettre un message du président Chadli Bendjedid à notre ami commun, Cheikh Abass Madani. Il va de soi que ce un message verbal devait être transmis dans une totale discrétion. En substance il fallait l’informer que le président était disposé à remettre le pouvoir au peuple. Qu’il était prêt à se démettre du pouvoir pour permettre sa transmission à celui qui, dans la sérénité, aura la confiance du peuple. En foi de quoi, il est demandé à Abass Madani, en sa qualité de président légitime du Fis, d’apaiser les choses, et de se contenter des résultats du premier tour ; d’annoncer le retrait de son parti du second tour pour éviter de nombreux dangers, dont la disqualification de son parti, l’annulation des élections, et des évolutions qui vont engager le pays dans un cycle infernal dont on ne peut présager des conséquences.

    Directement en quittant la maison de Abdelkader Hadjar, je me suis précipité pour rencontrer Abass Madani. Je lui ai transmis le message dont j’ai été chargé. J’ai constaté que Abass Madani a bien saisi le message et en a perçu l’importance et la portée. La même journée, il a transmis par des moyens qui lui sont propre des instructions écrites au président du comité exécutif du FIS. Celui-ci, à son tour, a convoqué le Medjles Echouri pour examiner la lettre de Abass Madani. Durant cette session le président du comité exécutif et son vice-président ont usé d’un subterfuge pour reporter la discussion. Ils ont feint être malades. La session du Majlis Echouri suspendue, ils se rendirent à une autre réunion qui s’est tenue aux Anasser au domicile d’une personnalité étrangère au FIS. Lors de cette réunion il a été question de la composition du gouvernement qui découlera des résultats du second tour.


    Le lendemain le Majles Echour ne reprit pas ses travaux pour examiner la lettre de Abass Madani. Le peuple a été surpris par la démission du Président Bendjedid. Il faut Souliger que le président du comité exécutif du Fis ne pouvait se résigner à appliquer les orientations de Abass Madani parce qu’il était engagé, de son côté, dans un accord de répartition des pouvoirs, contracté avec le chef du gouvernement de l’époque et un chef de parti. La présidence de l’APN devait revenir à ce président de Parti, la chefferie du gouvernement au président du comité exécutif du FIS et les deux devaient appuyer la candidature de Sid Ahmed Ghozali à la présidence de la république.
    Si tu parles, tu meurs. Si tu te tais, tu meurs. Alors, dis et meurs
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