Encore une fois la mairie de Tizi-Ouzou refuse d’inscrire un enfant à cause de la consonance amazighe de son prénom, cette fois c’était le prénom Aylan qui a été interdit à la mairie de Tizi-Ouzou. Aylan, un prénom amazigh qui signifie "bouclier".
Selon le père M. Hammami, on lui a refusé l’inscription de son fils sous prétexte que le prénom "Aylan" n’existe pas dans la fameuse liste des prénoms. Le père a aussitôt déposé un dossier devant le procureur de Tizi-Ouzou.
A rappeler que deux prénoms "Stera" et "Winrigh" ont été interdit aussi dans la même mairie et toujours sous le même prétexte. Et durant plus de 20 mois, et faute de fiche familiale, les deux enfants ont été privés de leurs droits les plus alimentaires comme l’inscription à la crèche et les allocations familiales.
La mairie de Tizi-Ouzou fait-elle dans le zèle à interdire systématiquement d'inscrire les prénoms amazighs sur ses registres ? Tout porte à le croire, car l'argument du registre des prénoms est un peu court. On se rappelle tous des prénoms Saddam qui ont "fleuri" un peu partout en Algérie à la faveur de la guerre du Golfe. Les mairies n'ont pas fait le foin pour inscrire ce prénom sur leurs tablettes publiques. Pourtant, il peu probable que Saddam soit inscrit dans les prénoms algériens. Alors à quoi joue la mairie de Tizi-Ouzou à pourrir la vie de parents qui entendent tout simplement donner le prénom de leur choix à leur enfant ?
Madjid Serrah
le matin dz
Selon le père M. Hammami, on lui a refusé l’inscription de son fils sous prétexte que le prénom "Aylan" n’existe pas dans la fameuse liste des prénoms. Le père a aussitôt déposé un dossier devant le procureur de Tizi-Ouzou.
A rappeler que deux prénoms "Stera" et "Winrigh" ont été interdit aussi dans la même mairie et toujours sous le même prétexte. Et durant plus de 20 mois, et faute de fiche familiale, les deux enfants ont été privés de leurs droits les plus alimentaires comme l’inscription à la crèche et les allocations familiales.
La mairie de Tizi-Ouzou fait-elle dans le zèle à interdire systématiquement d'inscrire les prénoms amazighs sur ses registres ? Tout porte à le croire, car l'argument du registre des prénoms est un peu court. On se rappelle tous des prénoms Saddam qui ont "fleuri" un peu partout en Algérie à la faveur de la guerre du Golfe. Les mairies n'ont pas fait le foin pour inscrire ce prénom sur leurs tablettes publiques. Pourtant, il peu probable que Saddam soit inscrit dans les prénoms algériens. Alors à quoi joue la mairie de Tizi-Ouzou à pourrir la vie de parents qui entendent tout simplement donner le prénom de leur choix à leur enfant ?
Madjid Serrah
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