
Le mythique Ahmed Zendjabil, dénommé "le Pablo Escobar algérien" est décédé mardi soir à Oran. Les services de la Gendarmerie Nationale ont confirmé cette information qui a soulevé un tollé dans le milieu de la mafia algérienne.
Selon le quotidien El Watan, "Zendjabil a été enterré par quelques personnes au cimetière de Ouled Ben Abdelkader, entre Oued Sly et Boulefrad, au sud-ouest de la wilaya de Chlef". Par ailleurs, "l’expertise ADN effectuée sur lui ainsi que sur des membres de sa famille" a prouvé son identité.
Zendjabil a toujours été le baron de drogue le plus puissant d'Algérie. Il a été également parmi les têtes pensantes des narcotrafiquants dans tout le Maghreb. Il a dirigé durant des années un réseau de résine de cannabis marocaine qui approvisionnait le marché européen, moyen-oriental et algérien. Sous le coup d'un mandat d’arrêt international pour contrebande de drogue, Zendjabil a toujours réussi à échapper à la justice grâce à la protection d’officiers supérieurs de la Région militaire, de hauts cadres de la Sûreté nationale.
Ces complicités ont toujours été prouvées, mais les autorités n'ont jamais pu bouger le petit doigt pour mettre fin à ce trafic de drogue qui impliquait des personnalités au plus haut sommet de l'Etat. Ceci dit, certaines sources ont affirmé que beaucoup de ces protecteurs sont tombés ces dernières en disgrâce. Quoi qu'il en soit, la mort de ce "caïd" comporte de nombreux mystères et laissent en suspens de nombreuses questions.
ALGERIE NEWS
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