Effervescence et branle-bas de combat à l’APC d’Iferhounène où l’on se prépare activement à inaugurer un mémorial dédié à la gloire des 1 600 chouhada que compte cette commune de montagne située au flanc du Djurdjura, à plus de 50km à l’est de Tizi- Ouzou.
Réalisée à l’initiative de l’APC, le mémorial est dédié à tous les martyrs de la Révolution issus des nombreux villages de la commune d’Iferhounène et des autres communes limitrophes qui lui étaient rattachées, avant le découpage administratif de 1985.
L’édifice, d’une conception architecturale esthétique épousant les contours du site au nom prédestiné de Tizi Bwiran, col des lions en Tamazight, se compose de plusieurs compartiments. Une stèle avec une plaque commémorative sur le marbre de laquelle sont gravés les noms des 1 600 chouhada, un musée avec salle de réunion réservé à l’accueil des étudiants et des chercheurs en histoire de la Révolution, une autre salle d’exposition et des bureaux pour les organisations des fils de chahid et des moudjahidine.
Le monument d’Iferhounène comporte aussi deux sculptures de soldats inconnus réalisées par un artiste connu, un buste de femme et un autre d’homme qui sont une représentation symbolique d’un chahid et d’une chahida. A cela s’ajoute, l’aménagement du site, le carrefour de Tizi Bwiran, situé à l’entrée du chef-lieu de commune. Sur des murettes de pierres construites tout autour de la grande place, figurent des fresques murales à l’effigie de douze héros de la Révolution : les colonels Amirouche, Mohand Oulhadj et Ouamrane, Didouche Mourad, Krim Belkacem, Abane Ramdane, Ben Boulaïd, Zighoud Youcef, Ben M’hidi, Amar Ath Cheikh et le colonel Si El-Haouès.
Plusieurs personnalités et invités de marque sont attendus à la cérémonie d’inauguration prévue après-demain jeudi, et à laquelle on attache beaucoup d'importance à Iferhounène et, en particulier le premier magistrat de la commune, Hamid Aït Saïd, qui se dit fier en tant que P/APC et fils de chahid d’avoir initié et accompagné la réalisation d’un mémorial qui rend hommage à la mémoire de 1 600 martyrs et à une région qui a beaucoup souffert durant la Révolution. Il n’a, toutefois, pas manqué de regretter que cette réalisation voie le jour, 50 ans après l’indépendance.
le Soir
Réalisée à l’initiative de l’APC, le mémorial est dédié à tous les martyrs de la Révolution issus des nombreux villages de la commune d’Iferhounène et des autres communes limitrophes qui lui étaient rattachées, avant le découpage administratif de 1985.
L’édifice, d’une conception architecturale esthétique épousant les contours du site au nom prédestiné de Tizi Bwiran, col des lions en Tamazight, se compose de plusieurs compartiments. Une stèle avec une plaque commémorative sur le marbre de laquelle sont gravés les noms des 1 600 chouhada, un musée avec salle de réunion réservé à l’accueil des étudiants et des chercheurs en histoire de la Révolution, une autre salle d’exposition et des bureaux pour les organisations des fils de chahid et des moudjahidine.
Le monument d’Iferhounène comporte aussi deux sculptures de soldats inconnus réalisées par un artiste connu, un buste de femme et un autre d’homme qui sont une représentation symbolique d’un chahid et d’une chahida. A cela s’ajoute, l’aménagement du site, le carrefour de Tizi Bwiran, situé à l’entrée du chef-lieu de commune. Sur des murettes de pierres construites tout autour de la grande place, figurent des fresques murales à l’effigie de douze héros de la Révolution : les colonels Amirouche, Mohand Oulhadj et Ouamrane, Didouche Mourad, Krim Belkacem, Abane Ramdane, Ben Boulaïd, Zighoud Youcef, Ben M’hidi, Amar Ath Cheikh et le colonel Si El-Haouès.
Plusieurs personnalités et invités de marque sont attendus à la cérémonie d’inauguration prévue après-demain jeudi, et à laquelle on attache beaucoup d'importance à Iferhounène et, en particulier le premier magistrat de la commune, Hamid Aït Saïd, qui se dit fier en tant que P/APC et fils de chahid d’avoir initié et accompagné la réalisation d’un mémorial qui rend hommage à la mémoire de 1 600 martyrs et à une région qui a beaucoup souffert durant la Révolution. Il n’a, toutefois, pas manqué de regretter que cette réalisation voie le jour, 50 ans après l’indépendance.
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