L’Algérie préfère la conclusion d’un partenariat stratégique à un traité d’amitié avec la France, a fait savoir ce dimanche 21 octobre le ministre français des Affaires étrangères, Laurent Fabius. « Nos amis algériens ne souhaitent pas qu'on rentre dans ce type d'instrument juridique. Ils veulent un partenariat stratégique avec nous et c'est aussi notre approche », a déclaré M. Fabius lors de son passage à Europe 1. « Cela veut dire qu’on va parler de ce qu’on va faire ensemble en matière économique, éducative, énergétique et pourquoi pas, en matière militaire. Ce sera l’objet de ce voyage préparé par plusieurs collègues », a‑t‑il ajouté.
Dans un entretien au Journal du Dimanche, le ministre délégué aux Anciens combattants, Kader Arif, avait pour sa part dit « espérer » que le traité franco‑algérien « portera le nom de traité d'amitié ». « Je pense que ce concept ne sera pas retenu », a dit M. Fabius. Sur la repentance, les deux ministres ont fait les mêmes déclarations. M. Arif, avait déclaré qu’il « n’est pas question de faire repentance » mais d’envisager une reconnaissance des choses « de part et d’autres ». M. Fabius a également assuré que le voyage algérien du président Hollande ne donnerait pas lieu à une repentance de la France sur son passé colonial. « Les Algériens ne souhaitent absolument pas qu'on fasse un voyage tourné vers le passé », a‑t‑il affirmé.
Pas de divergences sur le Mali
M. Fabius a réaffirmé qu’il y a énormément de convergences entre les Algériens, les Africains et les Français autour de la crise au Nord Mali, occupé depuis plusieurs mois par des groupes armés dont certains, comme le Mujao, se réclament d'Al‑Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi). « Nous sommes d’accord sur deux principes. D’une part, il faut faire respecter l’intégrité du territoire. Deuxièmement, les Algériens nous ont dit de manière claire qu’ils n’acceptaient pas le terrorisme, qu’il les menace eux aussi », a‑t‑il précisé.
Le sujet autour duquel il devrait encore y avoir des discussions est le problème des Touareg, a‑t‑il dit. « Au nord (du Mali), il y a toute une population de Touareg. Tous les Touareg ne sont pas des terroristes, absolument pas », a‑t‑il expliqué, ajoutant qu’il fallait des « discussions » avec les Touareg « qui acceptent de respecter l’intégrité du Mali et qui refusent le terrorisme ». L’Algérie insiste sur la nécessité de faire la différence entre les groupes armés affiliés à Aqmi et les groupes armés touareg.
Hadjer Guenanfa -tsa
Dans un entretien au Journal du Dimanche, le ministre délégué aux Anciens combattants, Kader Arif, avait pour sa part dit « espérer » que le traité franco‑algérien « portera le nom de traité d'amitié ». « Je pense que ce concept ne sera pas retenu », a dit M. Fabius. Sur la repentance, les deux ministres ont fait les mêmes déclarations. M. Arif, avait déclaré qu’il « n’est pas question de faire repentance » mais d’envisager une reconnaissance des choses « de part et d’autres ». M. Fabius a également assuré que le voyage algérien du président Hollande ne donnerait pas lieu à une repentance de la France sur son passé colonial. « Les Algériens ne souhaitent absolument pas qu'on fasse un voyage tourné vers le passé », a‑t‑il affirmé.
Pas de divergences sur le Mali
M. Fabius a réaffirmé qu’il y a énormément de convergences entre les Algériens, les Africains et les Français autour de la crise au Nord Mali, occupé depuis plusieurs mois par des groupes armés dont certains, comme le Mujao, se réclament d'Al‑Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi). « Nous sommes d’accord sur deux principes. D’une part, il faut faire respecter l’intégrité du territoire. Deuxièmement, les Algériens nous ont dit de manière claire qu’ils n’acceptaient pas le terrorisme, qu’il les menace eux aussi », a‑t‑il précisé.
Le sujet autour duquel il devrait encore y avoir des discussions est le problème des Touareg, a‑t‑il dit. « Au nord (du Mali), il y a toute une population de Touareg. Tous les Touareg ne sont pas des terroristes, absolument pas », a‑t‑il expliqué, ajoutant qu’il fallait des « discussions » avec les Touareg « qui acceptent de respecter l’intégrité du Mali et qui refusent le terrorisme ». L’Algérie insiste sur la nécessité de faire la différence entre les groupes armés affiliés à Aqmi et les groupes armés touareg.
Hadjer Guenanfa -tsa
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