Annonce

Réduire
Aucune annonce.

Le Premier ministre égyptien en Algérie : Le Caire demande à Alger 2 milliards de dollars

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • Le Premier ministre égyptien en Algérie : Le Caire demande à Alger 2 milliards de dollars

    La visite de Hicham Qandil en Algérie, la première depuis son intronisation à la tête du gouvernement égyptien, qualifiée diplomatiquement d'importante par les deux capitales, s'inscrit globalement dans un processus de relance des relations bilatérales mais pas seulement.

    En dehors des sentiers battus des communiqués de circonstance et des déclarations de bonnes intentions, cette visite de trois jours sera l'occasion pour les Egyptiens de mettre sur la table quelques demandes formulées à l'adresse de son «riche» hôte. Ainsi, une source officielle égyptienne a indiqué que Le Caire compte négocier avec l'Algérie un dépôt à hauteur de 2 milliards de dollars à la Banque centrale d'Egypte. Un «prêt» encouragé par les ressources de l'Algérie qui dispose d'une réserve de devises étrangères estimée à 188 milliards de dollars, et qui n'a pas hésité à prêter dernièrement au FMI 5 milliards de dollars.

    Si Alger avait expliqué sa démarche comme étant un désir d'avoir une voix influente au sein du Fonds monétaire en vue d'intégrer son Conseil d'administration, il en est autrement avec Le Caire. L'Egypte, rappelons-le, éprouve d'énormes difficultés à rétablir sa balance budgétaire, souffrant d'un déficit de 50,8 milliards de livres au premier trimestre de cette année à cause de la non-application des mesures de réformes économiques. Par ailleurs, elle a entamé des négociations avec le FMI pour un emprunt de 4,8 milliards de dollars.

    L'autre dossier urgent à régler du côté de Hicham Qandil est l'approvisionnement de son pays en gaz butane. Cette visite escompte résoudre le problème de pénurie de gaz sur le marché égyptien, l'Algérie étant le plus grand fournisseur de butane à l'Egypte, en plus de l'Arabie Saoudite. De son côté, le ministre égyptien des Affaires étrangères, Mohamed Kamal Amr, a souligné les liens tissés par «une histoire profonde», rappelant l'engagement des deux pays pour la défense «des territoires arabes et non pas seulement les territoires d'Egypte ou les territoires de l'Algérie», faisant référence à la guerre d'Octobre 73 ou encore la présence du Caire aux côtés de la révolution algérienne. Azzedine Fahmi, l'ambassadeur égyptien en Algérie, en poste depuis juin 2011, évoque, quant à lui, les dossiers en suspens et les problèmes à solutionner. Il révélera l'existence d'un projet d'accord entre l'Egypte et l'Algérie pour lutter contre la contrebande d'armes en provenance de Libye à destination des deux pays, menaçant leur sécurité intérieure. A ce propos, il déclarera à la délégation médiatique accompagnant la visite ministérielle que la commission mixte se réunira au Caire, en janvier prochain, pour discuter du projet d'accord qui prévoit l'échange d'informations entre les deux parties pour lutter contre le terrorisme.

    LES ARMES DE KADHAFI

    Il ajoutera que la prolifération des armes dans la région va exacerber les tensions, faisant remarquer que cette question a déjà été soulevée l'année dernière lors de la visite du ministre des Affaires étrangères égyptien en Algérie.

    Abordant les relations bilatérales, le diplomate égyptien précisera que le gouvernement algérien a ouvert une nouvelle page dans les relations entre les deux pays après l'épisode d'Oum Durman. La nomination de Azzedine Fahmi, 54 ans, comme ambassadeur en lieu et place de Abdelaziz Seif Nasr, rappelé par son gouvernement après les graves dérapages médiatiques enregistrés en parallèle de la rencontre qualificative au mondial sud-africain, a été perçue comme un pas de plus vers le dégel des relations bilatérales après plus d'une année de rupture diplomatique décidée par Le Caire.

    Dans ce contexte, M. Fahmi a tenu à rappeler les conséquences d'une telle brouille dont la première victime, dira-t-il, reste la communauté égyptienne en Algérie qui a fondu comme neige au soleil, comptabilisant quelque 8.000 travailleurs à l'époque. Depuis, ils sont aujourd'hui environ 12 mille ressortissants égyptiens installés en Algérie alors qu'ils étaient près de 30 mille. Côté demandes algériennes, il expliquera la volonté d'Alger d'augmenter les missions éducatives et religieuses à Al-Azhar pour enseigner aux prédicateurs algériens une approche d'un islam plus tolérant, loin de tout extrémisme. Il a, par ailleurs, noté que le Président algérien a décidé d'augmenter le financement accordé au ministère de l'Education et des missions éducatives pour Al-Azhar, pour l'obtention des diplômes supérieurs. Dans ce contexte, l'ambassadeur égyptien a demandé à ce que soient supprimés certains obstacles «bureaucratiques» en Egypte, qui empêchent les étudiants algériens inscrits à Al-Azhar de prétendre à des bourses d'études.

    A ce titre, il citera en exemple l'année dernière où sur les 40 étudiants algériens qui avaient déposé des dossiers de bourse, seuls deux d'entre eux ont été acceptés. Sur la question de la société «Djezzy», M. Fahmi a déclaré que ce dossier s'est davantage compliqué lorsque Sawiris a eu recours à l'arbitrage international en réponse à la décision du gouvernement algérien de faire valoir son droit de préemption, ajoutant que «malgré ce désaccord, Bouteflika, désireux de sauvegarder les intérêts de la société, qui compte 18 millions de clients, a ordonné de reporter les appels d'offres pour la troisième génération de téléphonie mobile jusqu'à la fin du litige avec la société afin de ne pas nuire à ses intérêts». Il soulignera, par ailleurs, que le volume des échanges commerciaux entre les deux pays devrait atteindre 2 milliards de dollars d'ici la fin de cette année, comparativement à 290 M $ en 2011.

    Le quotidien d'Oran
    And ye shall know the truth and the truth shall make you free.

  • #2
    ...a3jab !
    And ye shall know the truth and the truth shall make you free.

    Commentaire


    • #3
      son «riche» hôte. Ainsi, une source officielle égyptienne a indiqué que Le Caire compte négocier avec l'Algérie un dépôt à hauteur de 2 milliards de dollars à la Banque centrale d'Egypte. Un «prêt» encouragé par les ressources de l'Algérie qui dispose d'une réserve de devises étrangères estimée à 188 milliards de dollars, et qui n'a pas hésité à prêter dernièrement au FMI 5 milliards de dollars.
      Dey Aziz !
      "Tout ce que je sais, c'est que je ne sais rien."
      Socrate.

      Commentaire


      • #4
        si l'information est correct l'algerie joue miantenent sa position historique..elle n'a pas le choix comme n'avait le choix d'etre colonisé par les portugais sinon il serait maintenant anglosaxonx...le fait est deja fait et l'histoir de maintenant est d'etre ecrite par ceux d'avant..on porte leurs idées..

        ceci dit cela ne va dire que le commerce ne soit qu'avec le monde arabo-musulman...ici l'algerie en aidant l'egypte ou la tunisie ou meme l'arabie saoudite milliardaire ont joue ici l'antreaide car demain tout peu basculer...

        ''ma yhouk dharak illa dohoufrek ''
        ""ne gratte ton dos que ton ongle""
        l'ongle qui pousse de son corps c'est une reference aux enfants...

        que vous le voulez o non l'algerie appartient au monde arabo-muslman comme la portugal pour les portugais..

        Commentaire


        • #5
          Salam c'est un doublon.

          Déjà posté et largement débattu dans rubrique internationale.

          http://www.algerie-dz.com/forums/sho...d.php?t=254582
          Ya Allah, al Aziz, al Hakim. a7fadh jazair wa al maghareb al kabir

          Commentaire


          • #6
            L'Algerie va t-elle aider l'Egypte?

            Commentaire


            • #7
              Le premier ministre égyptien dément


              "Nous n'avons pas demandé de prêts à l’Algérie"

              Le Premier ministre égyptien, Hicham Kandil, a démenti, hier matin, en conférence de presse à l’Hôtel El-Aurassi, l’assertion relative à une demande par son gouvernement d’un prêt de 2 milliards de dollars auprès de l’Algérie.
              Sofiane Aït Iflis - Alger (Le Soir) - Ce n’est, donc, pas en quémandeur de prêt que le Premier ministre égyptien est venu à Alger à la tête d’une forte délégation ministérielle mais en prospecteur d’opportunités d’affaires. «Le gouvernement égyptien n’a pas fait une telle demande de prêt», a-t-il coupé court pour pouvoir disserter plus longuement sur le réchauffement des relations algéro-égyptiennes et ce que cela offre comme perspectives de coopération. S’il n’est pas venu en emprunteur, Hicham Kandil n’est pas non plus venu pour une villégiature. Il a comme lettre de mission de relancer les investissements égyptiens en Algérie. Des investissements qui ont connu un ralentissement des suites de ce que la joute footballistique entre les deux pays a généré comme froid politique. «Nous voulons que le volume des échanges passe de 1 milliard de dollars par an à 3 milliards de dollars par an», a indiqué Kandil qui, par ailleurs, a informé du la réactivation prochaine du Conseil d’affaires algéro-égyptien ainsi que de la réunion, en mars prochain, au Caire, de la Haute Commission algéro-égyptienne. Plus immédiatement, le Premier ministre égyptien est venu négocier une remise des entreprises égyptiennes dans le circuit de la construction en Algérie. «L’Algérie a un ambitieux programme de construction de 2 millions de logements. Il y a des entreprises égyptiennes qui peuvent y prétendre », a-t-il affirmé, non sans vanter le savoir-faire desdites entreprises. Hicham Kandil est également venu vendre la destination Égypte aux touristes algériens. Une destination boudée après les événements d’Oum Dourmane et, plus tard, à cause de l’insécurité qui règne en Égypte après la révolution de place Tahrir. Au plan diplomatique, l’Égypte a l’idée de ressouder l’axe Alger-Le Caire, quelque peu affaibli, pour reconquérir une place perdue au sein des organisations régionales et continentales. Le Premier ministre égyptien a déclaré, au sujet des armes en circulation dans la région après la révolution libyenne, que son pays et l’Algérie coopèrent notamment en matière d’échange d’informations. Parlant du conflit syrien, Kandil a fait savoir que l’Égypte partage la même position que l’Algérie, à savoir le rejet de toute intervention militaire étrangère. Ce disant, il a souhaité que la trêve pendant l’Aïd proposée par le médiateur onusien Lakhdar Brahimi soit acceptée par les parties en conflit. Interrogé sur une éventuelle visite du président Morsi en Algérie, Hicham Kandil a préféré ne rien annoncer, se limitant à formuler que les deux présidents échangent des visites.
              S. A. I.

              Commentaire


              • #8
                Des investissements qui ont connu un ralentissement des suites de ce que la joute footballistique entre les deux pays a généré comme froid politique.

                qu ils ne s inquietent plus
                c un froid siberien
                on ne pardonnera jamais
                The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

                Commentaire


                • #9
                  wallah mayahachemou !!!

                  Commentaire


                  • #10
                    Le Premier ministre égyptien, Hicham Kandil, a démenti, hier matin, en conférence de presse à l’Hôtel El-Aurassi, l’assertion relative à une demande par son gouvernement d’un prêt de 2 milliards de dollars auprès de l’Algérie.
                    Tant mieux !
                    ce qui se conçoit bien s'énonce clairement et les mots pour le dire arrivent aisément

                    Commentaire

                    Chargement...
                    X