Les troupes de l'ANP ont été placées en état d'alerte maximale le long de la frontière malienne en prévision d'une possible intervention militaire africaine au Mali.
L'armée algérienne a récemment relevé le niveau d'alerte de ses unités stationnées le long de sa frontière sud en prévision d'une intervention militaire ouest-africaine au Mali, a fait savoir le quotidien Ennahar le dimanche 18 novembre.
Dans le cadre d'un large plan de protection, les commandants de la région ont reçu l'ordre de mobiliser les véhicules militaires et le matériel lourd dans les régions frontalières de l'Adrar, et dans les provinces de Tamanrasset et d'Illizi.
Les autorités ont également renforcé les mesures de sécurité autour des bâtiments publics, des casernes de l'armée et des principales entreprises, notamment les groupes pétroliers. Ce niveau d'alerte renforcé est destiné à faire échouer toute éventuelle attaque terroriste.
Le sud de l'Algérie a été à plusieurs reprises la cible des militants liés à al-Qaida basés dans le nord du Mali, notamment lors de l'attentat suicide de Tamanrasset mené par le Mouvement pour l'unité et le djihad en Afrique de l'Ouest (MUJAO).
Cette décision de renforcer la sécurité a été prise en prévision d'une possible action militaire de la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) dans le nord du Mali. La CEDEAO a récemment approuvé un plan destiné à déployer quelque 3 300 soldats dans le pays.
Amar Belani, porte-parole du ministère algérien des Affaires étrangères, a déclaré lors d'une conférence de presse que son pays prendra les mesures nécessaires pour protéger ses intérêts en cas d'intervention militaire dans le nord du Mali, soulignant que cette décision était souveraine et que personne ne saurait dicter sa conduite à l'Algérie. Il a ajouté que son pays se préparait à tous les scénarios possibles pour protéger ses frontières, rappelant que la fermeture de la frontière terrestre avec la région de l'Azaouad était une option envisageable. Il a ajouté que l'Algérie prendra des mesures préventives en fonction des possibles évolutions dans la région, et qu'en conséquence, elle agira selon ce qu'elle jugera nécessaire pour défendre ses intérêts.
Le ministère algérien de la Défense a également demandé à ses différents services de mettre en place des plans de sécurité spéciaux et de les soumettre au commandement général, en accordant une attention particulière à la surveillance de la frontière et des régions habituellement utilisées par les groupes terroristes pour viser les services gouvernementaux dans le sud.
Depuis le début de la crise au Mali, les autorités algériennes ont mis en oeuvre un ensemble de mesures de sécurité le long de la frontière avec le Mali et la Libye.
Le 15 novembre, les troupes de l'ANP ont réussi à faire échouer une tentative d'entrée en contrebande d'au moins trente-huit missiles à destination du Mali et en provenance de Libye.
Selon le quotidien El Khabar, les autorités ont reçu des informations concernant cet envoi de missiles sol-air Katyushas et Strela à un groupe armé dans la région de Gon Orie dans le nord du Mali, non loin de la frontière nigérienne.
Les forces algériennes ont appréhendé ces trafiquants à proximité d'Inifique, sur la frontière malienne. Deux véhicules 4x4 ont été détruits, provoquant une énorme explosion. Elles ont également mis la main sur un troisième véhicule chargé de dix Katyushas et de mortiers. Un suspect a été arrêté et les autres ont réussi à s'enfuir, laissant derrière eux les corps de deux de leurs comparses. Une batterie anti-aérienne a également été détruite lors de cette opération.
Ces missiles avaient été repérés alors qu'ils quittaient Fezzan dans le sud de la Libye, a indiqué le quotidien algérien citant une source proche de la sécurité. Cette cargaison d'armes était vraisemblablement destinée à al-Qaida et à ses groupes affiliés dans l'Azaouad, a précisé le quotidien.
Outre ces mesures de sécurité à la frontière, les autorités luttent contre le MUJAO et les autres groupes qui tentent de recruter de jeunes Algériens.
Les autorités de Tamanrasset ont récemment démantelé une cellule qui tentait de soudoyer des jeunes pour aller combattre dans le nord du Mali.
Source: Magharebia
L'armée algérienne a récemment relevé le niveau d'alerte de ses unités stationnées le long de sa frontière sud en prévision d'une intervention militaire ouest-africaine au Mali, a fait savoir le quotidien Ennahar le dimanche 18 novembre.
Dans le cadre d'un large plan de protection, les commandants de la région ont reçu l'ordre de mobiliser les véhicules militaires et le matériel lourd dans les régions frontalières de l'Adrar, et dans les provinces de Tamanrasset et d'Illizi.
Les autorités ont également renforcé les mesures de sécurité autour des bâtiments publics, des casernes de l'armée et des principales entreprises, notamment les groupes pétroliers. Ce niveau d'alerte renforcé est destiné à faire échouer toute éventuelle attaque terroriste.
Le sud de l'Algérie a été à plusieurs reprises la cible des militants liés à al-Qaida basés dans le nord du Mali, notamment lors de l'attentat suicide de Tamanrasset mené par le Mouvement pour l'unité et le djihad en Afrique de l'Ouest (MUJAO).
Cette décision de renforcer la sécurité a été prise en prévision d'une possible action militaire de la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) dans le nord du Mali. La CEDEAO a récemment approuvé un plan destiné à déployer quelque 3 300 soldats dans le pays.
Amar Belani, porte-parole du ministère algérien des Affaires étrangères, a déclaré lors d'une conférence de presse que son pays prendra les mesures nécessaires pour protéger ses intérêts en cas d'intervention militaire dans le nord du Mali, soulignant que cette décision était souveraine et que personne ne saurait dicter sa conduite à l'Algérie. Il a ajouté que son pays se préparait à tous les scénarios possibles pour protéger ses frontières, rappelant que la fermeture de la frontière terrestre avec la région de l'Azaouad était une option envisageable. Il a ajouté que l'Algérie prendra des mesures préventives en fonction des possibles évolutions dans la région, et qu'en conséquence, elle agira selon ce qu'elle jugera nécessaire pour défendre ses intérêts.
Le ministère algérien de la Défense a également demandé à ses différents services de mettre en place des plans de sécurité spéciaux et de les soumettre au commandement général, en accordant une attention particulière à la surveillance de la frontière et des régions habituellement utilisées par les groupes terroristes pour viser les services gouvernementaux dans le sud.
Depuis le début de la crise au Mali, les autorités algériennes ont mis en oeuvre un ensemble de mesures de sécurité le long de la frontière avec le Mali et la Libye.
Le 15 novembre, les troupes de l'ANP ont réussi à faire échouer une tentative d'entrée en contrebande d'au moins trente-huit missiles à destination du Mali et en provenance de Libye.
Selon le quotidien El Khabar, les autorités ont reçu des informations concernant cet envoi de missiles sol-air Katyushas et Strela à un groupe armé dans la région de Gon Orie dans le nord du Mali, non loin de la frontière nigérienne.
Les forces algériennes ont appréhendé ces trafiquants à proximité d'Inifique, sur la frontière malienne. Deux véhicules 4x4 ont été détruits, provoquant une énorme explosion. Elles ont également mis la main sur un troisième véhicule chargé de dix Katyushas et de mortiers. Un suspect a été arrêté et les autres ont réussi à s'enfuir, laissant derrière eux les corps de deux de leurs comparses. Une batterie anti-aérienne a également été détruite lors de cette opération.
Ces missiles avaient été repérés alors qu'ils quittaient Fezzan dans le sud de la Libye, a indiqué le quotidien algérien citant une source proche de la sécurité. Cette cargaison d'armes était vraisemblablement destinée à al-Qaida et à ses groupes affiliés dans l'Azaouad, a précisé le quotidien.
Outre ces mesures de sécurité à la frontière, les autorités luttent contre le MUJAO et les autres groupes qui tentent de recruter de jeunes Algériens.
Les autorités de Tamanrasset ont récemment démantelé une cellule qui tentait de soudoyer des jeunes pour aller combattre dans le nord du Mali.
Source: Magharebia
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