S’il ne l’a pas dit directement et franchement dans son discours fleuve prononcé hier à l’ouverture des travaux de la première session du conseil national de son parti, le TAJ (Rassemblement espoir de l’Algérie), il était évident que Amar Ghoul plaidait pour un quatrième mandat pour Bouteflika.
Lyas Hallas - Alger (Le Soir) - Le président du TAJ et non moins ministre des Travaux publics, qui devait orienter les travaux de cette session consacrée à l’adoption du règlement intérieur du conseil national et l’installation des commissions, a parlé du contexte international dans lequel évolue le pays et discouru sur les répercussions de la crise économique mondiale, les changements politiques dans le monde arabe, le danger que représente l’instabilité du Sahel, et a même abordé la question du changement climatique. Dans son discours, il répétait tel un refrain : «L’Algérie tient encore debout grâce à la sagesse de son excellence le président Bouteflika qui, de par son intelligence, a pu faire entendre notre voix dans le concert des nations et nous devons le soutenir.» Un soutien qu’il a exprimé maintes fois, notamment en évoquant «les avancées réalisées dans tous les domaines depuis qu’il (le président, Ndlr) est à la tête de l’Etat». Ainsi, la réconciliation nationale, ce «grand projet» et les programmes de développement répartis avec «équité» entre les différentes régions du pays ont permis à l’Algérie, selon M. Ghoul, de recouvrer sa stabilité et la paix qui lui ont fait défaut des années durant. «Grâce à la bonne gouvernance de son excellence, l’Algérie vit maintenant en paix. C’était la loi de la Rahma (miséricorde, Ndlr) mais surtout ce grand projet de la réconciliation nationale mené avec courage par le président. C’est un acquis que nous devons défendre.» Bouteflika est aussi ce «visionnaire», selon le président du TAJ, qui avait vu juste en payant par anticipation les dettes extérieures : «S’il ne l’avait pas payée, on aurait croulé sous le poids de la dette avec la crise économique qui secoue actuellement le monde.» Bref, M. Ghoul s’est félicité de la «diversité» au sein de son parti, illustrée par la présence de militants venus de divers horizons se rassembler sous la bannière du TAJ, et a résumé son «message» en ces mots : «Notre parti est rassembleur et porte un message clair, direct, profond, limpide et simple : nous œuvrons à mobiliser toutes les forces vives de la nation pour édifier une Algérie forte, stable, développée et leader dans le concert des nations. Il tend sa main à tout ce qui œuvre pour le bien du pays.»
L. H.
La démission d’Ouyahia vue par le TAJ
Si M. Ghoul a refusé de commenter le geste d’Ouyahia : «Nous ne commentons pas la vie interne des autres partis», Mme Zahia Benarous, membre fondateur du RND éjectée du parti bien avant que le mouvement de contestation ne prenne forme et ayant rallié le parti de Ghoul, a vu dans la démission du désormais ancien Premier ministre et ancien SG du RND une tentative de sauver les apparences. «Il fait l’objet d’une contestation depuis longtemps déjà et il voulait peut-être sortir par la grande porte. Or, a-t-elle dit, s’il a fait ses preuves en tant que ministre, il n’a pas vraiment le charisme pour gérer un parti politique.»
L. H.
Lyas Hallas - Alger (Le Soir) - Le président du TAJ et non moins ministre des Travaux publics, qui devait orienter les travaux de cette session consacrée à l’adoption du règlement intérieur du conseil national et l’installation des commissions, a parlé du contexte international dans lequel évolue le pays et discouru sur les répercussions de la crise économique mondiale, les changements politiques dans le monde arabe, le danger que représente l’instabilité du Sahel, et a même abordé la question du changement climatique. Dans son discours, il répétait tel un refrain : «L’Algérie tient encore debout grâce à la sagesse de son excellence le président Bouteflika qui, de par son intelligence, a pu faire entendre notre voix dans le concert des nations et nous devons le soutenir.» Un soutien qu’il a exprimé maintes fois, notamment en évoquant «les avancées réalisées dans tous les domaines depuis qu’il (le président, Ndlr) est à la tête de l’Etat». Ainsi, la réconciliation nationale, ce «grand projet» et les programmes de développement répartis avec «équité» entre les différentes régions du pays ont permis à l’Algérie, selon M. Ghoul, de recouvrer sa stabilité et la paix qui lui ont fait défaut des années durant. «Grâce à la bonne gouvernance de son excellence, l’Algérie vit maintenant en paix. C’était la loi de la Rahma (miséricorde, Ndlr) mais surtout ce grand projet de la réconciliation nationale mené avec courage par le président. C’est un acquis que nous devons défendre.» Bouteflika est aussi ce «visionnaire», selon le président du TAJ, qui avait vu juste en payant par anticipation les dettes extérieures : «S’il ne l’avait pas payée, on aurait croulé sous le poids de la dette avec la crise économique qui secoue actuellement le monde.» Bref, M. Ghoul s’est félicité de la «diversité» au sein de son parti, illustrée par la présence de militants venus de divers horizons se rassembler sous la bannière du TAJ, et a résumé son «message» en ces mots : «Notre parti est rassembleur et porte un message clair, direct, profond, limpide et simple : nous œuvrons à mobiliser toutes les forces vives de la nation pour édifier une Algérie forte, stable, développée et leader dans le concert des nations. Il tend sa main à tout ce qui œuvre pour le bien du pays.»
L. H.
La démission d’Ouyahia vue par le TAJ
Si M. Ghoul a refusé de commenter le geste d’Ouyahia : «Nous ne commentons pas la vie interne des autres partis», Mme Zahia Benarous, membre fondateur du RND éjectée du parti bien avant que le mouvement de contestation ne prenne forme et ayant rallié le parti de Ghoul, a vu dans la démission du désormais ancien Premier ministre et ancien SG du RND une tentative de sauver les apparences. «Il fait l’objet d’une contestation depuis longtemps déjà et il voulait peut-être sortir par la grande porte. Or, a-t-elle dit, s’il a fait ses preuves en tant que ministre, il n’a pas vraiment le charisme pour gérer un parti politique.»
L. H.
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