Dans la crise du Mali qui s’est exacerbée depuis mars avec le contrôle du Nord par le MNLA et ANSAR DINE, allié d’Al Qaïda, fallait-il s’attendre à une position autre que celle affichée sans ambages par l’Algérie, qui plus est, est consultée par les autorités maliennes depuis l’éclatement du conflit. L’Algérie, qui ne saurait se départir des principes qui guident sa politique étrangère et sa politique africaine, a conséquemment montré une certaine constance dans sa perception du conflit, et, partant, sa vision des solutions à mêmes de conduire le Mali vers une sortie de crise. Il faut rappeler que la diplomatie nationale a d’emblée défendu le principe de l’intégrité territoriale du Mali. Cette position étant assortie de l’encouragement de l’incontournable dialogue interne à l’exclusion des groupes terroristes. C’est aussi fidèle à son attachement aux principes de bon voisinage que l’Algérie a clairement opté pour une ligne de non ingérence dans les affaires internes du pays voisin avec lequel les liens d’amitié et de coopération ne datent pas d’hier.
Il faut, pour cerner dans sa juste dimension la position algérienne, face au conflit du Mali, rappeler que notre pays est mue, conformément à ses visions du terrorisme transnational et ses engagements internationaux y afférents, par un engagement total dans la lutte contre le terrorisme qui menace paix et la sécurité collective et entrave de ce fait toute velléité de développement. Simplement. Claire, l’est, on ne peut mieux, ce commentaire du porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Amar Belani, qui a soutenu que « Contrairement à ce qui se dit, l’Algérie n’est pas exclusivement pour le tout-politique et nous avons toujours affirmé qu’il est légitime de recourir à tous les moyens, y compris la force, pour éradiquer les groupes terroristes et leurs affiliés du crime transnational organisé dans le Sahel ». Autant dire que l’Algérie, qui a connu les affres terrorisme, reste fidèle à ses principes pacifistes sans faire dans la complaisance lorsqu’il s’agit de lutter contre ce fléau ravageur qui annihile les efforts de développement des Etas qui ont déjà fort à faire avec les effets du sous-développement. Comme bien souligné par le porte-parole des AE.
“Lorsque le Mali vit des situations telles que celles que nous connaissons aujourd’hui, la première étape de notre gouvernement consiste à venir consulter en premier lieu nos voisins, amis et frères afin de pouvoir réfléchir à la voie à suivre et résoudre les difficultés que nous vivons », cette déclaration émanant du Premier ministre malien de transition Cheikh Modibo Diarra lors de sa visite en Algérie est toujours d’actualité et la position de l’Algérie ne souffre pas d’équivoque en dépit de l’irruption de la donne militaire comme l’une des solutions de sortie de crise. De fait entre les événements qui se sont précipités et les différentes péripéties ayant jalonnées la crise n’ont pas affecté la vision juste de l’Algérie et les voies et moyens à mettre en œuvre pour aider le pays voisin à dépasser cette épreuve. Cela a été rappelé par la voix du Premier ministre, Abdelmalek Sellal, qui réitère la démarche empruntée par la diplomatie nationale. Pour lui, l’évolution de la situation au Mali, notamment avec la décision souveraine du Mali d’opter pour la solution militaire en collaboration avec les forces françaises ne change en rien à la vision algérienne portant sur la quête d’une solution politique négociée au Mali. Pour Alger, le dialogue est toujours de mise. « La position de l’Algérie est connue concernant la situation au Sahel. Nous avons soutenu au maximum le dialogue et continuerons à le faire mais en cas d’atteinte à la sécurité et d’utilisation d’autres moyens, nous sommes appelés à être fermes » a soutenu Sellal qui s’est concerté le week-end dernier avec ses homologues tunisien et de libyen avant de recevoir le Premier ministre malien. Il n’en demeure pas moins que pour Alger, le choix du Mali pour une action militaire pour contrer les desseins des groupes terroristes est du ressort de la souveraineté malienne. « Il faut surtout bien noter que c’est une décision souveraine du Mali » a tenu à préciser le porte-parole du ministère des Affaires étrangères Amar Belani et de souligner dans le même sillage que c’est le Mali qui a « demandé l’aide de puissances amies pour renforcer ses capacités nationales de lutte contre le terrorisme. » Faut-il aussi préciser qu’au-delà de la clarté, la position algérienne, est fondée sur un certain pragmatisme lié à la sécurité de son territoire et de ce fait agit en conséquence comme un acteur à part entière dans la défense de la sécurité régionale, voire collective.
Saïd Lamari
EL MOUDJAHID
Il faut, pour cerner dans sa juste dimension la position algérienne, face au conflit du Mali, rappeler que notre pays est mue, conformément à ses visions du terrorisme transnational et ses engagements internationaux y afférents, par un engagement total dans la lutte contre le terrorisme qui menace paix et la sécurité collective et entrave de ce fait toute velléité de développement. Simplement. Claire, l’est, on ne peut mieux, ce commentaire du porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Amar Belani, qui a soutenu que « Contrairement à ce qui se dit, l’Algérie n’est pas exclusivement pour le tout-politique et nous avons toujours affirmé qu’il est légitime de recourir à tous les moyens, y compris la force, pour éradiquer les groupes terroristes et leurs affiliés du crime transnational organisé dans le Sahel ». Autant dire que l’Algérie, qui a connu les affres terrorisme, reste fidèle à ses principes pacifistes sans faire dans la complaisance lorsqu’il s’agit de lutter contre ce fléau ravageur qui annihile les efforts de développement des Etas qui ont déjà fort à faire avec les effets du sous-développement. Comme bien souligné par le porte-parole des AE.
“Lorsque le Mali vit des situations telles que celles que nous connaissons aujourd’hui, la première étape de notre gouvernement consiste à venir consulter en premier lieu nos voisins, amis et frères afin de pouvoir réfléchir à la voie à suivre et résoudre les difficultés que nous vivons », cette déclaration émanant du Premier ministre malien de transition Cheikh Modibo Diarra lors de sa visite en Algérie est toujours d’actualité et la position de l’Algérie ne souffre pas d’équivoque en dépit de l’irruption de la donne militaire comme l’une des solutions de sortie de crise. De fait entre les événements qui se sont précipités et les différentes péripéties ayant jalonnées la crise n’ont pas affecté la vision juste de l’Algérie et les voies et moyens à mettre en œuvre pour aider le pays voisin à dépasser cette épreuve. Cela a été rappelé par la voix du Premier ministre, Abdelmalek Sellal, qui réitère la démarche empruntée par la diplomatie nationale. Pour lui, l’évolution de la situation au Mali, notamment avec la décision souveraine du Mali d’opter pour la solution militaire en collaboration avec les forces françaises ne change en rien à la vision algérienne portant sur la quête d’une solution politique négociée au Mali. Pour Alger, le dialogue est toujours de mise. « La position de l’Algérie est connue concernant la situation au Sahel. Nous avons soutenu au maximum le dialogue et continuerons à le faire mais en cas d’atteinte à la sécurité et d’utilisation d’autres moyens, nous sommes appelés à être fermes » a soutenu Sellal qui s’est concerté le week-end dernier avec ses homologues tunisien et de libyen avant de recevoir le Premier ministre malien. Il n’en demeure pas moins que pour Alger, le choix du Mali pour une action militaire pour contrer les desseins des groupes terroristes est du ressort de la souveraineté malienne. « Il faut surtout bien noter que c’est une décision souveraine du Mali » a tenu à préciser le porte-parole du ministère des Affaires étrangères Amar Belani et de souligner dans le même sillage que c’est le Mali qui a « demandé l’aide de puissances amies pour renforcer ses capacités nationales de lutte contre le terrorisme. » Faut-il aussi préciser qu’au-delà de la clarté, la position algérienne, est fondée sur un certain pragmatisme lié à la sécurité de son territoire et de ce fait agit en conséquence comme un acteur à part entière dans la défense de la sécurité régionale, voire collective.
Saïd Lamari
EL MOUDJAHID
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