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"Il ne faut pas laisser les Algériens s'informer auprès des chaînes étrangères"

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  • "Il ne faut pas laisser les Algériens s'informer auprès des chaînes étrangères"

    ME MILOUD BRAHIMI, ANCIEN PRÉSIDENT DE LA LIGUE (LADH), À L'EXPRESSION








    Me Miloud Brahimi, un des fondateurs de la Ligue algérienne des droits de l'homme en Algérie, et qui n'est autre que le frère du diplomate Lakhdar Brahimi, envoyé spécial de l'ONU en Syrie, a bien voulu s'exprimer sur la gestion médiatique de l'attaque terroriste de Tiguentourine à In Amenas. Suivant de près la médiatisation de cette agression terroriste, Me Brahimi dira «Nous reprochons à nos responsables politiques de ne pas communiquer. Mais, lorsque, ils le font, on se dit, ils auraient mieux fait de se taire.»

    L'Expression: Beaucoup d'encre à coulé au sujet de l'agression terroriste d'In Amenas. Comment appréciez-vous cet évènement?
    Miloud Brahimi:
    D'abord, la communication a été totalement défaillante. Il a fallu attendre l'intervention du chef du gouvernement Abdelmalek Sellal pour avoir une réaction claire et nette. Ensuite, l'opinion publique nationale a été unanime à approuver l'intervention de l'ANP. Pour comprendre, je vous renvoie simplement à la période de la tragédie nationale, que j'appelle la décennie rouge, parce que beaucoup de sang a coulé. Rappelez-vous, l'Algérie était attaquée de toutes parts. Les efforts que fournissait les services de sécurité à leur tête l'ANP, étaient complètement dénaturés en Europe et spécialement en France. La communication est une arme de guerre aussi forte que tous les autres efforts qui sont déployés pour sauver le pays. En pleine tragédie nationale et attaques contre l'Algérie, le défunt M'Hamed Yazid, un génie de la communication qui à démontré toutes ses preuves aux Nations unies, et a rendu d'énormes services pour le pays, m'a dit: «Qu'on me donne simplement, un bureau et un téléphone. Je me charge de rétablir l'image de l'Algérie à travers le monde», mais malheureusement M'hamed Yazid est mort dans le chagrin, sans jamais être exploité dans sa juste valeur et compétence.

    Revenons justement à ce cafouillage entre le ministre de l'Intérieur et le ministre de la Communication...
    Encore une fois, cette difficulté revient comme une substantielle difficulté à communiquer. On reproche à nos responsables de ne pas parler, mais, quand ils parlent... (éclats de rire)..., on se dit, ils auraient mieux fait de se taire. On ne donne pas de l'importance à la communication. Il faut qu'on comprenne, une fois pour toutes, que la communication est une arme fondamentale qu'il faut savoir utiliser. Qu'il s'agisse de la lutte antiterroriste, l'image du pays ou de toutes nos démarches politique, économique ou sociale et autres, la communication est très importante.

    Vous dites que la communication est une arme de guerre. Pensez vous que les médias nationaux, ont suffisamment réagi aux campagnes de dénigrement contre le pays?
    Ecoutez, j'avoue que l'une des rares satisfactions, c'est bien la presse nationale et plus particulièrement, la presse privée, dite indépendante qui a couvert admirablement l'événement d'In Amenas sous deux angles. Le premier angle, c'est en expliquant à la population, combien était nécessaire l'intervention de l'armée et des forces spéciales d'une part. D'autre part, la presse nationale s'est élevée contre l'ennemi qui vient de l'extérieur et qui essayait de mettre en doute la légitimité de l'intervention de l'ANP et des forces spéciales.
    Donc, ce n'est pas nouveau que la presse nationale se trouve au premier rang pour défendre le pays. Rappelez-vous, toute à l'heure, on parlait de la décennie noire. Heureusement, qu'il y'a eu la presse nationale qui luttait bec et ongles avec opiniâtreté contre l'obscurantisme. Beaucoup de journalistes sont tombés victimes du terrorisme de la décennie noire. Combien de journalistes ont été assassinés, parce qu'ils ont fait face au péril?

    On a qualifié les médias de quatrième pouvoir, qu'en pensez vous?
    C'est vrai, le quatrième pouvoir existe dans les pays démocratiques au sens large du terme. Mais dans un pays comme le notre, la formule peut faire plaisir seulement. Notre presse est très loin d'être un quatrième pouvoir. Par contre, elle joue un rôle de défouloir absolument énorme dont le système profite largement.
    C'est l'occasion de dire, qu'il est temps d'ouvrir la liberté d'expression dans les médias lourds. Dans la presse écrite, la liberté d'expression existe totalement. Il ne faut pas laisser les Algériens s'informer auprès des chaînes étrangères et satellitaires aux dépens des médias lourds locaux.
    Il faut avoir l'équivalent des médias lourds au niveau local. Je vous assure que les auditeurs algériens, iront volontiers vers les médias lourds locaux, comme ils vont volontiers vers la presse écrite dite indépendante.

    Les leçons de la décennie noire, l'agression du site gazier de Tiguentourine comme vous l'avez citée, sommes-nous à ce point de mauvais élèves?
    Il faut poser la question aux gens qui nous gouvernent. Je vous ai donné des exemples illustrant des situations précises. Il n'est pas question pour moi de dire que la communication officielle, aurait dû passer par des compétences militaires etc... mais, rien n'interdit la mise en place d'une cellule de communication animée par des gens qui savent exactement ce qui s'est passé à In Amenas pour informer les responsables politiques qui vont informer aussi l'opinion publique nationale.
    Cela, aurait permis d'autre part, de faire face aux critiques étrangères. Il faut être réaliste. L'absence de communication en Algérie, existe depuis l'indépendance.

    Par Amar CHEKAR - Mercredi 06 Fevrier 2013
    Ce n’est pas parce qu’on a des idées fondées sur la religion qu’on est terroriste, et ce n’est pas parce qu’on se prétend moderniste ou démocrate qu’on ne l’est pas. Mahiou FFS assassiné le 4/11/1994

  • #2
    ça se voit que tu "défendais" très bien les Droits de l'Homme, dans les années 90'.
    Ce n’est pas parce qu’on a des idées fondées sur la religion qu’on est terroriste, et ce n’est pas parce qu’on se prétend moderniste ou démocrate qu’on ne l’est pas. Mahiou FFS assassiné le 4/11/1994

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    • #3
      khaly

      ça se voit que tu n'a pas lu l'article

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      • #4
        Me Brahimi dira «Nous reprochons à nos responsables politiques de ne pas communiquer. Mais, lorsque, ils le font, on se dit, ils auraient mieux fait de se taire.»
        Entièrement d'accord avec ça. La communication n'est assurément pas notre fort, et si on y ajoute le verrouillage du champ médiatique lourd par Boutef & Co, le compte est bon.
        كلّ إناءٍ بما فيه يَنضَح

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        • #5
          «Nous reprochons à nos responsables politiques de ne pas communiquer. Mais, lorsque, ils le font, on se dit, ils auraient mieux fait de se taire.»


          ben oui...il faut " bien " communiquer..c'est le jeu

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          • #6
            ce Brahimi est a la solde de ce pouvoir corrompu, sinon il n aurait jammais existé, du moment qu on ne fait pas la propangande de ce pouvoir de corrompus, on disparait de la scene politique tout simplement.

            ils sont vieux et s accroches comme des sang sues au koursi.

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            • #7
              qu'attendre de l'éradicateur qui a été à la tête de la Ligue des droits de l'homme du DRS ?

              qu'il nous apprenne qu'en démocratie la presse est un quatrième pouvoir ?

              tout ce qui est à retenir est son soutien inconditionnel à son employeur. IL approuve le massacre de In Amenas, comme s'il s'agissait d'un mini Ben Talha.

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              • #8
                khaly

                ça se voit que tu n'a pas lu l'article
                5/5 absolument vrai.

                Il m'a suffit de lire la phrase en titre qui lui est attribuée, pour que ça me coupe l'envie de lire la suite. Par ailleurs, je maintiens qu'entre ce fils de Caïd et les Droits de l'homme il y a un large et profond fossé. Lorsqu'il était en poste, Il a tout simplement travaillé à la solde de ses patrons.
                Ce n’est pas parce qu’on a des idées fondées sur la religion qu’on est terroriste, et ce n’est pas parce qu’on se prétend moderniste ou démocrate qu’on ne l’est pas. Mahiou FFS assassiné le 4/11/1994

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