Les terroristes duGSPC se servent du téléphone portable comme instrument de mort. En effet depuis quelques années , ils utilisent le téléphone portable pour déclencher à distance les bombes. C'est ainsi qu'a été perpétré l'attentat qui a bléssés deux gendarmes sur la plage de Reghaïa et l'un des deux gendarmes est décédé des suites de ses blessures pour autant les puces se vendent toujours sans contrat et sans aucune identification de l'acheteur ce qui fait qu'il est quasi impossible de remonter la trace du détenteur du portable. Ce n'est guère responsable comme attitude de la part des opérateurs face à une telle menace et c'est faire peu de cas de la vie d'autruis.
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L’utilisation par les terroristes de téléphones portables pour déclencher des bombes à distance est devenue un procédé fréquent durant ces dernières années. L’attentat le plus récent est celui perpétré avant-hier à Reghaïa-Plage et qui a causé des blessures à deux gendarmes, dont l’un a succombé hier à ses blessures.
Malgré cette menace, les puces continuent à se vendre sans contrat et sans aucune identification de l’acheteur, et ce, malgré les appels lancés par les services de sécurité exigeant des opérateurs de téléphonie mobile de constituer une base de données d’identification des clients. L’ancien chef du gouvernement Ahmed Ouyahia avait lui aussi insisté pour que les opérateurs se conforment au cahier des charges. Les opérateurs de téléphonie mobile rejettent la balle en direction des distributeurs. Pourtant les cahiers des charges obligent les compagnies de téléphonie mobile à identifier leurs abonnés (nom, prénom, date de naissance et adresse).
Contactés, hier, les responsables des compagnies Mobilis, Nedjma et Djezzy se sont dit conscients de la situation en précisant que leurs services ont entamé depuis le début de l’année un nouveau système appelé «le phoning». Ce procédé consiste à appeler les clients qui se sont procurés des puces sans contrat pour se présenter à leurs services, afin de leur établir un contrat en fournissant une photocopie de la pièce d’identité, d’un permis de conduire ou d’un passeport. Mais quand est-il des personnes qui ne répondent pas à l’appel ? La réponse de nos interlocuteurs est catégorique, «il n’y aura pas de résiliation de puce».
Le porte-parole de Mobilis, Das Mohamed, a exprimé la volonté de sa compagnie à vouloir identifier l’ensemble de ses abonnés, que 80 agents de saisie ont été chargés de traiter les dossiers des clients ayant acheté des puces sans contrat auprès des kiosques ou chez des points de vente non réglementés. Il a précisé que ces agents tentent avec tous les moyens de convaincre ces clients de se manifester et fournir des documents d’identité. Il affirme que l’ensemble des clients Mobilis seront connus avec tous les détails d’ici la fin de l’année. Notre interlocuteur insiste pour dire que les clients de Mobilis qui ont acheté des puces sans contrat ne sont pas nombreux et de rappeler les difficultés et le temps que prennent ses services pour classer les dossiers des clients vu l’accroissement du nombre d’abonnés de Mobilis.
L’opérateur de téléphonie mobile Nedjma procède lui aussi au système du phoning. Selon l’attachée de presse de cette compagnie, ses services obtiennent des informations par téléphone sur l’identité de leurs clients. Mais qui prouve que ces abonnés donnent des informations justes et faibles. Notre interlocutrice répond, «on reste en contact avec eux en les appelant à plusieurs reprises et on leur demande de nous fournir des détails sur leur identité», précise-t-elle. S’agissant des puces qui se vendent sur le marché noir sans contrat, l’attachée de presse a pointé un doigt accusateur en direction des distributeurs, les accusant d’être derrière ces ventes illégales, ajoutant que son entreprise trouve du mal à les contrôler.
Idem chez l’opérateur Djezzy, le système de phoning fonctionne avec une option de l’installation de l’appel masqué pour ceux qui ont un contrat seulement. Donc si jamais les abonnés sans contrat ne se manifestent pas, ils ne pourront pas bénéficier de «l’appel masqué». L’attaché de presse de l’opérateur Djezzy, M. Abdelkrim Moulay, a lui aussi incriminé certains points de vente pour la commercialisation des puces sans contrat. Dans tous les cas de figure, les puces sans contrat et sans identité se vendent toujours.
Il faut savoir que des informations font état de l’utilisation de téléphones mobiles avec lesquels des bombes sont actionnées à distance. Les exemples ne manquent pas, à Reghaïa-Plage pas plus tard qu’avant-hier et à Bordj El-Kiffan, il y a de cela une semaine. Les services de sécurité ont à maintes reprises dénoncé cet état de fait, car l’achat d’une puce sans contrat ne permet pas aux services de sécurité d’identifier les malfaiteurs.
Par Le quotidien d'Oran
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L’utilisation par les terroristes de téléphones portables pour déclencher des bombes à distance est devenue un procédé fréquent durant ces dernières années. L’attentat le plus récent est celui perpétré avant-hier à Reghaïa-Plage et qui a causé des blessures à deux gendarmes, dont l’un a succombé hier à ses blessures.
Malgré cette menace, les puces continuent à se vendre sans contrat et sans aucune identification de l’acheteur, et ce, malgré les appels lancés par les services de sécurité exigeant des opérateurs de téléphonie mobile de constituer une base de données d’identification des clients. L’ancien chef du gouvernement Ahmed Ouyahia avait lui aussi insisté pour que les opérateurs se conforment au cahier des charges. Les opérateurs de téléphonie mobile rejettent la balle en direction des distributeurs. Pourtant les cahiers des charges obligent les compagnies de téléphonie mobile à identifier leurs abonnés (nom, prénom, date de naissance et adresse).
Contactés, hier, les responsables des compagnies Mobilis, Nedjma et Djezzy se sont dit conscients de la situation en précisant que leurs services ont entamé depuis le début de l’année un nouveau système appelé «le phoning». Ce procédé consiste à appeler les clients qui se sont procurés des puces sans contrat pour se présenter à leurs services, afin de leur établir un contrat en fournissant une photocopie de la pièce d’identité, d’un permis de conduire ou d’un passeport. Mais quand est-il des personnes qui ne répondent pas à l’appel ? La réponse de nos interlocuteurs est catégorique, «il n’y aura pas de résiliation de puce».
Le porte-parole de Mobilis, Das Mohamed, a exprimé la volonté de sa compagnie à vouloir identifier l’ensemble de ses abonnés, que 80 agents de saisie ont été chargés de traiter les dossiers des clients ayant acheté des puces sans contrat auprès des kiosques ou chez des points de vente non réglementés. Il a précisé que ces agents tentent avec tous les moyens de convaincre ces clients de se manifester et fournir des documents d’identité. Il affirme que l’ensemble des clients Mobilis seront connus avec tous les détails d’ici la fin de l’année. Notre interlocuteur insiste pour dire que les clients de Mobilis qui ont acheté des puces sans contrat ne sont pas nombreux et de rappeler les difficultés et le temps que prennent ses services pour classer les dossiers des clients vu l’accroissement du nombre d’abonnés de Mobilis.
L’opérateur de téléphonie mobile Nedjma procède lui aussi au système du phoning. Selon l’attachée de presse de cette compagnie, ses services obtiennent des informations par téléphone sur l’identité de leurs clients. Mais qui prouve que ces abonnés donnent des informations justes et faibles. Notre interlocutrice répond, «on reste en contact avec eux en les appelant à plusieurs reprises et on leur demande de nous fournir des détails sur leur identité», précise-t-elle. S’agissant des puces qui se vendent sur le marché noir sans contrat, l’attachée de presse a pointé un doigt accusateur en direction des distributeurs, les accusant d’être derrière ces ventes illégales, ajoutant que son entreprise trouve du mal à les contrôler.
Idem chez l’opérateur Djezzy, le système de phoning fonctionne avec une option de l’installation de l’appel masqué pour ceux qui ont un contrat seulement. Donc si jamais les abonnés sans contrat ne se manifestent pas, ils ne pourront pas bénéficier de «l’appel masqué». L’attaché de presse de l’opérateur Djezzy, M. Abdelkrim Moulay, a lui aussi incriminé certains points de vente pour la commercialisation des puces sans contrat. Dans tous les cas de figure, les puces sans contrat et sans identité se vendent toujours.
Il faut savoir que des informations font état de l’utilisation de téléphones mobiles avec lesquels des bombes sont actionnées à distance. Les exemples ne manquent pas, à Reghaïa-Plage pas plus tard qu’avant-hier et à Bordj El-Kiffan, il y a de cela une semaine. Les services de sécurité ont à maintes reprises dénoncé cet état de fait, car l’achat d’une puce sans contrat ne permet pas aux services de sécurité d’identifier les malfaiteurs.
Par Le quotidien d'Oran
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