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Paralysie de l’administration en Algérie

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  • Paralysie de l’administration en Algérie

    Pari tenu pour le Syndicat national du personnel de l’administration publique (Snapap). Les fonctionnaires ont massivement répondu à l’appel à la grève. 36 secteurs d’activité dont la santé, l’intérieur, l’action sociale, l’urbanisme et l’éducation nationale ont été paralysés au premier jour d’une grève qui ne prendra fin que demain.

    Les travailleurs des différentes institutions se sont mobilisés hier au premier jour du débrayage auquel avait appelé le Snapap. Le syndicat autonome estime le taux de suivi à 75% dans pas moins de 36 secteurs dont les collectivités locales, l’intérieur, la santé, l’éducation, l’action sociale, l’enseignement supérieur, la formation professionnelle, l’urbanisme et l’hydraulique. A Alger, les travailleurs de l’Université Houari-Boumediène, de l’Ecole d’architecture, de l’hôpital de Zimirli ou celui de Belfort ont cessé toute activité. Aujourd’hui et demain, les fonctionnaires poursuivront leur mouvement. Le chargé de la communication du Snapap, M. Hamrani, indiqué hier s’attendre à une plus forte mobilisation au deuxième jour de la grève tout en indiquant que son syndicat restait ouvert au dialogue pour peu que les pouvoirs publics se montrent disposés à ouvrir les négociations.

    Au terme de ces trois jours de débrayage, le Snapap tiendra un conseil national pour décider des suites à donner à son mouvement. A l’origine de ce débrayage une plateforme de onze points non satisfaite et soumise à plusieurs départements ministériels concernés. En tête de liste de ces revendications, la réhabilitation des corps communs qui selon, le Snapap, font partie de la catégorie la plus marginalisée de la Fonction publique.

    Le syndicat autonome considère en effet que les chauffeurs, les agents administratifs et les gardiens, pour ne citer que ceux-là, sont lésés au mépris de la loi qui évoque une égalité entre les fonctionnaires. Pour mettre fin à cette situation inique, le syndicat revendique la révision du décret exécutif relatif au statut particulier des fonctionnaires appartenant aux corps communs et celui relatif au statut particulier des travailleurs professionnels, chauffeurs et gardiens ainsi que le régime indemnitaire les concernant. Mais ce n’est pas la seule préoccupation du syndicat autonome qui revendique le relèvement de la prime de rentabilité, la promotion de manière automatique des employés ayant dix années d’expérience, le classement des titulaires de DEUA à la onzième catégorie au lieu de la dixième actuellement.

    Le Snapap appelle également à la révision du statut particulier des agents de sécurité et à la titularisation des contractuels qui sont, selon les statistiques du Snapap, au nombre de 300 000. Il exige la proposition d’emplois stables aux 600 000 fonctionnaires recrutés dans le cadre du pré-emploi. Le syndicaliste estime que cette proposition est réalisable au regard des statistiques qui font état du départ à la retraite de 20% des fonctionnaires dans les cinq années à venir. Il insiste également sur la nécessité d’abroger l’article 87 bis qui freine toute réelle augmentation de salaires. Mobilisés pour la satisfaction de cette plateforme, les fonctionnaires poursuivront leur mouvement aujourd’hui et demain.

    Nawal Imès - Alger (Le Soir) -

  • #2
    heu ...ça changera pas grand chose...dans le fond , ils ne travaillent jamais...du coup...
    tu tombe je tombe car mane e mane
    après avoir rien fait ...on a souvent le sentiment d'avoir faillie faire ....un sentiment consolateur

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    • #3
      snapap : Les fonctionnaires ont massivement répondu à l’appel à la grève. 36 secteurs d’activité dont la santé, l’intérieur, l’action sociale, l’urbanisme et l’éducation nationale ont été paralysés au premier jour d’une grève qui ne prendra fin que demain.

      Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

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      • #4
        L'état a les moyens de mieux payer ses fonctionnaires et même de créer des emplois puisqu'il peut prêter des millions au FMI.
        Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

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        • #5
          Je crois que c'est exagéré pour ma part. La fonction publique coute déjà plus de 4000 milliards de DA sur un budget de 6500 milliards. Il ne va rien rester pour les projets d'équipements. En plus les jobs dans le publique sont parmi les plus sécurisé: vacataire ou titulaire. Ils veulent le statut particulier juste pour avoir plus de sous.

          Et en plus ils ne sont pas plus productifs et ils ont tous obtenus déjà des rappels, augmentations et j'en passe. C'est vraiment du chantage et du pillage de leur part.

          Sans parler du fait que ça va causer du tort au secteur privé qui va avoir du mal à suivre. Conséquence directe: inflation massive. Ma darou walou même si ils obtiennent gain de cause.

          ∑ (1/i²) = π²/6
          i=1

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          • #6
            Alryib3

            Des fonctionnaires payés correctement ça limite la corruption...
            Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

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            • #7
              Dans certains administrations, on ne sent pas la difference avec ou sans grève !
              Dans la nuit noire, sur la pierre noire, une fourmi noire, ... Dieu la voit.

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              • #8
                tout ca sa me fait rire des fonctionnaires qui demandent d etre augmente.en echange il faut le mettre la pression pour qu il travaille mieux plus vite et qui est moins de passe droit.meme si il a augmentation il aura encor de la corruption.l etat ne fait pas son boulot c est tout!

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