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Quel président pour 2014 ? - Partie 1 -

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  • Quel président pour 2014 ? - Partie 1 -

    Quel président pour 2014 ?
    par Cherif Ali - Le Quotidien d'Oran

    L'Algérie importe, environ, soixante pour cent de sa nourriture.
    1. - S'il y avait blocage des ports algériens pendant un mois, beaucoup de secteurs rentreraient en crise et les services cesseraient de fonctionner.
    2. - S'il survenait un conflit de dimension internationale, que vaudrait la souveraineté de l'Algérie face aux exigences de producteurs étrangers de blé ou de farine ?


    - 1ère partie -

    Notre facture alimentaire a triplé de volume : elle est de l'ordre de 9 milliards de dollars !

    Un cinquième (1/5ème) seulement de la consommation de lait est produit localement (27 des 46 milliards de Dinars de subventions pour la filière sont destinés à la poudre de lait. Sur les marchés internationaux, le prix de la tonne de lait a augmenté de 60%, faisant grimper la facture d'importation d'un aliment qui pourrait être produit localement !

    On a perdu des milliers d'hectares de terres cultivables cédées au béton (150.000 ha depuis l'indépendance, un petit peu plus selon le Ministre de l'agriculture)

    On a pris le temps de perdre aussi les agriculteurs, les métiers de la terre ; on ne trouve plus grand monde dans la campagne algérienne apte à réaliser un travail d'effeuillage des pieds de tomates, une opération de greffe ou de déchaussage de vignes, sans compter la perte de la culture levurière et l'aptitude à produire des semences.

    Avec tout ça, nos habitudes de consommation ont changé puisqu'on préfère, aujourd'hui, le blé tendre au blé dur, y compris dans nos campagnes, de plus en plus dépeuplées.

    En effet, les algériens vivent, majoritairement, dans le Nord du pays.

    "Alger la blanche", conçue pour abriter 500.000 habitants, en accueille plus de 3.000.000, voire plus.

    Constantine chavire de monde et se balance au-dessous de ses gorges et de son rhummel.

    Annaba, Oran, Sétif et beaucoup d'autres villes encore, sont surpeuplées, étouffent de monde et sont noyées dans le marché de l'informel.

    A l'horizon 2025, nous serons quelques 46 millions d'algériens.

    L'exode rural, continue inexorablement son cycle, malgré les efforts menés en matière d'habitat, de reconstruction, de repeuplement de l'intérieur du pays, ravagé par les années noires du terrorisme.

    L'agriculture est en peine, la dureté des travaux, des revenus trop maigres pour des familles de plus en plus nombreuses, le diktat d'une administration locale omnipotente, bureaucratique, l'absence de petites manufactures, d'ateliers, l'école surchargée, ânonnante et lointaine, l'attrait de la ville, le cousin, le beau-frère, sont autant d'appels d'air et de motifs d'exode.

    La ville, le logement social, l'AADL drainent les masses rurales, suscitent des convoitises et font fructifier les affaires immobilières.

    Le passage vers une vie meilleure, trouve son sens dans le bidonville et le marché de l'informel.

    Quels plans de circulation nous faut-il, on va marcher et rouler les uns et les autres, pendant ce temps là, les concessionnaires continuent de se frotter les mains suite aux bonnes affaires qu'ils accumulent.

    Les enfants grandissent, réussissent peu ou prou dans leurs études, tournent mal pour certains ou, donnent le dos au pays, en attendant de le quitter, même clandestinement, vers l'autre rive de la méditerranée, qui fait rêver malgré la crise qui la frappe.

    Notre école est toujours sinistrée : nos enfants apprennent, beaucoup qu'ils ne comprennent.

    Pour ceux qui fréquentent l'université, ils se contenteront d'un label «enseignement supérieur», peu significatif au regard des lacunes qu'ils auront accumulé dans leur scolarité, dès le primaire, le collège et jusqu'au lycée.

    Peu importe, car en fin de compte, ces étudiants là seront gagnés par la certitude d'obtenir, quoiqu'il advienne, un diplôme à la valeur intellectuelle douteuse mais socialement monnayable, au prix de manifestations et autres sit-in, s'il le faut.

    Nous allons fêter le cinquantenaire de l'indépendance et deux algériens sur trois, ne connaissent la guerre que par les récits familiaux et les reportages redondants de la télévision nationale, sur les hommes et les maquis

    Ce qui était charnel pour les moudjahidines n'est plus qu'un ouï-dire pour les adolescents.

    Même nos joueurs de foot-ball ne chantent plus kassaman, pour ceux, du moins qui en connaissent, le premier couplet.

    On arrive progressivement à une impasse, plus qu'un conflit de générations, on doit faire face à des refuzniks et des rejetionnistes parmi nos enfants. Ils ne croient plus à rien.

    On donne l'illusion que les choses bougent mais, dans l'immobilisme généralisé, car le mécontentement gagne tous les secteurs et toutes les régions du pays y compris celles du Sud.

    Le fossé est en train de se creuser, davantage, entre ces jeunes et les générations au pouvoir, car ils estiment qu'ils n'ont pas eu la part de pétrole qui leur revient, ou les postes de travail qu'ils méritent.

    Ils veulent un travail et un logement, pour rattraper le temps perdu déjà. Ensuite ils aviseront.

    L'Etat est peut-être victime de son succès ou de son omnipotence. Il a construit des logements, ouvert des milliers de postes de travail et aujourd'hui il se trouve confronté à la double rébellion du social et des libertés publiques.

    Du social tout d'abord qui est dans le même temps soumis aux exigences économique de profit, de rentabilité et corrélativement, de grèves et de conflits sociaux.

    Des libertés publiques ensuite, qui font partie des acquis du peuple et qui en même temps alimentent le corpus des réformes que l'Etat s'est engagé à mener à terme.

    La politique, toutes les politiques suivies s'essoufflent en l'absence des vrais débats sur ce que doit être la projection du pays dans le mondialisme.

    Les réformes n'apportent pas de dividendes, du moins dans l'immédiat.

    On continue à ne compter que sur les hydrocarbures et Sonatrach n'en peut plus des coups qui lui sont portés, par ceux chargés, paradoxalement, de la faire prospérer et le pays avec.

    A ce propos, s'interrogeait un journaliste, quel regard, nous peuple d'Algérie, portons sur les épisodes scabreux de la politique intérieure française ? Il y a finalement beaucoup d'envie, non pas parce que nous manquons de scandales, d'autant plus que les nôtres sont énormes, mais c'est parce qu'ils sont vite étouffés, font l'objet de manœuvres dilatoires ou, sont laissés à l'usure du temps ou plus encore, ils sont utilisés par un clan contre l'autre.

    Tandis que là bas, ils sont portés sur la place publique et la justice s'en saisit, illico.

    En tous les cas, lorsque la glace du secret bancaire sera brisée, rien ne pourra alors être dissimulé aux algériens qui disposeront, de ce fait, d'outils juridiques adaptés, pour remonter la traçabilité de l'argent détourné, mal acquis et des fortunes auxquelles des complicités ont permis le passage aux frontières.

    Les Etats seront obligés de coopérer dans le cadre d'un nouvel ordre bancaire international, où l'argent public ne pourra plus franchir les frontières dans des valises et être placé dans des comptes off-shore.

    Pendant ce temps là, malgré les recommandations de FMI nous conseillant de varier nos investissements et de diversifier notre économie, nos exportations restent insignifiantes et notre production nationale n'est pas compétitive.

    Notre dinar n'est toujours pas convertible alors que les billets de 2000DA font florès au grand plaisir des corrompus et des adeptes de la chkara.

    Nous avons 1200 kms de côte marine, et nous manquons cruellement de poisson même si la sardine est disponible à 500 DA le kilogramme.

    Depuis des années, des décennies, on parle de relance du tourisme, on discute, on pérore d'assises en assises. En vain, les ministres se suivent et se ressemblent, dans l'immobilisme et le manque de vision.
    Dernière modification par absent, 08 mai 2013, 23h11.

  • #2
    Quel président pour 2014 ?

    j’hésite entre chakib khelil ou baroche, ils connaissent bien l'algerie profonde...
    There's nothing wrong with being shallow as long as you're insightful about it.

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    • #3
      manque de vision
      Quelle vision pour l'Algérie ?

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      • #4
        j’hésite entre chakib khelil ou baroche, ils connaissent bien l'algerie profonde...
        moi entre cheb khaled et cheb mami
        le seul risque c'est pour la concubine!
        Mr NOUBAT

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        • #5
          La progression (ou plutôt la fuite) en arrière :

          Dernière modification par absent, 20 avril 2013, 12h50.

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          • #6
            Les gens ont plus que ce qu'ils avaient avant et sont 3 fois plus nombreux.

            En fait, on ne sait pas ce que veulent les Algériens.

            Si les Algériens étaient contents d'avant, pourquoi ne sont-ils pas restés dans les campagnes ?

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            • #7
              Normalement faut faire comme au mexique 1 seul mandat de 6 ans ou 7 ans non renouveable !

              la vraix alternance ce que zeroual proposait

              Bref si Bouteflika se représente pas les candidats possible seront : Ouyahia/belkhadem/hamrouche/Benflis ou la surprise Sellal!

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              • #8
                papillon3 : oui le prochain président est déja désigné probable accord Bouteflika-Toufik avec l'approbation surement des autres généraux influents genre Gaid salah

                Pt-être Sellal? en tout cas cet homme fait le conseinsus....et se déplace bcq sur le terrain

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                • #9
                  les candidats possible seront : Ouyahia/belkhadem/hamrouche/Benflis ou la surprise Sellal!
                  Tu as oublié Benbitour qui s'est déjà déclaré candidat et fait déjà campagne, reste à voir s'il ne sera pas "cassé" en chemin, en tout cas c'est un candidat et faut pas l'oublier, il y aura certainement un candidat "vert" (parti "religieux")...

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                  • #10
                    il nous faut un leader fort et charismatique en ces temps de troubles , hélas boutesrika à fait le vide autour de lui
                    mais je verrais bien le retour de Mr Zeroual pour un mandat afin de redresser la barre et purger le pays et faire la transition , il préparera ainsi l'environnement politique aux élections de 2019 dans le calme et la sérénité
                    SAHARA OCCIDENTAL LIBRE & INDÉPENDANT

                    VIVA POLISARIO

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                    • #11
                      mister-T : si seulement la prochaine constitution s'inspirerait de l'idée de zeroual qui avait proposé un seul mandat non renouvelable comme au Mexique!

                      je serais pas contre son retour au affaire .... j'espère que le prochain président sera de la même nature que zeroual!

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                      • #12
                        Iberius : oui j'avais oublié benbitour, mais en fait le prochain président à mon avis pt-être aussi Bouteflika avec Ouyahia Vs président puis Ouyahia automatiquement président!

                        on parle d'un report des élections en 2016!

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                        • #13
                          mois je préfere Ali benfils pour sa voulanté de changer les chose cest un vrais homme états nationaliste et fidel a la révolution algerienne
                          dz(0000/1111)dz

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                          • #14
                            si seulement la prochaine constitution s'inspirerait de l'idée de zeroual qui avait proposé un seul mandat non renouvelable comme au Mexique!
                            le système en place, fera que le nouveau président travaillera pour lui et ses amis. Les requins ne lâcheront rien, Un mandat ou plusieurs n'y changera rien, pour les Algériens.
                            Mr NOUBAT

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                            • #15
                              Où est la 2e partie ???

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