es appareils censés détecter les matières explosives et que vous voyez chaque jour dans les barrages routiers ne servent finalement à rien !
06 Mai 2013, Le Temps d’Algérie
Les conséquences de cette annonce sont désastreuses car, au-delà du «marché de dupes» dont l'Algérie est (encore une fois) victime, on découvre que ces appareils ne peuvent aucunement alerter sur la présence de matières explosives et encore moins du passage d'un véhicule piégé.
Evaporé le sentiment des Algériens consistant à se sentir protégés contre les attentats à l'explosif encore vivaces dans les esprits de la communauté.
Un sentiment entretenu par une illusion miroitée par le fabricant de cet appareil qui, pour obtenir des marchés, faisait croire que son invention détectait non seulement les matières explosives, mais également la drogue, l'ivoire et les billets.
C'est en tout cas ce qui ressort du procès de James McCormick, créateur de l'Advanced Detecting Equipment (ADE), accusé, aujourd'hui, d'avoir «trompé» plusieurs pays, dont l'Algérie, auteurs d'achat de ces appareils.
L'«appareil miraculeux» que les Algériens voient, confiants, dans les barrages sécuritaires, brandi par les policiers et les gendarmes, «balayant» les véhicules de passage afin de s'assurer qu'ils ne transportent pas de matières explosives ou qu'ils ne sont pas piégés, ne serait donc qu'un gadget incapable de détecter quoi que ce soit. Ces «boîtiers étaient entièrement vides.
Dedans, ni pile pour les faire fonctionner ni aucun principe actif. L'antenne n'était reliée à rien. La prétendue carte électronique qu'il fallait glisser dans l'appareil n'était qu'un petit circuit imprimé similaire aux alarmes antivols utilisées dans les magasins», a rapporté le quotidien français Le Monde dans son édition d'hier, dans son compte-rendu du procès de James McCormick.
Après trois ans et demi d'enquête de la police du comté de Somerset, James McCormick, Britannique de 57 ans, a été condamné à dix années de prison pour fraude.
Désormais, la police britannique cherche à confisquer sa fortune. Elle a déjà gelé près de 18 millions d'euros, mais estime qu'une somme équivalente aurait été blanchie via Chypre, le Belize et Beyrouth, a encore rapporté Le Monde.
Qu'en est-il en Algérie ? Le pays continuera-t-il à utiliser ces appareils inefficaces pour ne pas avouer avoir été arnaqué ? Il est vrai que ces appareils ont été achetés à prix fort.
06 Mai 2013, Le Temps d’Algérie
Les conséquences de cette annonce sont désastreuses car, au-delà du «marché de dupes» dont l'Algérie est (encore une fois) victime, on découvre que ces appareils ne peuvent aucunement alerter sur la présence de matières explosives et encore moins du passage d'un véhicule piégé.
Evaporé le sentiment des Algériens consistant à se sentir protégés contre les attentats à l'explosif encore vivaces dans les esprits de la communauté.
Un sentiment entretenu par une illusion miroitée par le fabricant de cet appareil qui, pour obtenir des marchés, faisait croire que son invention détectait non seulement les matières explosives, mais également la drogue, l'ivoire et les billets.
C'est en tout cas ce qui ressort du procès de James McCormick, créateur de l'Advanced Detecting Equipment (ADE), accusé, aujourd'hui, d'avoir «trompé» plusieurs pays, dont l'Algérie, auteurs d'achat de ces appareils.
L'«appareil miraculeux» que les Algériens voient, confiants, dans les barrages sécuritaires, brandi par les policiers et les gendarmes, «balayant» les véhicules de passage afin de s'assurer qu'ils ne transportent pas de matières explosives ou qu'ils ne sont pas piégés, ne serait donc qu'un gadget incapable de détecter quoi que ce soit. Ces «boîtiers étaient entièrement vides.
Dedans, ni pile pour les faire fonctionner ni aucun principe actif. L'antenne n'était reliée à rien. La prétendue carte électronique qu'il fallait glisser dans l'appareil n'était qu'un petit circuit imprimé similaire aux alarmes antivols utilisées dans les magasins», a rapporté le quotidien français Le Monde dans son édition d'hier, dans son compte-rendu du procès de James McCormick.
Après trois ans et demi d'enquête de la police du comté de Somerset, James McCormick, Britannique de 57 ans, a été condamné à dix années de prison pour fraude.
Désormais, la police britannique cherche à confisquer sa fortune. Elle a déjà gelé près de 18 millions d'euros, mais estime qu'une somme équivalente aurait été blanchie via Chypre, le Belize et Beyrouth, a encore rapporté Le Monde.
Qu'en est-il en Algérie ? Le pays continuera-t-il à utiliser ces appareils inefficaces pour ne pas avouer avoir été arnaqué ? Il est vrai que ces appareils ont été achetés à prix fort.
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