L'Année 2007 pour l'Algerie sera une année benefique pour peu que les differents parti politique mesurent bien leur Responsabilité quand à leur rôle (entre autres ) de faire du citoyen Algerien un electeur faisant un choix éclairé .
Ci dessous un article du journal La Tribune de ce jour :
Ci dessous un article du journal La Tribune de ce jour :
Les dates des prochaines élections enfin connues
Partis et personnalités politiques se repositionnent
Mardi 22 Août 2006
Par Amar Rafa
Les élections législatives et locales en Algérie auront lieu en mai et octobre 2007, alors que le référendum sur une révision de la Constitution algérienne aurait lieu «avant la fin de l’année». Et pour boucler la boucle : des élections présidentielles sont prévues en 2009, comme tout le monde le sait. Cette cascade d’échéances électorales dont les dates sont connues sont de nature à ouvrir les appétits de la classe politique, tous segments confondus, au pouvoir ou dans l’opposition, partis et personnalités politiques. Tous commencent d’ores et déjà à affûter leurs armes. Ces échéances, qui se précisent, sont au centre d’une intense activité politique estivale, animée par des personnalités politiques et des partis qui ont abandonné leurs QG algérois pour se rapprocher de leurs bases militantes. Les lieux de redéploiement de prédilection des politiques, à la faveur du week-end qui vient de s’écouler, auront été Boumerdès, Béjaïa et Ifri qui auront connu une activité témoignant de l’intérêt accordé aux rendez-vous électoraux à venir, lesquels seront dominés par le duo FLN-RND, au sommet, pour être suivi du MSP. Un schéma qui se dessine suivant les déclarations des uns et des autres, selon lesquelles chacun des partis de l’Alliance présidentielle envisagerait de faire cavalier seul à défaut d’une entente qui les verrait affronter sous la même enseigne les différentes élections.
Exit donc, des listes communes, pour le triumvirat de partis. Du côté des partis, le coup d’envoi à cette préparation sera donné aujourd’hui à Béjaïa, à l’occasion de la tenue de l’université d’été du parti. Ayant pour thème «la cohérence institutionnelle, l’efficacité économique et la solidarité nationale», ce rendez-vous, qui devrait regrouper un millier de militants et de cadres du parti, servira à tracer les objectifs du parti pour les six mois à venir, dont la révision de la Constitution représente la part la plus importante et, au-delà, pour les échéances électorales locales et législatives. Le vieux parti, qui envisage ces dates depuis, son congrès «rassembleur», entend en tirer profit pour retrouver sa place de première force politique au sein des assemblées élues. Il aura d’abord achevé sa restructuration sur de nouvelles bases à même d’effacer les stigmates des élections de 2004, qui ont failli avoir raison de son unité à travers la dichotomie entre «redresseurs» et «légalistes» ayant rythmé sa vie interne, avec quelques survivances jusque-là. La phase d’installation des kasmas, qui est sur le point de prendre fin, sera relayée par le lancement des élections pour le compte des mouhafadhas début septembre, précise-t-on du côté de l’instance exécutive du parti. Sur un autre plan, cette préparation aura consisté, en outre, à faire des propositions de lois, que cela soit pour l’amendement du code de la wilaya et de celui de la commune, ou la Constitution, visant à mettre en place une législation adéquate à même de servir ses desseins, notamment pour le maintien de la suprématie du parti ou de son idéologie.
Au-delà des professions de foi, le FLN aura eu le mérite d’avoir été l’une des rares formations à avoir concrètement proposé l’alternative.
Le RND, qui le talonne de près, envisage de s’y prendre autrement, en se déployant vers les structures régionales, notamment les wilayas, où la direction politique s’attelle à la préparation d’un cycle de conférences régionales que compte présider le secrétaire général du RND début septembre avec la perspective d’une plus grande mobilisation de la base autour des objectifs tracés quant aux échéances électorales de 2007, ainsi que l’accompagnement du parti dans le processus national de consolidation de la paix et la réconciliation. Le RND, qui s’est également fait remarquer par son soutien aux décisions du chef de l’Etat pour la revalorisation des salaires, a réitéré son soutien «indéfectible et inconditionnel au programme du président de la République».
Le MSP n’est pas en reste de cette préparation aux prochaines élections (législatives et locales) auxquelles il entend prendre part, avec ses propres listes, excluant de facto «toute coalition» avec ses pairs au sein de l’Alliance présidentielle (le FLN et le RND).
Le parti de Bouguerra Soltani, lui, s’attelle dès à présent à la préparation de ces rendez-vous électoraux, dans la perspective desquels il lance son cheval de bataille, en réitérant sa sempiternelle revendication de levée de l’état d’urgence. Quant à la Constitution, elle doit s’inscrire dans le cadre des réformes globales renforçant les constantes de la nation et consolidant les fondements, l’identité et la place de l’islam dans le système constitutionnel. Dans ce contexte, le MSP se prononce en faveur d’une Constitution consacrant le principe de «séparation entre les pouvoirs» pour «plus de libertés individuelles et collectives», tout en «mettant fin à la légitimité historique», comme l’a affirmé Bouguerra Soltani.
Pour sa part, le FNA, qui se prépare au prochain référendum sur la révision de la Constitution et les élections législatives de 2007, estime qu’elles devront être «une étape essentielle pour le règlement définitif de la crise». Les travaux de la réunion du bureau national et des bureaux de wilaya du FNA seront axés sur la préparation des prochaines échéances électorales et des conférences régionales du parti qui débuteront le 7 septembre prochain, rencontres qui seront suivies de la tenue de la session élargie du conseil national du parti, le 21 décembre prochain.
Sur un autre chapitre, plusieurs personnalités indépendantes, ou ayant marqué des positions indépendantes de leurs partis, à l’instar de Mouloud Hamrouche ou Boualem Benhamouda ou Youcef El Khatib, se sont fait remarquer à travers des sorties sur le terrain, offrant ainsi des éclairages de la situation socio-économique et politique du pays. Ce que d’aucuns ont compris comme un repositionnement en perspective des prochaines élections.
A. R.
Partis et personnalités politiques se repositionnent
Mardi 22 Août 2006
Par Amar Rafa
Les élections législatives et locales en Algérie auront lieu en mai et octobre 2007, alors que le référendum sur une révision de la Constitution algérienne aurait lieu «avant la fin de l’année». Et pour boucler la boucle : des élections présidentielles sont prévues en 2009, comme tout le monde le sait. Cette cascade d’échéances électorales dont les dates sont connues sont de nature à ouvrir les appétits de la classe politique, tous segments confondus, au pouvoir ou dans l’opposition, partis et personnalités politiques. Tous commencent d’ores et déjà à affûter leurs armes. Ces échéances, qui se précisent, sont au centre d’une intense activité politique estivale, animée par des personnalités politiques et des partis qui ont abandonné leurs QG algérois pour se rapprocher de leurs bases militantes. Les lieux de redéploiement de prédilection des politiques, à la faveur du week-end qui vient de s’écouler, auront été Boumerdès, Béjaïa et Ifri qui auront connu une activité témoignant de l’intérêt accordé aux rendez-vous électoraux à venir, lesquels seront dominés par le duo FLN-RND, au sommet, pour être suivi du MSP. Un schéma qui se dessine suivant les déclarations des uns et des autres, selon lesquelles chacun des partis de l’Alliance présidentielle envisagerait de faire cavalier seul à défaut d’une entente qui les verrait affronter sous la même enseigne les différentes élections.
Exit donc, des listes communes, pour le triumvirat de partis. Du côté des partis, le coup d’envoi à cette préparation sera donné aujourd’hui à Béjaïa, à l’occasion de la tenue de l’université d’été du parti. Ayant pour thème «la cohérence institutionnelle, l’efficacité économique et la solidarité nationale», ce rendez-vous, qui devrait regrouper un millier de militants et de cadres du parti, servira à tracer les objectifs du parti pour les six mois à venir, dont la révision de la Constitution représente la part la plus importante et, au-delà, pour les échéances électorales locales et législatives. Le vieux parti, qui envisage ces dates depuis, son congrès «rassembleur», entend en tirer profit pour retrouver sa place de première force politique au sein des assemblées élues. Il aura d’abord achevé sa restructuration sur de nouvelles bases à même d’effacer les stigmates des élections de 2004, qui ont failli avoir raison de son unité à travers la dichotomie entre «redresseurs» et «légalistes» ayant rythmé sa vie interne, avec quelques survivances jusque-là. La phase d’installation des kasmas, qui est sur le point de prendre fin, sera relayée par le lancement des élections pour le compte des mouhafadhas début septembre, précise-t-on du côté de l’instance exécutive du parti. Sur un autre plan, cette préparation aura consisté, en outre, à faire des propositions de lois, que cela soit pour l’amendement du code de la wilaya et de celui de la commune, ou la Constitution, visant à mettre en place une législation adéquate à même de servir ses desseins, notamment pour le maintien de la suprématie du parti ou de son idéologie.
Au-delà des professions de foi, le FLN aura eu le mérite d’avoir été l’une des rares formations à avoir concrètement proposé l’alternative.
Le RND, qui le talonne de près, envisage de s’y prendre autrement, en se déployant vers les structures régionales, notamment les wilayas, où la direction politique s’attelle à la préparation d’un cycle de conférences régionales que compte présider le secrétaire général du RND début septembre avec la perspective d’une plus grande mobilisation de la base autour des objectifs tracés quant aux échéances électorales de 2007, ainsi que l’accompagnement du parti dans le processus national de consolidation de la paix et la réconciliation. Le RND, qui s’est également fait remarquer par son soutien aux décisions du chef de l’Etat pour la revalorisation des salaires, a réitéré son soutien «indéfectible et inconditionnel au programme du président de la République».
Le MSP n’est pas en reste de cette préparation aux prochaines élections (législatives et locales) auxquelles il entend prendre part, avec ses propres listes, excluant de facto «toute coalition» avec ses pairs au sein de l’Alliance présidentielle (le FLN et le RND).
Le parti de Bouguerra Soltani, lui, s’attelle dès à présent à la préparation de ces rendez-vous électoraux, dans la perspective desquels il lance son cheval de bataille, en réitérant sa sempiternelle revendication de levée de l’état d’urgence. Quant à la Constitution, elle doit s’inscrire dans le cadre des réformes globales renforçant les constantes de la nation et consolidant les fondements, l’identité et la place de l’islam dans le système constitutionnel. Dans ce contexte, le MSP se prononce en faveur d’une Constitution consacrant le principe de «séparation entre les pouvoirs» pour «plus de libertés individuelles et collectives», tout en «mettant fin à la légitimité historique», comme l’a affirmé Bouguerra Soltani.
Pour sa part, le FNA, qui se prépare au prochain référendum sur la révision de la Constitution et les élections législatives de 2007, estime qu’elles devront être «une étape essentielle pour le règlement définitif de la crise». Les travaux de la réunion du bureau national et des bureaux de wilaya du FNA seront axés sur la préparation des prochaines échéances électorales et des conférences régionales du parti qui débuteront le 7 septembre prochain, rencontres qui seront suivies de la tenue de la session élargie du conseil national du parti, le 21 décembre prochain.
Sur un autre chapitre, plusieurs personnalités indépendantes, ou ayant marqué des positions indépendantes de leurs partis, à l’instar de Mouloud Hamrouche ou Boualem Benhamouda ou Youcef El Khatib, se sont fait remarquer à travers des sorties sur le terrain, offrant ainsi des éclairages de la situation socio-économique et politique du pays. Ce que d’aucuns ont compris comme un repositionnement en perspective des prochaines élections.
A. R.