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Pressée par ses partenaires étrangers, l’Algérie semble s’acheminer vers l’abandon du protectionnisme économique prôné depuis la loi de finances complémentaire de 2009.
C’est en tout cas ce qu’a laissé entendre hier le ministre de l’Industrie Chérif Rahmani, lors d’une conférence de presse animée conjointement avec la ministre française du Commerce, Mme Nicole Bricq, à l’hôtel El Aurassi à Alger, en marge du 2e Forum de partenariat franco-algérien.
« Nous allons mettre prochainement sur la table du gouvernement l’avant-projet du code des investissements », a-t-il annoncé, en précisant que les nouveaux textes - en phase de finalisation, a-t-il dit - visent à booster les investissements et les sécuriser à long terme, à améliorer le climat des affaires et à assurer une égalité des chances aux opérateurs économiques, privés, publics et étrangers. « Nous sommes engagés à apporter dans le nouveau code des améliorations au climat des affaires et à assurer aux investisseurs une stabilité et une vision à long terme », a-t-il déclaré, ajoutant qu’un « comité de réflexion sur l’amélioration du climat des affaires en Algérie travaille depuis un moment sur ces questions ». La Banque mondiale a été avisée sur le sujet et nous allons « tenir cette institution au courant des conclusions de travail de ce comité », a-t-il encore indiqué.
Sur le volet de l’égalité des chances entre les opérateurs privés, publics et étrangers, le ministre a fait allusion à l’abandon de la politique de la préférence nationale introduite dans le code des marchés publics et de l’investissement étranger.
« Nous allons lever les discriminations entre les opérateurs économiques qu’ils soient privés, publics ou étrangers », a-t-il souligné. Interrogé pour préciser s’il parle de la préférence nationale et de la règle 49/51, il s’est contenté de dire : « Je n’ai pas pour habitude de parler du contenu d’un projet de loi avant qu’il ne soit présenté au gouvernement », sans toutefois écarter cette proposition.
Les discussions sur Total se poursuivent
Par ailleurs, et concernant le dossier de l’installation du groupe français Total en Algérie, la ministre française du Commerce, Mme Nicole Bricq, a affirmé que son pays tient toujours à ce que les projets annoncés dans ce cadre soient réalisés. « Les discussions se poursuivent entre Algériens et Français au sujet des projets d’investissement que compte la compagnie des hydrocarbures française (Total) réaliser en Algérie.
Il s’agit de projets sérieux qui demandent un certain temps pour leur réalisation », a-t-elle estimé, en refusant, toutefois, d’admettre que ce projet rencontre une réelle opposition des autorités algériennes qui voient d’un mauvais œil l’implantation de Total en Algérie qui risque de nuire à la compagnie nationale spécialisée dans la distribution des produits pétroliers Naftal. Celle-ci vient, d’ailleurs, d’obtenir l’exclusivité de gérer les stations d’essence de l’autoroute Est-Ouest, tant convoitées par Total.
REPORTERS.DZ
C’est en tout cas ce qu’a laissé entendre hier le ministre de l’Industrie Chérif Rahmani, lors d’une conférence de presse animée conjointement avec la ministre française du Commerce, Mme Nicole Bricq, à l’hôtel El Aurassi à Alger, en marge du 2e Forum de partenariat franco-algérien.
« Nous allons mettre prochainement sur la table du gouvernement l’avant-projet du code des investissements », a-t-il annoncé, en précisant que les nouveaux textes - en phase de finalisation, a-t-il dit - visent à booster les investissements et les sécuriser à long terme, à améliorer le climat des affaires et à assurer une égalité des chances aux opérateurs économiques, privés, publics et étrangers. « Nous sommes engagés à apporter dans le nouveau code des améliorations au climat des affaires et à assurer aux investisseurs une stabilité et une vision à long terme », a-t-il déclaré, ajoutant qu’un « comité de réflexion sur l’amélioration du climat des affaires en Algérie travaille depuis un moment sur ces questions ». La Banque mondiale a été avisée sur le sujet et nous allons « tenir cette institution au courant des conclusions de travail de ce comité », a-t-il encore indiqué.
Sur le volet de l’égalité des chances entre les opérateurs privés, publics et étrangers, le ministre a fait allusion à l’abandon de la politique de la préférence nationale introduite dans le code des marchés publics et de l’investissement étranger.
« Nous allons lever les discriminations entre les opérateurs économiques qu’ils soient privés, publics ou étrangers », a-t-il souligné. Interrogé pour préciser s’il parle de la préférence nationale et de la règle 49/51, il s’est contenté de dire : « Je n’ai pas pour habitude de parler du contenu d’un projet de loi avant qu’il ne soit présenté au gouvernement », sans toutefois écarter cette proposition.
Les discussions sur Total se poursuivent
Par ailleurs, et concernant le dossier de l’installation du groupe français Total en Algérie, la ministre française du Commerce, Mme Nicole Bricq, a affirmé que son pays tient toujours à ce que les projets annoncés dans ce cadre soient réalisés. « Les discussions se poursuivent entre Algériens et Français au sujet des projets d’investissement que compte la compagnie des hydrocarbures française (Total) réaliser en Algérie.
Il s’agit de projets sérieux qui demandent un certain temps pour leur réalisation », a-t-elle estimé, en refusant, toutefois, d’admettre que ce projet rencontre une réelle opposition des autorités algériennes qui voient d’un mauvais œil l’implantation de Total en Algérie qui risque de nuire à la compagnie nationale spécialisée dans la distribution des produits pétroliers Naftal. Celle-ci vient, d’ailleurs, d’obtenir l’exclusivité de gérer les stations d’essence de l’autoroute Est-Ouest, tant convoitées par Total.
REPORTERS.DZ
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