Il n’occupe aucune fonction officielle. Il est tout simplement conseiller de son frère-président, nommé par décret non publiable. Mais, ses pouvoirs sont immenses. Du rôle de décideur de l’ombre il s’est substitué un rôle qui ne peut en aucun cas être le sien. Celui de Président de la République.
En détournant le mandat présidentiel de son frère malade, il use et abuse des prérogatives d’un mandat qui ne peut être légué ni par voie héréditaire ni par voie constitutionnelle.
Saïd Bouteflika, le frère cadet du président de la République se croit en monarchie et piétine les institutions de la République. Par cette façon d’agir il réalise un coup d’Etat en douce sans que personne n’ose broncher.
Un convalescent peut recevoir des visiteurs
En maintenant le Président de la République en France il peut se permettre de le mettre à l’abri des regards des responsables algériens. Ainsi, depuis le 27 avril, date de l’hospitalisation du président, pas un seul responsable n’a pu avoir l’occasion de se rendre au chevet du malade.
Pourtant il est en convalescence après avoir quitté le val-de-Grâce. Quelqu’un en convalescence peut recevoir des visiteurs. Cela ne semble pas être le cas du chef de l’Etat algérien. Ni le président du Conseil de l’Etat, ni le président de l’APN ni le chef d’Etat-major de l’ANP et encore moins le premier ministre n’ont réussi à obtenir l’autorisation de rendre visite au président. Pourtant dans nos bonnes mœurs et en bons musulmans nous devons rendre visite à nos malades. Pourquoi les dirigeants algériens ne le font-ils pas ? Si cela leur était permis ils auraient traversé la méditerranée à la nage pour aller faire la queue devant l’hôpital juste pour lui montrer qu’ils se sont déplacés pour lui rendre visite et lui faire allégeance.
Il est anormal qu’un chef d’Etat dont on dit qu’il n’est pas malade mais juste convalescent ne donne pas le moindre signe de vie à ses plus proches collaborateurs. Selon des informations de sources dignes de foi même sa garde rapprochée n’a pas le droit de le voir. De peur qu’ils ne transmettent l’information sur son état de santé à leurs chefs hiérarchiques.
Un président et son pays otages d’un homme sans fonction officielle
Qui fait barrage pour interdire aux hauts responsables de l’Etat de voir le Président de la République et de s’assurer de visu sur son état de santé ? Ce ne sont pas les médecins français qui le traitent. Ce n’est pas non plus un membre de la hiérarchie militaire. C’est tout simplement son frère Saïd qui n’a pour toute fonction que celle de conseiller.
Coupé de ses proches collaborateurs et de son peuple, du coup le chef de l’Etat se trouve otage de son frère conseiller. Il en est de même de l’Etat algérien dont les responsables n’ont aucune nouvelle de leur chef. N’est-ce pas là un coup d’Etat qui ne dit pas son nom. Sinon comment qualifier cette situation dont l’Algérie tient l’exclusivité par la grâce de Saïd Bouteflika qui s’arroge le droit de commander les institutions du pays selon ses intérêts et ses humeurs. Pourtant, ce Saïd, répétons-le, n’a aucune fonction officielle. Donc, il n’a aucun droit pour imposer quoique ce soit aux hauts responsables du pays. Un conseiller du président a-t-il le droit de rompre le lien entre le chef de l’Etat et ses proches collaborateurs dont le premier ministre, le ministre délégué à la défense nationale ou les présidents des deux chambres du parlement ? Pourquoi ce barrage et à quel dessein ?
Est-ce que la visite d’un haut responsable de l’Etat pourrait mettre en danger la santé du président alors qu’il est en convalescence ? Le seul à être mis en danger c’est celui qui impose le black-out sur tout ce qui touche au président. Il y va de ses intérêts personnels.
Les services de renseignements français ont toutes les données mais pas leurs homologues algériens Le black-out imposé par Saïd Bouteflika n’est pas seulement un signe de mépris envers tout le peuple algérien et ses institutions mais, plus grave encore, il met en péril la sécurité et l’avenir du pays. Peut-on perdre de vue comme ceux qui feignent de l’ignorer qu’en faisant traiter le président en France, dans un hôpital militaire, son dossier médical est entre les mains des services de renseignements français. C’est une évidence sur laquelle seuls les imbéciles ferment les yeux. Par conséquent, les autorités françaises ont toute la latitude de préparer l’après Bouteflika alors que du côté algérien on ne connaît pas le moindre bout de ce dossier médical. Le Département du Renseignement de la sécurité dont on dit qu’il est faiseur de rois et véritable détenteur du pouvoir politique est le premier à ne rien connaître de l’état de santé du président et du coup il ne peut rien envisager pour l’après Bouteflika. A force de tirer sur ce DRS on a fini par le complexer. Un complexe dont tire grand profit le frère conseiller qui se permet de se priver les services algériens de renseignements de la moindre information sur l’Etat de santé du président.
Pourquoi l’armée ne réagit-elle pas ?
L’armée, aussi, cette grande muette accablée de tous les maux du pays pour avoir servi, durant de longues années, d’instrument à un cabinet noir constitué d’anciens sous-officiers de l’armée française, ne réagit pas face Saïd Bouteflika qui l’ignore superbement. Et dire que le Président de la république est, aussi, le chef suprême des forces armées. Les chefs militaires ont bien le droit d’accéder à l’information sur l’Etat de santé de leur commandant.
En plaçant le président algérien sous protection militaire française aux Invalides (c’est un établissement relevant du ministère français de la défense), Saïd Bouteflika s’est mis en position de force face aux militaires algériens. Aucun d’eux n’oserait opérer un forcing pour voir le président. L’esclandre est vite arrivé et Saïd criera au putsch si jamais quelqu’un s’aventurerait à forcer le barrage dressé par le frère conseiller.
La fierté des Algériens bafouée
Les militaires algériens doivent faire preuve de patience. Ils sont obligés d’attendre le rapatriement du président en Algérie pour pouvoir agir en toute liberté, quitte à provoquer le clash avec la famille Bouteflika. Ils savent très bien que le peuple algérien est de leur côté dès qu’il s’agit de neutraliser quelqu’un qui ne cesse de ne lui manifester que du mépris. N’oublions pas que Saïd Bouteflika, par ses agissements, depuis l’hospitalisation de son frère au Val-de-Grâce, a mis à terre toute la fierté de l’Algérie. Il a bafoué la dignité des Algériens en laissant le soin à l’Elysée, au Quai d’Orsay et au ministère français de la Défense de communiquer sur l’état de santé du président algérien. Pas une bribe d’information communiquée officiellement au peuple algérien. Il fut imposé à des hommes intègres de mentir au peuple en donnant des informations sans avoir vu le chef de l’Etat. Ne parlons pas de ces opportunistes qui se sont improvisés porte-parole de circonstance, juste pour plaire à leur protecteur avec lequel ils sont compromis dans de scandaleuses affaires de corruption.
En détournant le mandat présidentiel de son frère malade, il use et abuse des prérogatives d’un mandat qui ne peut être légué ni par voie héréditaire ni par voie constitutionnelle.
Saïd Bouteflika, le frère cadet du président de la République se croit en monarchie et piétine les institutions de la République. Par cette façon d’agir il réalise un coup d’Etat en douce sans que personne n’ose broncher.
Un convalescent peut recevoir des visiteurs
En maintenant le Président de la République en France il peut se permettre de le mettre à l’abri des regards des responsables algériens. Ainsi, depuis le 27 avril, date de l’hospitalisation du président, pas un seul responsable n’a pu avoir l’occasion de se rendre au chevet du malade.
Pourtant il est en convalescence après avoir quitté le val-de-Grâce. Quelqu’un en convalescence peut recevoir des visiteurs. Cela ne semble pas être le cas du chef de l’Etat algérien. Ni le président du Conseil de l’Etat, ni le président de l’APN ni le chef d’Etat-major de l’ANP et encore moins le premier ministre n’ont réussi à obtenir l’autorisation de rendre visite au président. Pourtant dans nos bonnes mœurs et en bons musulmans nous devons rendre visite à nos malades. Pourquoi les dirigeants algériens ne le font-ils pas ? Si cela leur était permis ils auraient traversé la méditerranée à la nage pour aller faire la queue devant l’hôpital juste pour lui montrer qu’ils se sont déplacés pour lui rendre visite et lui faire allégeance.
Il est anormal qu’un chef d’Etat dont on dit qu’il n’est pas malade mais juste convalescent ne donne pas le moindre signe de vie à ses plus proches collaborateurs. Selon des informations de sources dignes de foi même sa garde rapprochée n’a pas le droit de le voir. De peur qu’ils ne transmettent l’information sur son état de santé à leurs chefs hiérarchiques.
Un président et son pays otages d’un homme sans fonction officielle
Qui fait barrage pour interdire aux hauts responsables de l’Etat de voir le Président de la République et de s’assurer de visu sur son état de santé ? Ce ne sont pas les médecins français qui le traitent. Ce n’est pas non plus un membre de la hiérarchie militaire. C’est tout simplement son frère Saïd qui n’a pour toute fonction que celle de conseiller.
Coupé de ses proches collaborateurs et de son peuple, du coup le chef de l’Etat se trouve otage de son frère conseiller. Il en est de même de l’Etat algérien dont les responsables n’ont aucune nouvelle de leur chef. N’est-ce pas là un coup d’Etat qui ne dit pas son nom. Sinon comment qualifier cette situation dont l’Algérie tient l’exclusivité par la grâce de Saïd Bouteflika qui s’arroge le droit de commander les institutions du pays selon ses intérêts et ses humeurs. Pourtant, ce Saïd, répétons-le, n’a aucune fonction officielle. Donc, il n’a aucun droit pour imposer quoique ce soit aux hauts responsables du pays. Un conseiller du président a-t-il le droit de rompre le lien entre le chef de l’Etat et ses proches collaborateurs dont le premier ministre, le ministre délégué à la défense nationale ou les présidents des deux chambres du parlement ? Pourquoi ce barrage et à quel dessein ?
Est-ce que la visite d’un haut responsable de l’Etat pourrait mettre en danger la santé du président alors qu’il est en convalescence ? Le seul à être mis en danger c’est celui qui impose le black-out sur tout ce qui touche au président. Il y va de ses intérêts personnels.
Les services de renseignements français ont toutes les données mais pas leurs homologues algériens Le black-out imposé par Saïd Bouteflika n’est pas seulement un signe de mépris envers tout le peuple algérien et ses institutions mais, plus grave encore, il met en péril la sécurité et l’avenir du pays. Peut-on perdre de vue comme ceux qui feignent de l’ignorer qu’en faisant traiter le président en France, dans un hôpital militaire, son dossier médical est entre les mains des services de renseignements français. C’est une évidence sur laquelle seuls les imbéciles ferment les yeux. Par conséquent, les autorités françaises ont toute la latitude de préparer l’après Bouteflika alors que du côté algérien on ne connaît pas le moindre bout de ce dossier médical. Le Département du Renseignement de la sécurité dont on dit qu’il est faiseur de rois et véritable détenteur du pouvoir politique est le premier à ne rien connaître de l’état de santé du président et du coup il ne peut rien envisager pour l’après Bouteflika. A force de tirer sur ce DRS on a fini par le complexer. Un complexe dont tire grand profit le frère conseiller qui se permet de se priver les services algériens de renseignements de la moindre information sur l’Etat de santé du président.
Pourquoi l’armée ne réagit-elle pas ?
L’armée, aussi, cette grande muette accablée de tous les maux du pays pour avoir servi, durant de longues années, d’instrument à un cabinet noir constitué d’anciens sous-officiers de l’armée française, ne réagit pas face Saïd Bouteflika qui l’ignore superbement. Et dire que le Président de la république est, aussi, le chef suprême des forces armées. Les chefs militaires ont bien le droit d’accéder à l’information sur l’Etat de santé de leur commandant.
En plaçant le président algérien sous protection militaire française aux Invalides (c’est un établissement relevant du ministère français de la défense), Saïd Bouteflika s’est mis en position de force face aux militaires algériens. Aucun d’eux n’oserait opérer un forcing pour voir le président. L’esclandre est vite arrivé et Saïd criera au putsch si jamais quelqu’un s’aventurerait à forcer le barrage dressé par le frère conseiller.
La fierté des Algériens bafouée
Les militaires algériens doivent faire preuve de patience. Ils sont obligés d’attendre le rapatriement du président en Algérie pour pouvoir agir en toute liberté, quitte à provoquer le clash avec la famille Bouteflika. Ils savent très bien que le peuple algérien est de leur côté dès qu’il s’agit de neutraliser quelqu’un qui ne cesse de ne lui manifester que du mépris. N’oublions pas que Saïd Bouteflika, par ses agissements, depuis l’hospitalisation de son frère au Val-de-Grâce, a mis à terre toute la fierté de l’Algérie. Il a bafoué la dignité des Algériens en laissant le soin à l’Elysée, au Quai d’Orsay et au ministère français de la Défense de communiquer sur l’état de santé du président algérien. Pas une bribe d’information communiquée officiellement au peuple algérien. Il fut imposé à des hommes intègres de mentir au peuple en donnant des informations sans avoir vu le chef de l’Etat. Ne parlons pas de ces opportunistes qui se sont improvisés porte-parole de circonstance, juste pour plaire à leur protecteur avec lequel ils sont compromis dans de scandaleuses affaires de corruption.
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