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Selon Valeurs actuelles, le président algérien Abdelaziz Bouteflika serait mort.

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  • #16
    @Solas

    ... l armee doit prendre ses responsabilites nous ne pouvons plus tolerer ce tmasskhir ...

    Le comble du tmasskhir serait que l'Armée s'occupe d'autres "responsabilités" que celles que lui assigne la Constitution de la République.

    ... il faut une direction au pays il nous met dans une situation vulnerabe ...


    Les cas de vacance du pouvoir présidentiel ou autre sont prévus, et il existe une Constitution qui prévoit les mécanisme de règlement. Donc, ni vulnérable ni chkouppi et le monde ne s'arrête pas de tourner à la mort d'une personne, fut-elle président d'une République.

    ... il faut que le HCS prenne les devants ...


    Le HCS ou tout autre institution de l’État n à a "réagir" que selon ce que dicte la Constitution à chacun. Si le Président crève, chacun est sensé connaitre son rôle dans l'affaire, et un nouveau président devra être élu dans les 45 jours qui suivent. Puis commence un nouveau jour, et ainsi va la vie.
    Dernière modification par Harrachi78, 11 juin 2013, 12h16.
    "L'armée ne doit être que le bras de la nation, jamais sa tête" [Pio Baroja, L'apprenti conspirateur, 1913]

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    • #17
      La montre algérienne, à l'instar de son homologue suisse est à l'heure, l'algérie n'est pas une république bananiére et la france ne l'a toujours pas intégré.
      Le président n'empeche pas le fonctionement de l'algérie, surtout que les élections ne sont qu'a un an, si ma mémoire est bonne sarko était en campagne bien avant un an au lieu de s'occupé des affaires de l'état.
      Que la campagne commence oui mais pas en instrumentalisant la maladie, le danger pour le pays etc c'est de la démagogie et cela se paiera aux élections le peuple n'est pas dupe, il avait voté boutef non pour son programme mais plus pour évité les pseudo modernistes à la recherche d'une gamelle pour se goinfré, ne faite pas la meme erreur.
      Parlons programme

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      • #18
        faudra que ces articles à deux sous soit interdits, c'est quoi ça

        il serait malade, paralysé, il serait mort, il serait constipé...

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        • #19
          donc, ni vulnérable ni chkouppi et le monde ne s'arrête pas de tourner à la mort d'une personne, fut-elle président d'une république.
          si il a rendu l algerie vulnerable en baffouant la constitution en se presentant pour un 3eme mandat

          deusio:chez nous dans notre jeune republique l armee est la colonne vertebrale du pays
          le reste du korti d assignation constitutionnelle c pour les suedois

          donc je preconise un sursaut revolutionaire pour le bien du pays


          perso
          je pense qu il n est ni malade ni mourrant il fait son chantage pour qu on lui etouffe toutes les affaires de corruptions qui lui sont rattachees
          The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

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          • #20
            Et comment nommer ceux qui ont rendu le pays vulnérable en assassinant Boudiaf. Allons Solas, le piège de certains se referme sur le pigeon, mais il ne faut pas nous prendre pour ce qu'on n'est pas...
            Othmane BENZAGHOU

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            • #21
              Intéressant
              Kaddour Chouicha, universitaire et membre du comité directeur de la Ligue algérienne de défense des droits de l’homme, dresse un tableau noir de la situation politique en Algérie. M. Chouicha est aussi coordinateur national du syndicat supérieur, organisation à qui l’administration refuse l’enregistrement. Ce syndicaliste avance des propositions pour instaurer un Etat de droit et démocratique.


              - L’Algérie vit une crise politique chronique. A un an de l’élection présidentielle, le président Bouteflika est en France depuis plus de 42 jours pour raisons de santé. Des observateurs s’inquiètent sur la situation actuelle qualifiée de très tendue. Qu’en pensez-vous ?


              Nous vivons depuis des décennies une crise sociale et politique profonde. Le constat est triste, mais on ne peut pas échapper à la réalité : des Algériens s’immolent par le feu, d’autres fuient le pays dans des embarcations de fortune. La question des disparus n’a trouvé aucune avancée. Il y a des cas de torture en Algérie. Les disparités sont de plus en plus criantes dans la redistribution de la rente, pendant que la corruption a atteint des niveaux alarmants.


              - Ce n’est pas le fait que le président Bouteflika soit en France depuis plus de 42 jours pour des raisons de santé qui pose problème. Nous avons déjà connu un Président qui a été poussé à démissionner, un autre qui a été assassiné…


              On ne doit pas être fixé que sur l’état de santé du Président. C’est certes important, mais croire que c’est un événement majeur dans ce pays, je ne le pense pas du tout. Il y a une tentative de salir un clan (même si ce dernier a une part de responsabilité) pour blanchir un autre clan. On est en train de faire de ce clan le seul coupable. Pour que demain, l’on puisse dire : ceux qui sont coupables de scandales sont écartés maintenant. Et ceux qui restent sont automatiquement blanchis. Ceux qui ont coopté depuis plusieurs années les présidents successifs sont comptables de la situation. C’est le même système qui continue. Le plus grave, c’est que l’Algérie risque de payer cher cette lutte de clans.


              - Que signifie pour vous l’idée actuellement réitérée selon laquelle «l’armée doit être garante de la transition douce ou pacifique» ?


              L’histoire de l’Algérie le prouve : lorsque l’armée décide de mettre un pied dans la politique, c’est là qu’il y a le plus de problèmes. La question qui se pose est la suivante : aller à une transition douce pour qui ? On a beau dire que c’est pour l’Algérie, mais certains espèrent que l’Algérie reste dans le chaos actuel parce qu’ils ont des privilèges à préserver. Dans ce cas-là, nous n’avons pas besoin de «transition douce». Certains espèrent l’intervention de l’armée. Mais qu’est-ce qu’ils veulent de plus que la situation actuelle ? Nous avons des institutions de façade servant de devanture démocratique, mais derrière, il y a un bloc qui décide. Ce ne sont pas des civils élus qui décident, mais un bloc sécuritaire.



              - Parlons de l’après-Bouteflika. Des noms de potentiels successeurs sont évoqués : Zeroual, Belkhadem, Sellal, Hamrouche, Benbitour... Ce sont des signes avant-coureurs d’une autre cooptation d’un homme de consensus. L’on est alors encore bien loin d’une perspective de scrutin crédible et équitable. Surtout que tout le monde sait que la moyenne de participation aux différents scrutins n’a jamais dépassé les 20%...


              Oui effectivement, comme le dit si bien un adage populaire, «nous ne sommes pas sortis de l’auberge». Nous avons un Président actuel qui a été coopté. D’autres attendent leur tour en espérant être choisis par le bloc sécuritaire qui décide. Tant qu’on est dans ce mode de cooptation, le pays n’a aucune chance de sortir de la crise. La cooptation de personnes, quelles que soient leurs compétences ou leur mérite, n’aboutira jamais à une issue heureuse pour le pays.


              - Des hommes politiques de l’opposition ont lancé une campagne pour une deuxième République avec à la clé «une période de transition de deux à trois ans, avec un moratoire sur les élections et l’ouverture politique et médiatique pour jeter les bases d’un changement politique via un suffrage universel». Que pensez-vous de cette initiative ?


              Cet objectif est beau. Toutefois, il faut être naïf pour croire que les choses vont se passer aussi facilement. Les décideurs sont-ils à court d’idées de sortie de crise ? Ont-ils besoin de telles idées ? De deux choses l’une : soit les initiateurs de cette belle idée ne saisissent pas ce qui est en train de se passer, ou ont-ils un autre objectif en tête. Qui va être d’accord avec cette transition ? Qui fera cette transition ? Parmi ceux qui décident, qui est d’accord pour qu’il y ait des élections libres et honnêtes ? Si les décideurs ne sont pas d’accord, comment les initiateurs de cette idée comptent-ils les convaincre d’accepter qu’il y ait des élections libres et honnêtes ? Soit ils sont naïfs, ou ils veulent eux aussi être cooptés par les décideurs. Ceux qui détiennent le pouvoir en Algérie ne le lâcheront pas facilement. Il n’est pas question d’attendre de leur part une ouverture, aussi maîtrisée soit-elle. Ce pouvoir est passé par une période de normalisation des champs politique, associatif et syndical en promulguant des lois restrictives des libertés. Avec ces restrictions et ce verrouillage, peut-on s’attendre à une quelconque ouverture vers plus de liberté et de démocratie ? C’est pourquoi je crois que ces initiatives, aussi belles soit-elles, n’auront pas de lendemain.


              - Quelles sont vos propositions pour aller vers une transition démocratique et un Etat de droit ?


              Il faut lutter pacifiquement pour changer de système. Cela exige un travail de longue haleine et non pas simplement des initiatives conjoncturelles. Il ne faut pas croire qu’on peut réussir facilement à lancer un mouvement politique qui puisse peser dans une situation où les rapports de force sont très défavorables au changement. Ce ne sera pas facile. Il faut d’abord libérer le champ politique. Toutes les forces patriotiques et républicaines doivent se rassembler autour d’un minimum qui consiste à lever cette chape de plomb sur l’exercice de l’activité politique. Il faut aussi démanteler les entraves aux libertés syndicales et ouvrir l’audiovisuel. Tant qu’il y a tous ces verrous liberticides, aucun espoir de changement n’est permis. Toute sortie de crise exige une rupture.


              - Une rupture qui passe par…


              Une rupture qui passe par un libre exercice de la politique et de l’activité syndicale et associative. Les élections sont en fin du processus. Tant qu’il y a un verrouillage de l’activité politique et syndicale, il n’y a aucun espoir d’avoir des élections libres et crédibles. Les élections ne sont qu’une finalité à l’issue de tout un processus. Des gens essayent de nous faire croire qu’en désignant telle ou telle personne au poste de président de la République, on aboutira à une sortie de crise. Plus la crise s’accentue, moins il y aura d’Algériens qui se rendront aux urnes. L’histoire récente des anciens présidents algériens, jusque-là tous cooptés par le bloc sécuritaire, prouve que ce n’est pas la meilleure manière de sortir le pays de la crise chronique.


              - Que pensez-vous de l’idée de la révision de la Constitution ?


              A chaque fois que l’on parle de révision de la Constitution, le débat se limite à quelques articles qui régissent les rapports de force à l’intérieur du régime. Toutes les révisions se sont focalisées sur la question de savoir qui aura le plus de pouvoir à l’intérieur du sérail. La Constitution – comme d’ailleurs beaucoup de lois – n’a jamais été appliquée en Algérie. Alors que la Constitution actuelle garantit les libertés syndicales et d’association, la réalité est toute autre. Alors que la Constitution stipule clairement que les accords internationaux ratifiés par l’Algérie ont une primauté sur les lois nationales, dans la réalité, ce n’est pas le cas.

              Cherif Lahdiri
              Le sage souffre dans le bonheur du savoir... L’ignorant exulte dans les délices de l’ignorance

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              • #22
                et comment nommer ceux qui ont rendu le pays vulnérable en assassinant boudiaf.
                tout porte a croire que ce fut un acte isole et si on se fie a la rumeur le donneur d ordre larbi belkheir est mort
                et puis l affaire boudiaf trouve sa raison avec le sahara occidental et non a l affaire du d15 et autres embriglios
                The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

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                • #23
                  tout porte a croire que ce fut un acte isole et si on se fie a la rumeur le donneur d ordre larbi belkheir est mort
                  et puis l affaire boudiaf trouve sa raison avec le sahara occidental et non a l affaire du d15 et autres embriglios
                  Allons Solas, faut pas nous prendre encore une fois pour ce qu'on n'est pas. Rien ne se fait sans un certains consensus, et notamment le troisième mandat. Pour les uns, c'était une manière de prolonger leur reigne, et pour les autres, de mettre en place le piège qui est en trains de se refermer...

                  C'est pour cela que je considère que le troisième mandat était une erreur politique, mais pas de seulement ceux que l'on croit...

                  Quant à Boudiaf, comment peut on remettre en cause son patriotisme et son dévouement pour ce pays... celui qui a sorti Boummerafi de taule militaire et qui l'a intégré au GIS est facilement identifiable...
                  Dernière modification par ott, 11 juin 2013, 13h34.
                  Othmane BENZAGHOU

                  Commentaire


                  • #24
                    @Solas

                    ... si il a rendu l algerie vulnerable en baffouant la constitution en se presentant pour un 3eme mandat ...

                    Connerie, et lui au moins à pris soin d'arranger ses affaires en respectant ladite Constitution puisqu'elle il l'a fait amender selon les règles qu'elle impose elle-même avant de se faire réélire. Ca ne plait pas ? Je comprends bien, mais ça reste LEGAL et c'est l'essentiel pour qui s'inquiète de DROIT.

                    ... deusio : chez nous dans notre jeune republique l armee est la colonne vertebrale du pays ...

                    Si tel est vraiment le cas, alors notre "Jeune République" n'en est pas une mais plutôt une "Vielle Oligarchie". Ce n'est pas ma république en tout cas.

                    ... le reste du korti d assignation constitutionnelle c pour les suedois ...

                    La constitution et la loi sont du "khorti" ? Et a se prétend "démocrate" et "républicain" sans avoir honte !!

                    ... donc je preconise un sursaut revolutionaire pour le bien du pays ...

                    Espérons donc qu'un autre "camps" ne sera pas le plus rapide à dégainer, car le premier arrivé dans ce genre de courses aura l'honneur et le bonheur de nommer les bourreaux et de désigner les têtes que les éventuels "tribunaux républicains" auront à occir pour "le bien de la République".

                    Je te conseilles de t'en tenir au règne de la Loi, c'est plus sur pour tout le monde et plus encore pour les "perdants" ... quels qu'ils soient !
                    Dernière modification par Harrachi78, 11 juin 2013, 13h54.
                    "L'armée ne doit être que le bras de la nation, jamais sa tête" [Pio Baroja, L'apprenti conspirateur, 1913]

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                    • #25
                      Il est membre du groupe des 22 historiques, Mechati appelle l’armée à agir vite
                      L’état de santé d’Abdelaziz Bouteflika, et plus particulièrement depuis sa «disparition des radars» suite à son évacuation, le 27 avril dernier, vers l’hôpital du Val-de-Grâce, paralyse l’Etat, en dépit des apparences, mais libère, paradoxalement, le débat politique autour de son règne, le plus long de la jeune histoire de l’Algérie indépendante. L’un des artisans de cette indépendance justement, Mohamed Mechati, n’hésitera pas, lui, à dire tout haut ce que beaucoup pensent tout bas ! Membre du groupe des 22 historiques qui étaient à l’origine du déclenchement de la Révolution du 1er Novembre 1954, dont il demeure l’un des rares survivants par ailleurs, Mohamed Mechati ne s’est jamais impliqué dans la gestion des affaires du pays après l’indépendance.
                      Mais cela ne l’a jamais empêché de dire ce qu’il pense. Ainsi par exemple de sa mémorable réplique au vitriol aux accusations de Ahmed Ben Bella contre Abane Ramdane. Mais ceci est une autre histoire. Hier lundi, donc, cet historique rendait public un appel où il interpelle directement «messieurs les décideurs».
                      Il n’ira pas par trente-six chemins et entrera d’emblée dans le vif du sujet : «Vous qui avez choisi et imposé cet homme (Bouteflika) et qui l’avez déclaré élu puis réélu, faussement et sans scrupule.» Comme lorsqu’il accusait Ben Bella d’être lui-même, plutôt que Abane, «un agent de la France, celui qui était dans les Tabors marocains et décoré par de Gaulle», avec ce ton franc et cru donc, Mechati donne le ton à son message.
                      S’adressant directement à l’armée, il poursuit : «Ce président (le vôtre), que les Algériens n’avaient pas librement choisi, a usé et abusé de son pouvoir exorbitant pour mettre à son service exclusif les institutions de l’Etat ainsi vouées à fonctionner à sens unique, dans son seul intérêt et celui des siens.»
                      Pour l’auteur de l’appel, le long règne de Abdelaziz Bouteflika aura complètement tétanisé les institutions lesquelles, «ainsi formatées, quelle crédibilité peut-on leur conférer ?» La preuve ? Il la livre aussitôt : «Aujourd’hui que ce Président est malade, l’Etat tout entier en est affecté.
                      Ce sont, là, conclut encore Mohamed Mechati, les conséquences d’une pratique despotique, autoritaire et dictatoriale de son pouvoir». Ceci étant, il formule crûment et sans détour, sa proposition, celle d’un homme-clé de la Révolution et au passé incontestable à l’endroit des responsables de la hiérarchie militaire : «Votre courage et votre patriotisme dont nous ne doutons pas doit vous faire agir vite ; il y va de la survie de notre pays.
                      Les Algériens vous en seront reconnaissants. » A notre question à Mohamed Mechati, que nous avons contacté, hier, quant à l’identité des «décideurs» auxquels il s’adressait réellement, il répond avec sa franchise habituelle : «Vous savez, moi je ne les connais pas personnellement ces décideurs-là. Je ne les ai jamais fréquentés. J’en entends parler comme tout le monde.
                      Je voulais, par cet appel, exprimer ce que je pense et d’ailleurs, c’est pour la deuxième fois que je m’exprime sur ce même sujet (la destitution de Bouteflika, ndlr), la première fois remontant à quelques années de cela déjà.»
                      Le vieux combattant nous affirmera, par ailleurs, qu’il s’agissait, là, «d’une initiative personnelle» de sa part. Quoi qu’il en soit, quand une voix d’une aussi grande personnalité nationale s’implique dans le débat, cela prend une nouvelle tournure…
                      K. A.
                      le soir d'Algerie
                      The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

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                      • #26
                        Certains perdent patience, après avoir mis en otage un pays pendant 50 ans...

                        Faut attendre les échéances constitutionnelles... à force de jouer avec le feu, certaines vocations de piromanes se sont développées, et les pompiers seront dépassés par l'incendie...

                        Un ancien démocrate acharné, fondateur du FFS comme Ali Yahia Abdenour qui appelle à un coup d'état militaire, certains perdent patience et le vernis saute bien vite..
                        Dernière modification par ott, 11 juin 2013, 13h51.
                        Othmane BENZAGHOU

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                        • #27
                          Maladie du Président : l’armée n’interviendra pas


                          AP | 11. juin 2013 - 8:41

                          L’appel du moudjahid Mohamed Mechati ne sera pas entendu par l’institution militaire. L’ancien membre des 22, qui vient de s’adresser «aux décideurs de ce pays» qu’il ne cite pas et dont il «entend parler comme tout le monde» car, a-t-il déclaré à notre confrère Le Soir d’Algérie, il ne les connaît pas personnellement et il ne les a «jamais fréquentés», leur demande d’intervenir pour pallier le vide laissé par l’absence du président Bouteflika, dont «la pratique despotique, autoritaire et dictatoriale» du pouvoir a «affecté l’Etat tout entier». Si le constat de Mohamed Mechati est au demeurant juste, son initiative qui s’ajoute à la panique générale – mais néanmoins camouflée – qui s’est emparée des sphères du pouvoir depuis l’hospitalisation du Président et au hourvari médiatique suscité par cette longue éclipse, est un coup d’épée dans l’eau. En effet, l’institution militaire, aux destinées de laquelle président trois hauts responsables de l’ancienne génération, a la légalité chevillée au corps. Déjà en janvier 1992, le ministre délégué à la Défense, le chef d’état-major de l’ANP et le patron du DRS actuels avaient participé au sauvetage de la République des mains des intégristes du FIS qui voulaient lui substituer une théocratie rattachée à l’internationale salafiste. L’armée, suite à la démission de Chadli qui face au péril du moment avait choisi de se retirer, avait pris le parti d’appeler à la rescousse un civil, le défunt Mohamed Boudiaf, pour achever le mandat laissé vacant par le président démissionnaire, dans le cadre d’une direction collégiale, le Haut Comité d’Etat (HCE), qui comptait cinq membres. Cette intervention directe de l’institution dans la gestion politique du pays – le HCE comptait un militaire en son sein –, cessa dès que Liamine Zeroual fut élu président en 1995. Lui-même issu de l’ANP, il n’en avait pas moins démissionné suite à un désaccord avec Chadli sur la restructuration de l’armée. Elu à la tête du pays, Zeroual choisit, à son tour, de déserter El-Mouradia suite à une série de scandales mettant en cause son plus proche conseiller politique qui essuyait un feu nourri de la presse. L’avènement de Bouteflika scellera la séparation des prérogatives entre le Président et l’institution militaire. Le chef d’Etat fraîchement élu avait, dès l’entame de sa première mandature, clairement expliqué qu’il ne voulait pas être un «trois quarts d’un président». L’opinion publique avait saisi cette annonce comme un message à l’armée, donc aux «généraux», dont il aurait voulu «se défaire». Mais ses décisions postérieures allaient démontrer que Bouteflika avait été mal compris. Après le départ du général Mohamed Lamari, alors chef d’état-major, à la retraite, il le fera remplacer par un ancien de l’ALN, au moment où les observateurs s’attendaient à un rajeunissement de la hiérarchie. La désignation d’Abdelmalek Guenaïzia au poste de ministre délégué à la Défense nationale achèvera de confirmer que le président de la République n’avait pas l’intention de couper la branche sur laquelle il était assis et qu’il était pleinement conscient que le pays ne pouvait pas se permettre de se passer de l’expérience des «anciens», dans un contexte sécuritaire qui n’était pas encore tout à fait stabilisé. Tout en faisant voter par référendum une loi sur la réconciliation nationale, Bouteflika maintient le cap, poursuivant la lutte antiterroriste, modernisant l’armée et s’appuyant sur des services de renseignements à l’efficacité redoutable. Depuis 1995 à ce jour, l’armée s’est abstenue d’intervenir directement dans la prise de décision politique. Les bruits qui ont longtemps couru sur des différends – vrais ou faux – récurrents entre le Président et les «généraux» sont la preuve que les responsables militaires obéissent aux ordres du chef. Même malade et absent, ils gardent une position droite. Bref, tant qu’il n’y aura pas de menace sur la République, l’armée ne se distraira pas de sa mission actuelle ardue, celle de surveiller d’immenses frontières poreuses et explosives.
                          M. Aït Amara


                          La réponse des décideurs...
                          Othmane BENZAGHOU

                          Commentaire


                          • #28
                            ce que dit solas est crue mais vraie !!

                            les lois sont des règles admis et établis par une majorité pour la majorité sensé convenir protéger et veiller sur la majorité !!
                            et non une feuille de route fixé par un demis-dieu sénile exclusivement pour son intérêt ,
                            si c'est ça votre constitution qui à moins de valeur et de crédibilité que du PQ allez vivre chez "Kim jong un" ou chez "mugabé" ou bango

                            la constitution (PQ) à bel et bien était violé !! car le changement de lois n'est pas rétroactive , ce qui fait de votre boutesrika un illégitime dans une situation irrégulière

                            et donc si je comprend bien :
                            votre maitre fixe des lois à sa guise
                            sa smala de brigands n'est concerné par aucune loi ni regle dans l'impunité totale
                            et vous voulez que le peuple se soumette à ce cinéma ??? rêvez toujours

                            cette situation ne peut déboucher que vers un seule résultat : la désobéissance civile !!
                            SAHARA OCCIDENTAL LIBRE & INDÉPENDANT

                            VIVA POLISARIO

                            Commentaire


                            • #29
                              vous voulez que le peuple se soumette à ce cinéma
                              Pour le moment, le peuple n'a jamais son avis sur rien, sur rien de rien.
                              Mais tout le monde parle en son nom, comme de raison
                              ce qui se conçoit bien s'énonce clairement et les mots pour le dire arrivent aisément

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                              • #30
                                cette situation ne peut déboucher que vers un seule résultat : la désobéissance civile !!
                                Le comble de la comédie pour des militaires et pseudo militaires, qui appellent à un coup d'état...
                                Othmane BENZAGHOU

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