La multiplication des procédures pour corruption impliquant des transferts financiers à l’étranger pose de nouvelles questions. Si l’Italie, les Etats-Unis, le Canada et d’autres pays peut-être ont ouvert des instructions pour des faits impliquant des dirigeants algériens dans les affaires Sonatrach et Sonelgaz,
rien ne dit qu’au bout de ces enquêtes les jugements prononcés permettront aux Algériens d’obtenir réellement réparation. Souvenons-nous de l’affaire Khalifa et des milliards qui continuent de dormir à l’étranger sans que l’Algérie n’ait pu récupérer un seul dinar de ces montages financiers et de ces escroqueries avérées. Les condamnations à des peines de prison, parfois par contumace, n’auront pas été suivies d’une véritable volonté au plus haut niveau de l’Etat de tenter de récupérer les fonds détournés. Et les criminels en col blanc peuvent jouir impunément de leur finance avariée.
Dans l’affaire Sonatrach, où l’ancien ministre Chakib Khellil est impliqué, les commissions indues se chiffrent vraisemblablement à plus d’un milliard de dollars. Les flux financiers sont tous à l’étranger et la justice algérienne est bien mal armée pour espérer récupérer ces fonds sans une réelle implication diplomatique. Et même avec la meilleure des volontés possibles, il faut se rendre à l’évidence, ce sont à peine quelques piécettes qui ont été jusque-là rendues aux pays spoliés dans les différentes affaires passées. Si l’Irak a pu récupérer plus de 2 milliards appartenant à la famille de Saddam Hussein, peu de pays ont réussi à faire rapatrier des fonds leur appartenant. Au final, cela aura porté sur de faibles montants et toujours au prix d’interminables batailles juridico-diplomatiques portées par des dirigeants tenaces. L’Algérie est-elle armée de pareils responsables ? La question demeure sans réponse.
Enfin, jusqu’à présent, les condamnations à venir contre des dirigeants indélicats, avec des peines de bannissement du pays, ne les empêcheront pas de profiter de leurs crimes finalement impunis au détriment du patrimoine économique de l’Algérie. Que Chakib Khellil soit un jour condamné alors qu’il est loin de l’Algérie n’empêchera pas son entourage de profiter de cet argent sale. En réalité, il faut le dire, il n’y a quasiment aucun espoir que l’argent détourné par des élites algériennes corrompues puisse un jour revenir profiter au peuple qui n’a pas les moyens de vivre à Dubaï ou à Miami. Pourquoi alors penser que tout cela pourrait s’arrêter un jour ?
Hayet Zitouni...TSA
rien ne dit qu’au bout de ces enquêtes les jugements prononcés permettront aux Algériens d’obtenir réellement réparation. Souvenons-nous de l’affaire Khalifa et des milliards qui continuent de dormir à l’étranger sans que l’Algérie n’ait pu récupérer un seul dinar de ces montages financiers et de ces escroqueries avérées. Les condamnations à des peines de prison, parfois par contumace, n’auront pas été suivies d’une véritable volonté au plus haut niveau de l’Etat de tenter de récupérer les fonds détournés. Et les criminels en col blanc peuvent jouir impunément de leur finance avariée.
Dans l’affaire Sonatrach, où l’ancien ministre Chakib Khellil est impliqué, les commissions indues se chiffrent vraisemblablement à plus d’un milliard de dollars. Les flux financiers sont tous à l’étranger et la justice algérienne est bien mal armée pour espérer récupérer ces fonds sans une réelle implication diplomatique. Et même avec la meilleure des volontés possibles, il faut se rendre à l’évidence, ce sont à peine quelques piécettes qui ont été jusque-là rendues aux pays spoliés dans les différentes affaires passées. Si l’Irak a pu récupérer plus de 2 milliards appartenant à la famille de Saddam Hussein, peu de pays ont réussi à faire rapatrier des fonds leur appartenant. Au final, cela aura porté sur de faibles montants et toujours au prix d’interminables batailles juridico-diplomatiques portées par des dirigeants tenaces. L’Algérie est-elle armée de pareils responsables ? La question demeure sans réponse.
Enfin, jusqu’à présent, les condamnations à venir contre des dirigeants indélicats, avec des peines de bannissement du pays, ne les empêcheront pas de profiter de leurs crimes finalement impunis au détriment du patrimoine économique de l’Algérie. Que Chakib Khellil soit un jour condamné alors qu’il est loin de l’Algérie n’empêchera pas son entourage de profiter de cet argent sale. En réalité, il faut le dire, il n’y a quasiment aucun espoir que l’argent détourné par des élites algériennes corrompues puisse un jour revenir profiter au peuple qui n’a pas les moyens de vivre à Dubaï ou à Miami. Pourquoi alors penser que tout cela pourrait s’arrêter un jour ?
Hayet Zitouni...TSA
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