Annonce

Réduire
Aucune annonce.

L’après-Bouteflika : Les forces politiques en présence

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • L’après-Bouteflika : Les forces politiques en présence

    En Algérie, la dispersion des énergies du «pôle démocratique» rend difficile toute possibilité de constituer un rapport de forces pouvant contraindre le pouvoir à concéder des espaces démocratiques.


    Eclatées et atomisées, les forces politiques se réclamant du courant démocratique seraient-elles en mesure de faire triompher un projet politique alternatif ou, tout au moins, de peser sur l’échiquier politique à la faveur de la succession qui s’annonce compliquée ? Pas si facile face à un pouvoir autoritaire dominant. Une confrontation politique asymétrique. Fortement divisée sur la stratégie suivie durant la violence des années quatre-vingt-dix, la mouvance démocratique s’est perdue dans les méandres idéologiques et autres polarisations factices. A l’ombre de la décennie rouge, ce courant s’est livré en son sein une «guerre civile» dont les conséquences continuent d’alimenter les divergences dont il aurait pu faire l’économie.

    Les partis politiques appartenant à cette mouvance sont plutôt enclins à se livrer bataille entre eux qu’à en découdre en rangs serrés avec le pouvoir dominant qui a fait disparaître le champ sur lequel devrait naturellement se construire une alternative démocratique. Le régime en place, hostile à l’idée de changement démocratique, a porté le coup de grâce en imposant dangereusement un verrouillage de l’espace d’expression politique autonome. La vie politique nationale, plombée par des lois scélérates, a conduit à l’étouffement de toute expression libre. Une explication objective qui ne saurait justifier à elle seule l’éparpillement et l’incapacité du courant démocratique de se reconstituer et se faire le porte-flambeau d’un fort désir de liberté et de démocratie qui s’exprime pourtant dans la société. Les crises chroniques dans lesquelles se sont engouffrés ces partis ont démobilisé les militants les plus tenaces ; elles ont aussi eu pour conséquence de pousser leurs leaders influents en dehors des appareils qui se sont vidés de leur vitalité politique.

    Les cadres politiques classiques attirent de moins en moins de militants, échaudés par la succession de rendez-vous ratés.
    Il n’est sans doute pas un hasard si les personnalités politiques qui font montre du plus grand dynamisme en la conjoncture soient dissidentes pour la plupart d’entre elles et en rupture de ban avec les partis. Ces figures tentent, dans la difficulté, de faire exister la parole démocratique et progressiste.

    Cependant, la jonction en vue de construire un rapport de forces pouvant permettre de peser sur la scène politique peine à se faire entre les différentes voix et initiatives appelant au changement démocratique. Pourtant, dans le fond, les initiatives formulées par ces acteurs convergent, voire développent les mêmes constats et proposent les mêmes solutions. Cette dispersion des énergies du «pôle démocratique» rend difficile toute possibilité d’entraîner l’adhésion militante et partant, de constituer un rapport de forces pouvant contraindre le pouvoir à concéder des espaces démocratiques. La prochaine élection présidentielle, à terme ou anticipée, pourrait être une chance et constituer «une opportunité fondatrice d’un nouvel ordre politique et social si l’ensemble des acteurs politiques qui rejettent l’autoritarisme se rassemblaient autour d’un projet démocratique clair, porté par un élan populaire, à travers un large débat libre et franc», pour reprendre les propos de l’opposant Djamel Zenati. Auquel cas, l’opposition démocratique devrait sortir d’une posture attentiste. Pour Abdessalam Ali-Rachedi, qui a lancé une campagne nationale pour la IIe République, il ne s’agit pas «de poser la question de fédérer les forces démocratiques en vue de futures échéances politiques, mais plutôt comment rassembler les citoyennes et les citoyens pour imposer le changement et créer les conditions d’une alternative démocratique». Mais pour le moment, les principaux acteurs de cette famille politique n’affichent aucune disponibilité à construire ensemble, laissant le pouvoir organiser seul une succession en interne permettant le maintien du système. 


    Hacen Ouali - El Watan

  • #2
    jeux de cache cache mais ou sont ces condidats ?
    dz(0000/1111)dz

    Commentaire


    • #3
      moins d'une année avant les élections et le paysage politique bloquè,entre la plupart des partis qui soutiennent boutef et ne savent plus comment reagir mnt vu que le president est malade a l'image du FLN et du RND qui ne savent pas s'ils doivent presenter des candidats ou pas ,et des traditionnels partis comme le FFS qui souffre un peu des clans,du RCD qui depuis la retraite de saadi est quasiement absent de la scène,seuls les islamistes occupent le terrain et essaye de devancer tout le monde en voyant en cette situation la meilleure occasion d'arriver au pouvoir

      Commentaire


      • #4
        Morjane

        le président très longtemps au pouvoir tient les reines du pouvoir en une main de fer, les algériens lassés de tout, se résignent alors que l'après Boutef est une chance, du moins je l’espère. je l'imagine déjà.
        Moi j'ai un orgue de barbarie
        Et je vais pourrir leur pays !! Raphaël

        Commentaire


        • #5
          peut etre que boutef il va faire comme amie de quatar un des sénario possible domage famme pas chez lui aparament cette soriya h
          dz(0000/1111)dz

          Commentaire


          • #6
            quel pole démocratique ?

            sachant que nous vivons une dicature militaire avec un président désigné et des partis agréés ,contrôlés et financés par le DRS

            Commentaire


            • #7
              posté par KHORE
              quel pole démocratique ?

              sachant que nous vivons une dicature militaire avec un président désigné et des partis agréés ,contrôlés et financés par le DRS
              .
              Tu vois " DRS " partout ?
              Meme le " nain " absent .. ça marche .. les ministres font leur boulot ..dans ta logique sont " DRS " ..?

              Hien " Khore " ???
              ça marche trés bien au Maroc ( Un Roi inaugure des robinet dans des douars ..manque de ministre et de maire " ?? , c est les services qui agissent sur un chef d état : le trimballer ...c est aussi DRS ??? )
              En Tunisie , un président qui danse le " Jasmin " ? C est aussi DRS ??
              Libye " Dab Rakam Moulah " ..c est aussi DRS ??

              Voit clair ya KHORE ..Rak TKHAOUAR ..
              A qui sait comprendre , peu de mots suffisent

              Commentaire


              • #8
                @KHORE

                Je ne défends pas le " nain " , Tab Jnanou ,
                * l essentiel pas de 4 ieme mandat ...
                A qui sait comprendre , peu de mots suffisent

                Commentaire


                • #9
                  le plus sur cest que le prochain président 3014 ne sera pas un condidat liber la seine politique actuel ne prement pas d'avoir une majoritie totale voyons qu'il plus 60 partie algerien qui se dévise en trois clan démocrate ,nationaliste et islamique
                  le problem qu'elle recette faut il faire pour avoir majoritie ?
                  a ce moment il ya que du rumeurs

                  boutef soutien quatrieme modat --peut de chance avec sont état de santé
                  benbitour
                  mouloud hamrache
                  ali ben felice
                  peut etre ouyahia ou ben salah , belkhadem !!!!
                  dz(0000/1111)dz

                  Commentaire


                  • #10
                    Les Islamistes sont prêt à frapper, ce sont eux les prochains dirigeants, ils se font tout doux, mais ne vous trompez pas, ils vont mettre l'Algérie au pas à leurs pas!
                    Quel est le devenir de ce pays, le pain sera remplacé par la prière, les femmes qui ont peu de droits n'en auront plus du tout, quelle tristesse.
                    Toutes les fleurs de l'avenir sont dans les semences d'aujourd'hui.

                    Commentaire


                    • #11
                      Les Islamistes sont prêt à frapper, ce sont eux les prochains dirigeants, ils se font tout doux, mais ne vous trompez pas, ils vont mettre l'Algérie au pas à leurs pas!
                      Quel est le devenir de ce pays, le pain sera remplacé par la prière, les femmes qui ont peu de droits n'en auront plus du tout, quelle tristesse.
                      Les études sociologiques virtuelles, et les analyses par tautologies, ne permettent pas de connaitre la réalité politique d'un pays comme l'Algérie...

                      Il est étonannt que ceux qui connaissaient parfaitement ce pays, après 132 ans de colonisation, soient aussi approximatifs aujourd'hui...
                      Othmane BENZAGHOU

                      Commentaire


                      • #12
                        Hacen Ouali - El Watan
                        Un journaliste opportuniste, d'abord militant de FFS et perturbateur à l'université d'Alger puis un poste au journal El Wattan.......

                        Commentaire


                        • #13
                          depuit quand la presse algerienne et liber chaque journal a sa propre agenda
                          dz(0000/1111)dz

                          Commentaire


                          • #14
                            Y a t'il une force politique algérienne qui peut mettre un terme a cette situation UBUESQUE où un chef d’État MORIBOND est incapable de gérer le pays ????

                            Commentaire


                            • #15
                              Si vraiment ce pôle était démocratique, il aurait trouvé depuis longtemps des points de rassemblement et une stratégie d'union commune, mais on dirait qu'il fait le jeu des forces non-démocratiques en se lançant dans les diatribes et les rancunes ou bien son idéologie n'est pas aussi démocratique qu'on le dit! Quand tout ce pôle démocratique aura des convictions solides, vraiment démocratiques, dans le sens démocratie sociale, république sociale, alors la majorité des citoyens suivront... Voilà cela est mon opinion...

                              Commentaire

                              Chargement...
                              X