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Le Maroc pointé du doigt

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  • #16
    @357
    Bizarre
    Y a que les marocains qui font l éloge de ce poison

    * l état voyou pointé du doigt pas seulement par le voisin de l Est , mais aussi :
    Régional : Mali , Mauritanie , Tunisie , Libye , Egypte , Syrie , la totalité de l Europe
    international : l ONU englobe tous les pays occidentaux ..., dernièrement la Russie s ajoute ...
    A qui sait comprendre , peu de mots suffisent

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    • #17
      Le maroc géré par la mafia alaouito-fassie empoisonne toute l'afrique du nord et l'europe:

      Le ministre délégué aux Affaires étrangères du Maroc s’est dit surpris que les responsables algériens évoquent le problème de la drogue alors qu’ils le passent sous silence lors des réunions bilatérales, ajoutant que les voisins de l’Est ont refusé la constitution d’un comité maroco-algérien composé des ministres des Affaires étrangères et de l’Intérieur des deux pays pour y traiter cette question. Il faudrait donc une commission mixte pour lutter contre la culture du kif chez nos voisins. Mais à quoi servent donc la police et la gendarmerie ? A quoi sert la justice de ce pays ?


      Le ministre marocain n’a pas critiqué le rapport des Nations unies, selon lequel, notre voisin de l’ouest est «le premier producteur et exportateur mondial de haschich» et que la région du Rif abrite des dizaines de milliers d’hectares de cultures de cannabis.


      Il est vrai que faute de pouvoir combattre les colonisateurs, au XIXe siècle, le sultan Hassan 1er (1873-1894) a autorisé officiellement la culture du cannabis pour la consommation locale pour les tribus des Ketama, des Beni Seddate et des Beni Khaled, vraisemblablement pour contribuer à la pacification de la région. Cette culture, bien qu’illégale, procède donc en grande partie du statu-quo qui, depuis l’accès à l’indépendance marocaine, existe entre l’État et les villages du Rif. Cette tolérance de la part des autorités constitue une alternative à un sous-développement contre lequel elles n’agissent pas et une garantie de paix sociale et politique d’autre part. Il serait peut être temps qu’en bon voisins, nos «frères» marocains agissent pour réduire de manière forte l’étendue de ce fléau.


      En Algérie, police, gendarmerie et douanes font ce qu’elles peuvent. Les quantités saisies par les services concernés par la lutte contre la drogue ont atteint 157 tonnes en 2012. Il n’y a pas eu besoin de commission mixte ou autre. Lutter contre le trafic de drogue n’est pas l’objet de négociations diplomatiques. Cette lutte dépend du gouvernement marocain et de sa volonté politique. La volonté de développer son pays sur tout le territoire et pas seulement sa bande côtière.


      Se chercher un ennemi extérieur est une tradition dans les pays du Maghreb. Accuser son voisin de tous les maux que l’on n’arrive pas à résoudre, n’est pas un signe de bon voisinage. «L’anachronisme» réside dans le fait de laisser 800 mille personnes vivre dans un «autre âge». Qu’elles ne puissent subvenir à leurs besoins qu’en vivant de divers trafics dont celui de la drogue est de la responsabilité commune du Souverain et du gouvernement marocains. Il serait grand temps que les uns et les autres renouent avec le sérieux et le pragmatisme. Faute de quoi, l’Union du Maghreb sera la dernière région à avoir une économie intégrée.


      28-06-2013
      Par Amine Echikr


      La Tribune d'Algérie
      Dernière modification par Asnami94, 29 juin 2013, 21h22.

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      • #18
        Le problème ce n'est pas le maroc alaouite.Pour lui, il est fidèle à lui même et à sa nature......Ce sont les dirigeants des pays qui sont voisins de ce pays voyou qui sont à condamner pour leur laxisme, leur silence complice et pour leur inaction contre ce pays des narcos.

        Alors ces dirigeants nous sortent des arguments bidons, minables et méprisables.....

        1) Les français nous pondent le terme "allié-géostratégique"......Comme si un allié a le droit d'empoisonner tes enfants et mettre la paix chez toi en grand danger....Du baratin ignoble.....:22:
        En réalité mimi6 "achète" le silence de ces "dirigeants" corrompus.
        2) Les espagnols n'aiment pas le maroc.Ils s'en méfient, le surveillent et s’intéressent à tout ce qui se passe au pays des narcos.....Mais là aussi, pas de réaction à l'empoisonnement de leur jeunesse.On fait du containment en attendant mieux....Irresponsable et criminel...
        3) Les dirigeants algériens, eux sont les pires....même si on note un certain éveil....mais bon, le clan d'oujda freine de toutes ses forces la justice.
        Le maroc alaouito-fassi a commis des crimes graves contre notre pays.En 1963, bien sûr, mais en 1975 quand son armée avait bombardé les sahraouis au napalm (là aussi omerta, silence radio et bouche cousue.... ) et attaqué un convoi militaire algérien parti soigner les civils sahraouis (AmgallaI).....et l'ignoble et l'impardonnable a été pendant la décennie rouge de sang d'enfants algériens où le régime voyou a soutenu les terroristes, a laissé transiter armes, hommes et argent pour les tangos et mis du zèle dans l'embargo imposé à l'Algérie....Une abomination...
        En 1994, ils avaient tout fait pour marginaliser notre pays, l'accuser de tout et même essayer de l'impliquer dans l'acte terroriste qui avait frappé les touristes à marakech...La ^police du régime voyou a pratiqué des RAFLES sur les algériens et les franco-algériens en vacances ou de passages au maroc....Bon une marque de "fraternité" bien sûr....

        A ce propos, je n'ai pas encore entendu un responsable français demander des comptes au régime alaouito-fassi sur les rafles dont ont été victimes des français en 1994...Pourquoi ce silence condamnable ????
        Honte à vous dirigeants lâches et corrompus...
        .:22:
        Dernière modification par Asnami94, 29 juin 2013, 08h08.

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        • #19
          les choses sont claires mais a chaque fois on perd le fil historique...

          Satan et son clan et son partie politique et son armé sont là pour se dresser contre tout ce que entreprend Dieu..ce groupe a déclaré la guerre a Dieu et ensuite a ses allié qu'est l’être humain en premier....

          ou vous allez vous allez le rencontrer ...il utilise la harcelement..

          a vous maintenant de se préparer et de le contrer pas en luttant contre ce qu’il fait en se mettant en position défensive mais en travaillant et en appliquant la chari3a et les 10 commandements..il recrute des malfrats on leurs coupe leurs mains..ça y est il a 50% neutralisé, le recrus que Satan avait passé des années a le former il est lui devenue inutile car sans main il ne pourra plus saisir l'arme et devenir un soldat ...
          coté drogue et maroc il ne faut pas tombé dans le piège car eux aussi sont sous le contrôle de satan..il dresse les uns contre les autres et se diffuse dans les services..le nord qui était proche des chrétien et le sud qui était proche des noirs africains..
          si tu étais satan ou tu place pour mieux recruté??
          le nords etait bien formé par les chrétien et ensuite par les musulmans donc il est tres difficile de leur faire croire quoi que ce soit..donc tu dois te rabattre vers des régions ou les gens ne savent que des bribes pour les bobiner et les rembobiné..a 90 % le clan satanique s’incruste dans le sud marocain et établira son quartier d'etat major..bien que le npords ne soit clean il reste comme meme resiatn tau clan satanqiue car l'etre humain ne pourra jamais dépassé une limite dans son satanisme car ça retourne contre lui...il ne pourra jamais faire une chose et prefere se retenir et negocier mais l'ingnorant tu le rebobine et tu le convainque par n'importe quoi il arrive qu'il met du feu a son corps en clamant allahou akbar ou vive la république laïque.....

          l'algerie doit se dresser et faire front commun..
          comment c'est simple ...le travail; le travail; le travail; et rien que le travail...
          créer d'urgence des parcs nationaux et mettre trop d'argent dedans..ça permet de recruter des gens de la ville et ensuite ça permet de vider les quartiers..l'ouvrier part a 6 heures du matin et ne reviendra tard a 7 heurs....
          les parcs nationaux ont l’avantage d’être administré par le service des foret ou des gardes forestiers..donc ils ont un régime militaire...ça permet aussi de développer la cavalerie..le sport d'endurence et la recherche scientifique en axant les études sur les insectes les champignons pour constituer un arsenal d'arme biologique.....

          laisser le clan satanique il va viser les jeunes avec l'alcool et la drogue pour les convertir en criminel là il faut être sans pitié...une main arraché un soldat de moins c'est tout...les plus visé c'est normal se sont les israélien et les chretien qui lui sont affilié car avec leurs savoir faire et leur consciance ils posent probléme au clan satanqiue..il le neutralise..

          l'un des 2 doit rester..ou vous ou Satan et son équipe...

          si Israël et ses alliés ne pourront rien faire qu'elle le dit et qu'elle l’affirme publiquement par le billet de son ministre en Israël.....soit elle fait quelque chose soit elle se range de coté et laisser les autres agire

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          • #20
            Cannabis: les secrets de la «Moroccan connection»

            L’affaire du clan El Maleh a remis le Maroc sur la sellette en matière de trafic de drogue. Mais tout n’est pas dit.

            Mise à jour du 30 janvier 2013: Les autorités marocaines ont annoncé le 30 janvier avoir saisi 6 tonnes de cannabis lors du démantèlement d'un réseau de trafic de drogue dans le sud-est du royaume.
            Le coup de filet a été réalisé par la brigade nationale de la police judiciaire en coordination avec la PJ d'Errachidia, indique la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN) dans un communiqué à l'agence MAP.
            ****
            Le Maroc et le trafic de cannabis ont une longue et tortueuse histoire commune.
            L’affaire du clan El Maleh (le 10 octobre, une vingtaine de personnes ont été interpellées en France et en Suisse, dans le cadre d'un réseau de trafic de drogue, dont une élue locale écologiste parisienne, ndlr) et de son incroyable lessiveuse a mis en lumière un vaste réseau aux ramifications internationales (Maroc, France, Espagne…) qui opère à large échelle et presque en toute impunité.
            Quels sont les véritables ressorts de la «Moroccan Connection», devenue au fil des décennies une des mafias les plus sophistiquées du trafic de drogue et une des plus influentes en Europe?
            Voici quelques vérités trop souvent escamotées sur l’ampleur du fléau.
            Un royaume atteint par le «syndrome colombien»

            L’affaire du type «El Maleh» n’est guère une exception malgré son caractère spectaculaire et la complexité de sa «machinerie» comme l'a exposé le parquet de Paris.
            De 2006 à 2010, plus de 16 tonnes de drogue ont été saisies en Méditerranée et 19 «Go Fast», ces embarcations ultra-rapides dont le mode opératoire s’inspire des méthodes usitées par les narco-trafiquants sud-américains, ont été interceptés par les autorités françaises.
            La préfecture maritime française avait estimé à l’époque à 32 tonnes la drogue rejetée à la mer. Ces opérations de lutte contre les trafic illicites conduites par le préfet maritime de la Méditerranée avec la douane, le centre de coordination de lutte antidrogue de la Méditerranée (Ceclad-M) et le SRPJ de Marseille, ont révélé que les trafiquants marocains ne se satisfont plus comme par le passé d’intermédiaires espagnols.
            Ils opérent dorénavant directement sur le territoire français où ils ont établis leurs réseaux d’acheminement du haschich jusqu’au cœur des banlieues françaises.
            Dans les montagnes du Rif marocain, les petits cultivateurs d’antan aux parcelles exigues ont été quasiment «syndiqués» en un chapelet de «coopératives mafieuses» contrôlées par de puissants barons de la drogue, dont la puissance financière leur garantit l’impunité auprès de la Gendarmerie royale, les notables politiques locaux, la douane et la Marine royale.
            Ceux-ci brassent des fortunes colossales qui avoisineraient selon les estimations les plus crédibles 10% du PIB marocain, soit 10 milliards de dollars, impliquant de facto un risque majeur de sécurité. Certains groupuscules salafistes au Maroc ont d’ailleurs déjà tenté de se greffer sur ses réseaux pour financer le djihadisme dans le pays, mais aussi à un niveau international.
            Un deal bancal avec l’Union Européenne

            Le Maroc avait annoncé «la guerre à la drogue» en octobre 1992 et s’engageait alors à en finir avec la culture du kif qui occupait quelque 70.000 hectares, à la condition que l’Europe lui accorde des aides conséquentes pour éviter une jacquerie des 200.000 paysans qui en vivaient.
            Pour Rabat, ces aides promises ont été insuffisantes.
            «Pendant ce temps, on apprenait que la même herbe est cultivée sous serre aux Pays-Bas, où elle est vendue dans des magasins qui ont pignon sur rue. Voilà qu'un pays européen concurrence un pays en développement qui s'apprêtait à appliquer les leçons de morale données par la Communauté européenne» écrivait alors Tahar Ben Jelloun, dans La Republicca, reflétant ainsi les vues marocaines.
            En 1994, l'Observatoire géopolitique des drogues (OGD) remettait à l'Union européenne un rapport confidentiel explosif accusant le Maroc d'être «devenu en quelques années le premier exportateur de haschisch dans le monde et le premier fournisseur du marché européen».
            Le Monde du 3 novembre 1995 publiait le contenu de ce rapport impliquant le Palais lui-même.
            «Que ceux qui font le trafic des armes ne viennent pas donner de leçons à ceux qui cultivent une herbe qui n'est même pas une drogue dure!» avait alors répliqué la presse officielle marocaine, alors que Hassan II intentait même un procès au Monde, finalement perdu après d’interminables procédures judiciaires.
            Officiellement, depuis l’avènement du roi Mohammed VI en 1999, les surfaces cultivées de cannabis ont été considérablement réduites avec l’aide de l’Union Européenne et des Etats-Unis. La superficie des terres consacrées à cette culture aurait ainsi diminué de 65% de 2003 à 2010.
            En échange, Bruxelles et Washington ont consenti une aide économique substantielle pour mettre à niveau le Nord du royaume, une des régions les plus miséreuses du pays.
            Ces programmes, axés sur la reconversion des cultures, ont été accompagnées d’une incessante communication des autorités marocaines sensée démontrer sa détermination à éradiquer le trafic à la source.

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            • #21
              Les voyous en action.....

              Un trafic plus élaboré et désormais mondialisé

              Mais la réalité est plus prosaïque. Si les surfaces cultivées ont été certainement réduites, le trafic, lui s’est considérablement élaboré.
              Le produit lui-même a été affiné pour répondre à la demande croissante en Europe. De l’herbe traditionnelle mélangée au tabac, les trafiquants ont développé des résines compactes à plus forte valeur ajoutée.
              Les nouvelles routes de la drogue ouvertes à partir des ports et criques du nord marocain servent aussi de plaques tournantes à d’autres drogues plus dures comme la cocaïne sud-américaine qui, depuis les mesures draconniennes prises après le 11-Septembre rendant plus difficile son acheminement des Amériques vers l’Europe, ont dû se trouver d’autres canaux de transit.
              De plus, la cocaïne sert aussi parfois de monnaie d’échange au cannabis dont les trafiquants marocains alimentent la consommation émergente des grandes villes comme Tanger, Casablanca ou Marrakech, où la demande est en plein essor.
              Il n’est d’ailleurs plus étonnant de voir cités des Latino-Américains dans les affaires liées à la drogue au Maroc ou de découvrir que des narcotraficants marocains outre-Atlantique, comme un certain Karim Fay en cavale et qui a fini tout récemment dans une prison hondurienne.
              Aussi, le seul pays d’Afrique du Nord a avoir obtenu le statut avancé avec l’Union Européenne est aussi celui qui l’inonde de drogue.
              Une mécanique bien huilée

              La «mécanique bien huilée» des frères El Maleh qui s’alimentait de l’argent du cannabis marocain et s’appuyait en partie sur les besoins de blanchiment des évadés fiscaux en Suisse, n’a pu se réaliser que grâce à la conjonction de plusieurs facteurs et de la rencontre d’acteurs aux liens à priori improbables.
              Les barons rifains maîtrisant la production dans leur fief et l’exportation vers l’Europe via leur diaspora en Espagne, en France, en Italie et dans le Bénélux constituée par l’immigration, se sont associés aux filières implantées dans d’autres secteurs, notamment celles animées depuis des années par des Européens d’origine marocaine ayant leurs entrées dans le transport international, la finance off shore et les paradis fiscaux.
              Au début des années 2000, les affaires dites du Sentier I et II et de la Société Générale avaient révélé au grand jour leur «savoir-faire» en la matière. La devanture de certains négoces dans le textile et l’habillement cachaient déjà de juteux trafics en tout genre dont celui du blanchiment de l’argent de la drogue.
              En ce temps-là, l’affaire Steve O’hana, évocatrice de celle des El Maleh, avait tout aussi défrayé la chronique.
              Le Maroc, base arrière du grand banditisme

              On sait que l’essoreuse des El Maleh fonctionnait à plein régime (jusqu’à 100 millions d’euros). L’argent provenant de la vente de cannabis était soit renvoyé au Maroc par camion soit livré dans des sacs aux fraudeurs fiscaux français, en contrepartie de transferts bancaires depuis leur compte suisse.
              Si le volet français a permis de déclencher l’enquête et lever le voile sur la liste des candidats à l’arnaque au fisc, celui mettant en cause la filière marocaine demeure bien opaque, que ce soit à propos des fournisseurs de came que de la destination finale de l’argent blanchi sous les palmiers de Marrakech ou à Marbella, repaires des aigrefins marocains et de leurs complices.
              Un des protagonistes de l’affaire a fui au Maroc où il a finalement été appréhendé à la demande des enquêteurs européens. En réalité, il pensait y être à l’abri. Sous le soleil du Maroc, des centaines de traficants, de patrons-voyous et de banquiers véreux agissent sans contrainte, réinvestissant l’argent sale de la drogue principalement dans l’immobilier, le tourisme, la restauration, le jeu, le commerce de franchises internationales et même la Bourse.
              Depuis les années 2000, le grand banditisme européen y a élu une tranquille base arrière avec l’appui de complicités qui atteignent parfois les marches du Palais.
              Ali Amar, à Casablanca

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              • #22
                Mais que font les "musulmants" au pouvoir.....Hypocrites va.

                L’ONU épingle le royaume chérifien pour sa production de résine de cannabis. Selon le rapport mondial 2013 sur les drogues, rendu publique le 26 juin, le Maroc demeure le «principal producteur et fournisseur mondial de haschisch dont la production est destinée principalement aux marchés européen et africain». Et cette filière rapporte gros au pays. Quelques 214 millions de dollars par an, d’après l’ONU.

                Une première place qui n’a rien de très gratifiante. Depuis douze ans, le Maroc est désigné comme le principal pays producteur de cannabis et de résine de cannabis dans le monde par l’Office des Nations unies contre la drogue et le crime (Onudc). Et encore en 2013, cette agence onusienne tire la sonnette d’alarme dans un rapport présenté mercredi à l’occasion de la Journée internationale contre le trafic et l’abus de drogues : les stupéfiants marocains inondent la planète. L’Onudc, qui n’est plus autorisé à enquêter sur le sol marocain depuis 2005, a évalué la production annuelle du Maroc à 38.000 tonnes d’herbe de cannabis ou « kif » et à 760 tonnes de résine de cannabis en 2012.
                C’est au Maroc qu’on retrouve la plus grande surface des champs de culture du cannabis au monde, soit 47.500 hectares contre 12.000 ha en Afghanistan et au Mexique qui complètent le podium, indique le rapport de l’Onudc. Un podium révélé il y a près de deux mois par le département d’Etat américain. «Le Maroc reste une principale source du cannabis, devancé seulement par l’Afghanistan dans la production du haschisch ou résine de cannabis», a souligné le ministère des Affaires étrangères américain dans son rapport sur «la stratégie de contrôle international des narcotiques», publié le 12 mars 2013.

                Le Maroc, plaque tournante du narcotrafic

                Au Maroc, les exploitations sont situées notamment dans les régions du Rif, durement frappées par un chômage chronique et la pauvreté des infrastructures socio-éducatives. La drogue est effectivement un filon rentable pour les quelques 800.000 producteurs spécialisés, que compte le Maroc. Ils peuvent gagner chaque année jusqu’à 40.000 dirhams. Au niveau national, l’Onudc évalue le chiffre d’affaires des producteurs à plus de deux milliards de dirhams, soit 214 millions de dollars.
                En ce qui concerne les exportations marocaines de cannabis, elles ont rapporté l’an dernier plus de 10 millions d’euros, soit un peu plus de 114 milliards de dirhams. Au fil du temps, le Maroc s’est forgé un statut de plaque tournante du trafic mondial de drogue. «La plupart des grandes expéditions de haschisch marocain à destination de l’Europe sont transportées par bateaux à moteur et par d’autres petites embarcations… compte tenu de sa situation géographique et de ses infrastructures de transport, le Maroc sert de zone de transbordement pour la cocaïne en provenance d’Amérique latine qui est introduite clandestinement par l’Afrique de l’Ouest pour l’acheminer vers l’Europe», ont expliqué les enquêteurs du département de John Kerry, dans leur rapport. D’ailleurs, le ministère espagnol de l’Intérieur a annoncé samedi une saisie de près de 900 kg de drogue, cachés dans des caisses de poissons congelés, et l’arrestation de 14 personnes, suspectées d’être des narcotrafiquants, au cours d’une opération menée dans le sud de l’Espagne.
                Il faut toutefois noter la baisse de la production de drogues au Maroc, sous l’effet du programme national de lutte antidrogue. Depuis 2005, le pouvoir marocain procède à une campagne d’arrache et de destructions des surfaces de culture de cette plante hallucinogène. Ainsi, les superficies plantées sont passées de 134.000 hectares en 2003 à 56.000 hectares en 2009, pour s’établir en 2013 à 47.500 hectares.

                Des institutions corrompues

                Malgré ces efforts, l’Algérie, qui a, entre autres, conditionné l’ouverture de sa frontière à la coopération effective du Maroc pour arrêter les flux de trafics, notamment de drogues, reste très critique. « Les efforts attendus en matière de coopération et de lutte contre les trafics de drogue n’ont pas été au rendez-vous comme nous l’avions espéré et les quantités de poison déversées sur l’Algérie ont atteint désormais des proportions inquiétantes », a déclaré Amar Belani, le porte-parole du ministère algérien des Affaires étrangères, à travers un communiqué, répondant aux atermoiements des autorités marocaines concernant les relations algéro-marocaines.
                Une inquiétude grandement partagée par les Etats-Unis, qui, de leur côté, ont dénoncé dans le rapport du département d’Etat que «la corruption de la police et le laxisme tacite dans l’application des lois contre ce fléau demeurent un problème au Maroc». Le fléau du narcotrafic s’est effectivement enraciné dans les institutions marocaines. Au mois de janvier 2009, 96 personnes dont bon nombre appartiennent aux Forces armées royales marocaines ont été mises en examen suite au démantèlement d’un important réseau de trafic de drogue entre le Maroc, la Belgique et les Pays-Bas via l’Espagne. 26 civils, 29 éléments de la marine royale, 17 gendarmes, 23 éléments des forces auxiliaires et un soldat, figuraient parmi les prévenus.
                - See more at: http://www.*************.com/blog/20....DazkM1yN.dpuf
                Dernière modification par Asnami94, 01 juillet 2013, 06h10.

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