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Le peuple algérien n’est plus le même

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  • Le peuple algérien n’est plus le même

    Personne ne contestera le fait que le peuple algérien de ce troisième millénaire est complètement différent de celui des générations passées. Au fil des années, des changements se sont opérés dans sa façon de penser et de réfléchir tout comme dans ses besoins, ses exigences et ses aspirations,


    mais la société avec ses institutions et ses lois n’a pas suivi ces transformations. Pourtant le peuple a prouvé à maintes occasions que son niveau de conscience et de maturité est supérieur à celui de ses dirigeants à tous les niveaux.

    Par conséquent, le peuple a aujourd’hui plus que besoin d’harmonie et de répondant de la part de ses responsables. Sinon qu’on se retire en avouant son échec et qu’on le laisse décider seul de son destin et assumer ses responsabilités hi
    storiques, dans un contexte dominé par la faillite, la débâcle et le déclin enregistrés dans de nombreux domaines en raison de facteurs humains, intellectuels, scientifiques et culturels créés par ceux qui nous tiennent l’épée de Damoclès au-dessus de la tête.

    Le peuple d’aujourd’hui ne ressemble en rien à celui des années soixante. De grandes capacités et de nombreuses compétences se sont développées mais les responsables n'ont pas changé, leur façon de penser et leur perception de la génération postindépendance sont restées les mêmes.

    A leurs yeux, le peuple reste ce mineur incapable d’assumer la responsabilité du pays. Alors ils s'accrochent à leurs postes jusqu'à la mort, laissant derrière eux une Algérie malheureuse et un vide terrible. Des institutions fragilisées, basées sur le dévouement aux personnes plutôt que sur les talents et les compétences; le régionalisme et le népotisme érigés en stratégie leur permettant de rester à leurs places; et le pays transformé en propriété privée ou en monarchie où ils agissent à leur guise, et décident du sort des générations futures comme bon leur semble. Ils n’ont pas le moindre égard pour les valeurs, les principes et le besoin de la Nation d’un nouveau souffle à même de nous sortir de l'ère de la tutelle qui nous poursuit depuis l'indépendance !

    Après un demi-siècle d'indépendance, des malheurs et des problèmes à n’en plus compter, mais aussi des réalisations et des défis. Le peuple algérien, qui compte aujourd’hui une majorité de jeunes de moins de trente ans, dont des milliers sont morts de malheur et de chagrin pendant les années quatre-vingt-dix, alors que d’autres étaient victimes de conflits et de crises successives, ne s’est jamais enlisé dans des histoires de règlement de comptes et d’hostilités, contrairement à l’ancienne génération.

    Cependant, on ne lui offre aucune chance de faire ses preuves, en raison d’un système qui a peur pour ses intérêts plus qu’il n’a de peur pour le sort de l'Algérie, et à cause de cet amour viscéral qu’ont les anciens pour le pouvoir. Pourtant, ils reconnaissent être dépassés par le temps, et sont bien conscients qu’ils sont incapables de donner plus ni de répondre aux exigences de notre ère ou de subvenir à nos besoins modernes en termes d’éducation, de culture, de divertissement, d'administration et de gestion...

    Cela se passe après plus de cinquante ans de l'indépendance de l’Algérie, quand Bouteflika était ministre alors qu’il ne dépassait pas trente ans. Il a servi sous le règne du défunt président Boumédiène qui avait la trentaine. Ils sont arrivés au pouvoir après une révolution déclenchée et menée par des jeunes âgés de vingt et trente ans, qui ont donné à la France une leçon de courage et de sacrifice.

    Tout cela se passe alors que le monde qui nous entoure vit de profondes transformations, grâce aux nouvelles générations et à leurs idées novatrices. Pendant que dans notre pays on assiste à l’émergence de jeunes compétences fidèles et à l’écart des conflits historiques et politiques. Des jeunes qui n'ont pas de problèmes avec les personnes, mais avec les pratiques et les mentalités qui maintiennent l'inertie, l'hésitation et le sous-développement...

    La génération postindépendance est victime de mentalités et de pratiques de l’ancienne génération qui elle-même est victime de la haine, de la vengeance et des règlements de comptes entre ses différentes fractions. Par conséquent, l'Algérie est restée otage de sensibilités politiques, historiques et régionales qui persistent à l'ère de la mondialisation et des nouvelles technologies. Aujourd’hui, si nous ne trouvons pas les mécanismes pour investir dans cette richesse qu’est notre jeunesse, nous finirons par échouer face à tous les défis qui nous attendent et par perdre notre pays. Alors plus rien ne changera pour nous et nous continuerons dans le « malheur, la médiocrité et le sous-développement »…
    TSA

  • #2
    C'est juste !!!

    Oui, il n' y a aucune ressemblance entre la génération MATURE qui a libéré le pays du colonialisme, qui a pris le pouvoir à tous les niveaux, gérer l'Algérie de novembre 1954 à ce jour et la génération Gil-Gel actuelle qui refuse de travailler en Algérie.
    Pourtant, elle n'hésite pas à trimer durement dans les porcheries en Europe pour quelques euros.
    Il n'y a aucune ressemblance entre les jeunes (19 à 25 ans) qui assumaient la responsabilité des wilaya de l'ALN face à Bigeard, Challes, Salan et de Gaule et cette génération Tchi-Tchi qui vit dans l'opulence sans l'avoir méritée.
    Je sais que toute les vérités ne sont pas bonnes à dire.
    Cette vérité est peut être amère, mais je prends le risque de la dire.

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    • #3
      le probléme ici en algerie c'est surtouit la formation et ensuite la politique économique...apres 88 l'esprit du commerçant a envahi la place politique tout le monde rué vers le commerce c'est pourquoi meme l'architecture a suivit le pas..vous souvenez le dicton a propos du FIS lorsqu'on qualifia sa periode ''foug soukna et tahete hanoute'' ''en haut une habitation et en bas une habitation''
      dite moi si des partis politique se verse dans cette voie quel formation proposeront t'il..pour creer un hanoute il faut quoi comme etude??..
      il achete pour 1 et vendent pour 2...et la majorité ont fermé boutique a cause des faillites qui n'est pas étudier en algerie et qui a l'air d'une catastrophe..des commerçant des prets qui ne peuvent pas recuperer..

      et a la dernière nouvelle si vous analysez le nombre de poste par filière en education le sport et les mathematiques occuperont la première place...

      si vous donnez l'educatiuon a un africain du sahel je vous le jure qu'il vous donnera le meilleur programme...il faut etre vraiment ANE et sot pour faire de tel programme politique....

      le premier palier de 6 a 10 ans la totalité des traveaux des éleves c'est du dessin..transcrire la parole et la musique ou le langage en signe..si un éducateur ne sait pas cette regle dites moi s'il vous plait par quoi on pourra le qualifier..par un ANE comme celui
      entrain de rigoler et heureux


      ramadahn moubarak et veuillez s'occuper de vos enfant en leur interodsuisant comme apprenti dans different metier
      Dernière modification par tina6, 09 juillet 2013, 09h55.

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      • #4
        Oui, il n' y a aucune ressemblance entre la génération MATURE qui a libéré le pays du colonialisme, qui a pris le pouvoir à tous les niveaux, gérer l'Algérie de novembre 1954 à ce jour et la génération Gil-Gel actuelle qui refuse de travailler en Algérie.
        Pourtant, elle n'hésite pas à trimer durement dans les porcheries en Europe pour quelques euros.
        la génération mature qui a libéré le pays est celle là même qui l'a dirigé sans partage depuis 50 ans ...
        ارحم من في الارض يرحمك من في السماء
        On se fatigue de voir la bêtise triompher sans combat.(Albert Camus)

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        • #5
          Heureusement !!!

          Vous ne voulez pas voir la vérité en face, cette génération a été totalement remplacée par celle née post-indépendance. Tous les maires, tous les chefs de daira, tous les wali, tous les directeurs centraux des ministères et la plupart des ministres n'appartiennent pas à la génération qui a libéré le pays.
          La génération qui a libéré le pays a disparu ou est en retraite.
          Regardez la composante des partis politiques, exception faite du front de libération nationale, ce sont des jeunes (en dessous de 60 ans).
          Alors, cessons de coller toutes les erreurs à la valeureuse génération de novembre car elle a le grand mérite d'avoir accompli son devoir.

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          • #6
            Quand quelqu'un a pour but de libérer le pays, il devrait se retirer dès que le but est atteint. Le pays ne lui appartenait pas, il ne lui appartient pas, qu'il ait contribué ou pas à sa libération du colonialisme étranger. Et si c'est pour s'accaparer à nouveau le pouvoir en excluant tous ceux qui ont contribué à la libération, c'est mettre en place un nouveau colonialisme, ce que nous vivons depuis 62'. Et si seulement, depuis ce temps, nous étions gouvernés par des gens honorables et compétents, maalich, tant que c'est dans l'intérêt de la nation... mais non, des assoiffés de pouvoir qui ne veulent plus lâcher le morceau, continuant à le ronger jusqu'à l'os

            Autre chose qu'on oublie tout le temps, dans l'histoire Algérienne, il n'y a pas que les chouhadas ou les quelques vrais moudjahidines encore vivants qui sont les plus méritants, ils ne devraient pas être mis au dessus de tous ceux qui ont sacrifié leur vie dans l'intérêt du pays, et je pense particulièrement aux jeunes de 88', et tous ceux qui ont combattu le terrorisme, souvent de simples appelés, dont on ne parle JAMAIS !!

            Les vieilles carcasses pourries qui nous gouvernent n'ont aucune légitimité et aucun mérite. Tout ce qu'ils ont fait c'est voler, piller, couler le pays, abrutir le peuple, et faire fuir les gens honnêtes et compétents

            La place de ces dinosaures est au musée d'histoire naturelle

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            • #7
              la génération MATURE qui a libéré le pays du colonialisme, qui a pris le pouvoir à tous les niveaux, gérer l'Algérie de novembre 1954 à ce jour
              "Les révolutions sont lancées par des fous, accomplies par des héros mais ce sont les lâches qui en héritent"

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              • #8
                Lancer une révolution c'est facile, construire c'est difficile. L'après révolution c'est la période la plus difficile.

                C'est comme faire campagne qui est facile mais, une fois au pouvoir, construire c'est difficile.

                Je me demande plutôt qui va réussir à maintenir en place un pays grand comme l'Algérie avec tous les problèmes internes et externes qui existent.
                Dernière modification par Louny, 09 juillet 2013, 18h23.

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                • #9
                  montir montir montir pour que aurais rien des monsonge cest ça le systeme colonialisme d'aujourdhuit
                  dz(0000/1111)dz

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                  • #10
                    Avant, c'était mieux ! Concluais Slim dans ses Bds.


                    Si internet avait existé "Avant", vous pensez que les sujets et messages sur le FA "d'avant" seraient de meilleure facture ?

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                    • #11
                      mais la société avec ses institutions et ses lois n’a pas suivi ces transformations. Pourtant le peuple a prouvé à maintes occasions que son niveau de conscience et de maturité est supérieur à celui de ses dirigeants à tous les niveaux.
                      alors là !!! je demande à voir

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