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Cohésion et sécurité nationales

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  • Cohésion et sécurité nationales

    Souder les fractures et rendre impossible toute redéchirure du tissu social afin que la paix ne soit pas précaire, ne soit pas conjoncturelle, sont, bien sûr, les objectifs poursuivis. Cela est bien clair et constitue même une aspiration collective, une préoccupation dont on peut dire qu’elle est quotidienne.

    Seulement, il reste à identifier ce virus qui infecte le tissu social et dont l’incubation est assurée par la classe politique. Les contradictions au sein de la société sont exacerbées par la classe politique et c’est cette dernière qui favorise la mise de la société dans une situation d’affrontement interne. Dans la lutte pour une émergence hégémonique, ceux qu’on appelle les courants politiques ont investi des créneaux autour de clivages dont le transfert vers les populations ne peut qu’y faire fermenter les germes de la guerre civile. Le processus d’entretien de telles divisions n’a pas cessé malgré la thèse défendue selon laquelle la paix serait bientôt de retour. On a déjà assez mesuré les implications des intolérances et des idéologies apparues comme incompatibles sur la cohésion nationale, mais aussi sur la sécurité nationale. Cette corrélation a été mise en évidence dans le cas irakien où il est démontré que la rupture de la cohésion nationale génère l’impossibilité de mobiliser toutes les composantes de la nation autour des missions de défense nationale. La cohésion nationale et la sécurité nationale sont donc deux variables intimement liées et principalement la deuxième dépend étroitement de la première. La cohésion nationale est évaluée au niveau de la conscience que peut avoir chacun en ce que l’avenir est collectif et en ce que la menace est également collective. Dans le cas irakien par exemple, les composantes de la classe politique réfléchissent d’abord «ethnie» avant «Irak», ce qu’a confirmé le vote identitaire aux élections législatives. En Algérie, il est fort connu depuis longtemps que la région est dans les têtes et que les particularismes qu’on appellera «culturels» sont des facteurs de distinction et de ralliement.

    S. I

    La Nouvelle République 30 juillet 2013

  • #2
    Je trouve que c'est une analyse rationnelle. Et vous?

    Commentaire


    • #3
      ...

      avec 48 Wilayas la "grande" Algérie c'est, ce peut être la "petite Amérique, le point de vue relève du post historique certes mais il ne déroge guère au statut constitutif et démocratique qui rallie la liberté culturelle et fondamentale du Peuple de son État...

      peu de tissus sont sans cohésion, et ce peu rend toujours égard...


      Salam, merci...
      ...Rester Humain pour le devenir de l'Homme... K.H.R.

      Commentaire

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