L’Algérie est un pays où il ne fait pas bon vivre quand on est une femme. Le rapport Gender Gap 2012 publié récemment par le Forum économique mondial dépeint une situation catastrophique de la condition féminine en Algérie.
Sur 135 pays étudiés, l’Algérie figure ainsi à la – peu enviable – 120e place, talonnant l’Ethiopie, le Bénin, l’Iran et le Mali.
L’étude, coordonnée par Ricardo Hausmann de l’université de Harvard, Laura Tyson de l’université de Californie et Saâdia Zahidi du Forum économique mondial, mesure l’écart entre hommes et femmes à travers quatre piliers : la place de la femme dans le marché du travail (pourcentage des femmes dans les postes de responsabilité), la santé et l’espérance de vie, le niveau d’éducation et de scolarité ainsi que le nombre de femmes occupant des fonctions politiques.
Notre pays affiche ainsi un bulletin de notes désastreux, figurant à la 131e position pour ce qui est des opportunités de travail, à la 103e place pour l’éducation des filles, au 108e rang pour ce qui est de la santé et à la 57e place en matière de participation politique. Cette année, les rédacteurs du rapport ont pris en compte l’augmentation du nombre de femmes au Parlement, passant de 8 à 32%. Les femmes algériennes disposent, par ailleurs, d’après l’étude du Forum économique mondial de salaires moyens. Malgré cela, les choses semblent aller en s’aggravant. L’Algérie perd chaque année des points, passant de la 97e place en 2006 à la 111e position en 2008 puis à la 117e en 2011…
Dans le Monde arabe, les femmes des Emirats arabes unis, du Koweït, du Bahreïn, du Qatar et de Mauritanie sont relativement mieux loties que les Algériennes, les Jordaniennes, les Saoudiennes, les Syriennes et les Yéménites. Alors, où vivre quand on est une femme ? Habitués des bonnes notes, les pays scandinaves figurent, sans surprise, en tête du classement des meilleurs cadres de vie pour les femmes. L’Islande vient ainsi en première position suivie de près par la Finlande, la Norvège et la Suède. Le bas du tableau est occupé par le Tchad, le Pakistan et le Yémen.
Les données indiquent qu’il existe une corrélation entre les pays les plus aptes à réduire les inégalités entre les sexes et la compétitivité économique. En effet, 6 des 10 premiers pays les mieux classés dans l’indice mondial de compétitivité figurent dans le haut du classement 2012. Le rapport indique que la réduction du fossé de l’emploi entre hommes et femmes a été un important facteur de croissance économique en Europe durant la dernière décennie et précise que des efforts encore plus importants dans ce domaine pourraient accélérer le développement.
Amel Blidi
Sur 135 pays étudiés, l’Algérie figure ainsi à la – peu enviable – 120e place, talonnant l’Ethiopie, le Bénin, l’Iran et le Mali.
L’étude, coordonnée par Ricardo Hausmann de l’université de Harvard, Laura Tyson de l’université de Californie et Saâdia Zahidi du Forum économique mondial, mesure l’écart entre hommes et femmes à travers quatre piliers : la place de la femme dans le marché du travail (pourcentage des femmes dans les postes de responsabilité), la santé et l’espérance de vie, le niveau d’éducation et de scolarité ainsi que le nombre de femmes occupant des fonctions politiques.
Notre pays affiche ainsi un bulletin de notes désastreux, figurant à la 131e position pour ce qui est des opportunités de travail, à la 103e place pour l’éducation des filles, au 108e rang pour ce qui est de la santé et à la 57e place en matière de participation politique. Cette année, les rédacteurs du rapport ont pris en compte l’augmentation du nombre de femmes au Parlement, passant de 8 à 32%. Les femmes algériennes disposent, par ailleurs, d’après l’étude du Forum économique mondial de salaires moyens. Malgré cela, les choses semblent aller en s’aggravant. L’Algérie perd chaque année des points, passant de la 97e place en 2006 à la 111e position en 2008 puis à la 117e en 2011…
Dans le Monde arabe, les femmes des Emirats arabes unis, du Koweït, du Bahreïn, du Qatar et de Mauritanie sont relativement mieux loties que les Algériennes, les Jordaniennes, les Saoudiennes, les Syriennes et les Yéménites. Alors, où vivre quand on est une femme ? Habitués des bonnes notes, les pays scandinaves figurent, sans surprise, en tête du classement des meilleurs cadres de vie pour les femmes. L’Islande vient ainsi en première position suivie de près par la Finlande, la Norvège et la Suède. Le bas du tableau est occupé par le Tchad, le Pakistan et le Yémen.
Les données indiquent qu’il existe une corrélation entre les pays les plus aptes à réduire les inégalités entre les sexes et la compétitivité économique. En effet, 6 des 10 premiers pays les mieux classés dans l’indice mondial de compétitivité figurent dans le haut du classement 2012. Le rapport indique que la réduction du fossé de l’emploi entre hommes et femmes a été un important facteur de croissance économique en Europe durant la dernière décennie et précise que des efforts encore plus importants dans ce domaine pourraient accélérer le développement.
Amel Blidi
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