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Abdelmalek Sellal hier à Tindouf La mine de Gara Djebilet sera enfin exploitée

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  • Abdelmalek Sellal hier à Tindouf La mine de Gara Djebilet sera enfin exploitée

    Abdelmalek Sellal hier à Tindouf
    La mine de Gara Djebilet sera enfin exploitée

    Par : Azzeddine Bensouiah


    Pour les élus locaux, cette visite, en ce moment précis, en plein Ramadhan et en pleine canicule, est un message fort de l’importance stratégique de cette wilaya située à l’extrême sud-ouest d’Alger.

    C’est aux alentours de 13 heures, alors que le thermomètre affichait 47 degrés à l’ombre, que le Premier ministre et une forte délégation ministérielle arrivent à Tindouf pour une visite de travail. Cravates laissées à Alger, casquettes pour les uns, chapeaux de paille pour les autres, l’équipe de Sellal vient vivre une journée de l’enfer des gens du Sud, en général, et de Tindouf, en particulier.

    Pourquoi Tindouf ? Et pourquoi maintenant ? Pour les élus locaux, cette visite, en ce moment précis de l’année, en plein Ramadhan et en pleine canicule, est un message fort de l’importance stratégique de cette wilaya située à l’extrême sud-ouest d’Alger.

    La wilaya attend beaucoup, notamment la ligne ferroviaire entre Tindouf et Béchar, ainsi que l’ouverture d’une route entre Tindouf et la Mauritanie. La wilaya a déjà bénéficié d’une route la reliant à Béchar et devrait bientôt recevoir une autre la reliant à Adrar, sur une distance de plus de 1 000 km.
    Mais c’est le mégaprojet de la mine de Gara Djebilet que le gouvernement est venu annoncer à une population qui a été bercée par ce rêve durant des décennies. Pour une première visite d’un Premier ministre de la République algérienne depuis l’Indépendance à Tindouf, celle que vient d’effectuer Abdelmalek Sellal entrera dans l’histoire. Un message fort que le Premier ministre voudrait donner : pas de congé pour le gouvernement, suivi des programmes lancés et approche de proximité.

    La wilaya souffre du manque de ressources en eau, éloignement des sources d’approvisionnement, frais élevés de transport mais aussi du manque de main-d’œuvre, surtout en été où toutes les entreprises sont à l’arrêt pendant deux mois.

    Avec son humour habituel, Abdelmalek Sellal dira : “Nous avons voulu goûter le Ramadhan. C’est bon pour les gens du Nord de savoir ce qu’est Tindouf, un Ramadhan à midi”, avant de céder la parole à un représentant du ministère de l’Énergie et des Mines pour donner les grandes lignes du projet Gara Djebilet et Mechri Abdelaziz. Gara Djebilet est distante de 140 km de Tindouf. Elle regorge de grandes capacités (1,6 milliard de tonnes de minerai de fer). La mine de Mechri Abdelaziz recèle, quant à elle, de 1,3 milliard de tonnes de fer.

    Sans eau, pas de possibilité de développer ces mines. Des eaux existent, mais cela demande des études pour préciser les débits et les volumes. Gara Djebilet est connue depuis les années 50. Une étude technique a été réalisée depuis les années 80. Reste à résoudre la question : comment débarrasser le minerai du phosphore, une opération sans laquelle le minerai de fer ne pourrait être utilisé.
    Il faudra, donc, 30 mois d’études, ensuite la réalisation d’une voie ferrée. Une société a été créée pour faire les études nécessaires pour développer le projet.

    Pour le ministre de l’Énergie et des Mines, Youcef Yousfi, c’est un grand projet, une société qui fera les études ; d’autres études se feront au sujet des quantités d’eau et de gaz naturel dans la région. Et d’annoncer que la société commencera son travail dans une semaine.

    Le Premier ministre notera que c’est un investissement lourd (15 milliards de dollars). Selon Abdelmalek Sellal, “il donnera une nouvelle vision de la région et il attirera d’autres investissements.

    La voie ferrée Gara Djebilet-Béchar sera inscrite en 2014”. Et de rappeler la nouvelle stratégie du gouvernement visant à développer l’industrie métallurgique. “Certes, ce sont des projets qui profiteront à vos enfants. Ce rêve se réalisera.”


    A. B.

    Liberté
    " Celui qui passe devant une glace sans se reconnaitre, est capable de se calomnier sans s'en apercevoir "

  • #2
    tous simplement elle est programmer dans agenda du gouvernemt pour cette dates
    dz(0000/1111)dz

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    • #3
      30 mois d'études !?! Meme plus si necessaire !

      Allah yebarek !

      Faut juste prendre le temps qu'il faut pour faire le travail d'etude dans les règles de l'art , avant de commencer les travaux de construction !

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      • #4
        Faut juste espèrer que ce projet qui est dans les cartons depuis les années 70, qui nécessite des investissements très lourds, puisse être économiquement viable, et que l'aspect politique n'ait pas pris le dessus. Sur le plan industriel et social, il est d'un intérêts certain...
        Othmane BENZAGHOU

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        • #5
          "Mais c’est le mégaprojet de la mine de Gara Djebilet que le gouvernement est venu annoncer à une population qui a été bercée par ce rêve durant des décennies."

          En quoi travailler dans une mine est-il un rêve ?

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          • #6
            bien sur qu'il est viable, rien que le fait de créer des emplois pour la population c'est deja un bon point de gagné. Concernant la rentabilité du projet il faut savoir que l’Algérie est au début d'un développement durable, la consommation explose, la demande est plus fort que l'offre d’où le recours au marché étranger a tout niveau. La facture des importations s’alourdit d'année en année et on risque très vite d’être exposé a un gros déficit si on anticipe pas sur l'offre.

            les méthodes ont changés l'ami, les ouvriers sont formés et ce n'est plus aussi physique que le siècle dernier.
            Dernière modification par Distro, 25 juillet 2013, 13h44.

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            • #7
              @Louny

              En quoi travailler dans une mine est-il un rêve ?
              Lorsqu'on vit dans une zone où les débouchés sont rares, on rêve de n'importe quel job qui peut offrir un revenu décent. Par ailleurs, dans le cadre de projets de cette ampleur, ce n'est pas seulement le travail dans la mine qui est intéressant, mais dans tout ce que peut générer la dynamique générale autour (transports, prestations, commerce ... etc.), sans parler des éventuelles retombées fiscales (la TAP notamment) sur la région.

              Ça serait vraiment une bonne chose pour l'économie locale un tel projet. J'espère vraiment qu'il sera viable et qu'il se réalise vite.
              "L'armée ne doit être que le bras de la nation, jamais sa tête" [Pio Baroja, L'apprenti conspirateur, 1913]

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              • #8
                viable si la gestion est bonne. Le problème de nos mines c'est qu'elles visent surtout l'Exportation du brut pour ensuite importer des produits finis fait a partir de ce même brut. On importe de l'Espagne, le Portugal etc.. tous ces produit finis notamment pour le bâtiment ( pour le ferraillage) c'est çà qui est vraiment dommage. Il faut organiser des usines a forte valeur ajoutée pour exploiter la matiere première.

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                • #9
                  @Harrachi

                  Lorsqu'on vit dans une zone où les débouchés sont rares, on rêve de n'importe quel job qui peut offrir un revenu décent. Par ailleurs, dans le cadre de projets de cette ampleur, ce n'est pas seulement le travail dans la mine qui est intéressant, mais dans tout ce que peut générer la dynamique générale autour (transports, prestations, commerce ... etc.), sans parler des éventuelles retombées fiscales (la TAP notamment) sur la région.

                  Ça serait vraiment une bonne chose pour l'économie locale un tel projet. J'espère vraiment qu'il sera viable et qu'il se réalise vite.
                  J'entends toujours ce raisonnement partout.

                  Pour moi, quand c'est pas durable, il faut se méfier. Tu crées des emplois pour quelques années et après tu fais quoi quand il n'y a plus de fer ? Il faudrait plutôt trouver des solutions durables.

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                  • #10
                    @Distro

                    Par "viabilité" j'entends surtout le problème des coûts et de la rentabilité.

                    Autrement dit, hormis l'investissement nécessaire pour extraire le minerai de ce site, il faut aussi prendre en considération les autres paramètres qui vont définir son cout final (coût du transport ... etc.).
                    "L'armée ne doit être que le bras de la nation, jamais sa tête" [Pio Baroja, L'apprenti conspirateur, 1913]

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                    • #11
                      @Louny

                      ... Pour moi, quand c'est pas durable, il faut se méfier. Tu crées des emplois pour quelques années et après tu fais quoi quand il n'y a plus de fer ? ...
                      Ça n'a pas de sens si tu simplifies la chose à ce point LOUNY. Si on suivais ce raisonnement jusqu'au bout, on n'investira pas un sou dans la moindre ressource non renouvelable et on devra donc se passer d'une partie des matières premières qui font la civilisation moderne, à commencer par les hydrocarbures !

                      Tout comme le climat ou l'eau, les richesses sont distribués sur la face de la terre de manière aléatoire et il est dans la nature des choses qu'il y est ceci ici et cela là-bas, à charge pour les humains qui vivent dans l'un ou l'autre coin de tirer le meilleur partie de ce que leur offre géographie locale. Ici il y a du minerais de fer, ailleurs il y a du pétrole et dans un autre endroit il n'y a rien de tel. Chacun fait avec ce qu'il a et il s'adaptera le moment venu lorsqu'il n'y en aura plus.
                      "L'armée ne doit être que le bras de la nation, jamais sa tête" [Pio Baroja, L'apprenti conspirateur, 1913]

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                      • #12
                        Ministère de l'Energie et des Mines
                        Agence Nationale du Patrimoine Minier
                        Appel à manifestation d'intérêt
                        pour

                        exploitation des gisements de minerais de fer de "GARA DJEBILET et Abdelaziz Mechri"
                        Note technique sur les gisements de fer de gara djebilet et mechri abdelaziz


                        Devant l'augmentation de la demande de minerai de fer et d'une croissance régulière depuis 1999 de la production d'acier dans le monde, et de son accélération de la consommation et de la demande mondiale à partir de 2003, le Ministère de l'Energie et des Mines et l'Agence Nationale du Patrimoine Minier lancent un appel à manifestation d'intérêt pour le développement et la mise en valeur des gisements de fer de Gara Djebilet et Mechri Abdelaziz. Cette note permet de donner les informations globales et les éléments d'appréciation de base concernant ces deux gisements.

                        I. Identification des gisements :

                        1. Localisation :

                        Au sud ouest de l'Algérie (voir carte), deux gisements de fer ont été identifiés dénommés Gara Djebilet et Mechri Abdelaziz.
                        Le gisement de Gara Djebilet est situé à 130 Km au Sud Est de la ville de Tindouf, prés de la frontière algéro-mauritanienne, à 300 Km à vol d'oiseau de l'océan atlantique et à 1.600 Km au sud de la côte algérienne.
                        Le gisement de Mechri Abdelaziz est situé à 400 Km à l'Est de Tindouf et à quelque 250 Km du gisement de Gara Djebilet.

                        2. Réserves :

                        Les réserves globales de ces deux gisements constituent dans le sud ouest du pays un potentiel minier relativement important qui sont de l'ordre de plus de trois (03) milliards de tonnes de minerai de fer.
                        Les réserves exploitables de Gara Djebilet sont de l'ordre de 1,7 milliards de tonnes à 57 % de fer, localisées dans deux lentilles importantes : une lentille dite " ouest " avec 780 millions de tonnes et une lentille dite " centre " avec 900 millions de tonnes. Les réserves de Mechri Abdelaziz sont de l'ordre de 700 millions de tonnes de minerai pour une teneur moyenne de 52,45 % Fe.
                        Le gisement de Gara Djebilet a été reconnu par plus de 200 sondages carottés totalisant 7.000 mètres.

                        3. Caractéristiques du minerai :

                        Les minerais de fer de ces deux gisements sont considérés comme des minerais acides contenant des teneurs en SiO2 relativement élevées, d'Al2O3 (4 à 5%), de phosphore (0.8 %) et d'arsenic (0.03 %).

                        Depuis la découverte de ces gisements, de nombreux travaux de recherche et d'études ont été effectués par le BRMA (Bureau de Recherche Minière Algérien en 1953), par le BIA (Bureau d'Investissement en Afrique en 1959) et enfin le SERMI (Service d'Etudes et de Recherches Minières en 1961).
                        Après l'indépendance, plusieurs études ont été dirigées par la SONAREM avec des partenaires étrangers ayant une notoriété internationale dans le domaine minier (LKAB - Suède, IRSID - France, TEMPO & KAISER ENGENERING - USA, INSC - Japon et KLOCKNER - RFA)

                        II. Etudes de mise en valeur :

                        Les études de mise en valeur ont été principalement menées sur le gisement de Gara Djebilet.
                        Ce gisement est facile d'accès et l'extraction du minerai pourrait être menée à ciel ouvert sans problèmes particuliers. Concernant le gisement de Mechri Abdelaziz, les mêmes conditions minières que celles de Gara représentent un atout supplémentaire pour la valorisation de ces deux gisements. Si les conditions minières restent très intéressantes, la qualité du minerai et l'éloignement de ces gisements ont soulevé des interrogations. Afin de lever ces incertitudes un certain nombre de travaux et d'études ont été réalisés depuis.

                        1. Etudes d'exploitation et de transport :

                        Les différentes études menées dans les années 1970 ont abouti aux conclusions suivantes :
                        • l'extraction du minerai sera menée à ciel ouvert,
                        • l'évacuation du minerai pourrait se faire avec plusieurs variantes à savoir :
                          • par la méditerranée (1500 Km de voie ferrée à réaliser)
                          • par l'atlantique ou plusieurs solutions avaient été envisagées


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                        • #13
                          2. Etudes et travaux d'enrichissement du minerai :

                          2.1. Concentration du minerai :

                          Les différents procédés technologiques connus pour l'enrichissement du minerai de fer ont été testés (épierrage, séparation magnétique, flottation, grillage, lixiviation, etc..).
                          Ces procédés, s'ils ont permis dans une certaine mesure d'élever la teneur en fer, n'ont pas donné de résultats probants du point de vue métallurgique compte tenu du fait qu'ils n'aboutissaient pas à l'élimination totale des éléments pénalisants (phosphore, arsenic, silice et alumine) ou à leurs réductions dans des proportions acceptables. Devant ce constat, le recours aux procédés de traitement métallurgique a été conduit.

                          2.2. Traitement métallurgique par haut fourneau :

                          Des essais avaient été menés par la société de sidérurgie algérienne " SIDER " sur l'utilisation de ce minerai dans la filière classique " haut fourneau ".
                          Les résultats de ces tests n'ont pas été concluants ; il a été relevé principalement une faible productivité et des consommations importantes de coke (environ 0.8 à 1 tonne de coke par tonne de minerai)

                          2.3. Valorisation par la réduction directe :

                          Des études et tests ont été réalisés et ont porté principalement sur la réduction directe au gaz naturel et la fusion de l'éponge de fer par différents procédés en vigueur à l'époque (procédés KAISER, HYLSA et ESW-DEMAG). Les premières conclusions, suite aux essais conduits en laboratoire ont permis de montrer que le minerai de fer de Gara Djebilet se prête assez bien à la réduction directe et que la fusion de l'éponge de fer est possible aussi bien au four électrique à arc qu'au four électrique à résistance de laitier. Il a été relevé, en outre que le four électrique à résistance de laitier (procédé ESW-DEMAG) semble être le plus approprié pour ce type de minerai. Sur la base de ces considérations et compte tenu que l'incertitude quant à l'enrichissement de ce minerai ait été levée, des essais semi industriels pourraient être conduits pour affiner son traitement et arrêter et dimensionner les équipements nécessaires.

                          III. Infrastructures liées à la valorisation de ces gisements :

                          En plus des conditions minières sensu lato décrites plus haut, l'existence d'une documentation technique très détaillée ainsi que la possibilité de traiter ce minerai (in situ ou ailleurs) la région renfermant ces gisements offre d'autres possibilités de faciliter la valorisation de ces gisements.
                          On peut citer :

                          1. Présence de ressources aquifères :

                          Des travaux ont été menés dans la région des gisements de Gara Djebilet et de Mechri Abdelaziz ou des potentialités aquifères importantes ont été mises en évidence. Ces travaux ont abouti à l'individualisation de six ensembles aquifères dont les débits varient de 2 à 30 l/s à des profondeurs moyennes d'une centaine de mètres. Plus d'une trentaine de sondages ont été effectués dans le cadre de cette opération.
                          Cet ensemble aquifère est situé dans le bassin de Tindouf et reste géographiquement peu éloigné des gisements de fer concernés.

                          2. Présence de gisements de gaz naturel :

                          Plusieurs découvertes de gaz naturel ont été mises en évidence au sud ouest algérien, à quelques 550 Km des gisements de fer de Gara Djebilet et Mechri Abdelaziz. Ces sites potentiels découverts dans les années 1980 se situent :
                          • dans la cuvette de SBAA
                          • dans le bassin de REGGANE

                          La production de gaz naturel à proximité de ces gisements serait un élément d'appréciation important dans le cadre d'une vision globale d'un projet intégré visant à l'extraction du minerai de fer et son enrichissement sur place avant transport par le procédé de réduction directe.

                          3. Disponibilité d'un levé aéromagnétique :

                          La région concernée à fait l'objet d'un levé aéro spectro magnétométrique permettant de cibler une prospection de l'ensemble de la zone afin d'orienter éventuellement des futurs travaux de prospection et d'exploitation pour augmenter les potentialités minières existantes.
                          Le projet de valorisation des gisements de minerai de fer de Gara Djebilet et Mechri Abdelaziz bénéficie d'atouts appréciables pour sa mise en valeur à travers un projet intégré par :
                          • La disponibilité de réserves importantes de fer dont le potentiel pourrait être amélioré par une recherche complémentaire,
                          • L'existence d'un potentiel aquifère pouvant répondre aux besoins du projet,
                          • La présence de gisements de gaz naturel intrant indispensable pour la méthode d'enrichissement envisagé pour ce minerai,
                          • La disponibilité d'une documentation complète comprenant les travaux géologiques effectués ainsi que l'ensemble des études technico-économiques réalisé sur ces gisements.

                          Du point de vue législatif la nouvelle loi minière permet à travers ses articles 171 à 173 des exemptions importantes pour les activités d'exploitation minière. Le code des investissements algérien offre lui aussi des avantages appréciables pour les compagnies industrielles désirant investir dans ce type d'opération.

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                          • #14
                            J'avais déjà débattu sur le sujet du potentiel de développement de différentes régions. Une région désertique a un potentiel de développement très très faible. Tout devient difficile. Et encore plus quand la région est enclavée.

                            Les gens doivent juste accepter de vivre simplement et d'essayer d'obtenir le confort. Les maisons climatisées (avec le solaire), la nourriture et l'eau. Il faut limiter la population également. C'est comme ça, c'est la vie.

                            Après extraire du fer pour faire quoi ? Encore si c'était pour un projet algérien. Mais, là, encore, on va le vendre. On va payer 15 milliards (et encore) puis les salaires (et encore si c'est pas les Chinois qui vont en bénéficier) puis faire travailler des gens dans les mines sous 40° pour vendre du fer et retirer un bénéfice dont on ne sait absolument rien.

                            Mieux vaut utiliser cet argent pour réfléchir aux conditions de vie dans les milieux désertiques et innover un peu.

                            Commentaire


                            • #15
                              Louny

                              pour vivre il faut aussi du travail tu ne crois pas

                              ces régions la sont en plein développement démographiquement et la question de l'emploi est très importante. On va pas leur demander de déménager tous a Alger. Ils ont les mêmes droits que tous les autres sauf si tu es prêt a travailler pour eux et dans ce cas peut être qu'ils n'auront pas besoin d'aller travailler.

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