Ni les soutiens du DRS dont il se prévaut, ni les insultes et les menaces qui ont fait sa puissance ni les agressions physiques, toutes restées impunies, dont il avait tant abusées ne semblent, cette fois, décourager ses adversaires tapis dans le FLN. Si Affif fait l‘objet d’attaques qui, pour être sournoises, n’en sont pas moins soutenues et largement répandues.
Les documents les plus compromettants sont opportunément ressortis et diffusés dans la plupart des structures du parti et même au-delà (voir échantillon ci-dessous). Des rapports internes dénonçant les comportements et des décisions violant allègrement les statuts et le règlement intérieur sont exhumés, la radiation du FLN prononcée en 2002 contre celui qui fut un intouchable de la nomenklatura circule dans plusieurs régions. Pour faire bonne mesure, des procès-verbaux de sa fille - placée au consulat de Pontoise (Ile de France) sans qualifications - établis en 2008 et 2012 par la police française pour vols à l’étalage complètent le dossier qui alimente les « discussions politiques et organiques » dans les rangs de l’ex-parti unique en ces temps de crise idéologique, politique et organique.
L’homme, ancien chef de daïra à l’ascension fulgurante, a longtemps terrorisé cadres et militants. Il avait ses barbouzes et sa logistique médiatique. En plus des titres sur lesquels il avait une emprise directe ou de ceux dont il était propriétaire ou actionnaire, celui qui avait réussi à truster la commission des affaires étrangères de l’Assemblée nationale des années durant usait de moyens dignes des tontons macoutes et ses propos valaient fatwa. Récemment encore, et sans en référer à quiconque, il avait décrété que ni Belkhadem ni Benflis ne seraient candidats du FLN. Personne, dans les rangs du parti, n’avait osé relever le fait que les instances concernées n’ont été ni consultées ni avisées avant la proclamation de l’oukase.
Pour des raisons mystérieuses, les services spéciaux qui ont longtemps couvert ou inspiré les esclandres de Si Affif semblent laisser faire une campagne ciblant un homme qui a été utilisé comme le catalyseur des perturbations du FLN quand sa domestication devait être obtenue dans l’urgence.
Ali Graïchi
algerie express
Les documents les plus compromettants sont opportunément ressortis et diffusés dans la plupart des structures du parti et même au-delà (voir échantillon ci-dessous). Des rapports internes dénonçant les comportements et des décisions violant allègrement les statuts et le règlement intérieur sont exhumés, la radiation du FLN prononcée en 2002 contre celui qui fut un intouchable de la nomenklatura circule dans plusieurs régions. Pour faire bonne mesure, des procès-verbaux de sa fille - placée au consulat de Pontoise (Ile de France) sans qualifications - établis en 2008 et 2012 par la police française pour vols à l’étalage complètent le dossier qui alimente les « discussions politiques et organiques » dans les rangs de l’ex-parti unique en ces temps de crise idéologique, politique et organique.
L’homme, ancien chef de daïra à l’ascension fulgurante, a longtemps terrorisé cadres et militants. Il avait ses barbouzes et sa logistique médiatique. En plus des titres sur lesquels il avait une emprise directe ou de ceux dont il était propriétaire ou actionnaire, celui qui avait réussi à truster la commission des affaires étrangères de l’Assemblée nationale des années durant usait de moyens dignes des tontons macoutes et ses propos valaient fatwa. Récemment encore, et sans en référer à quiconque, il avait décrété que ni Belkhadem ni Benflis ne seraient candidats du FLN. Personne, dans les rangs du parti, n’avait osé relever le fait que les instances concernées n’ont été ni consultées ni avisées avant la proclamation de l’oukase.
Pour des raisons mystérieuses, les services spéciaux qui ont longtemps couvert ou inspiré les esclandres de Si Affif semblent laisser faire une campagne ciblant un homme qui a été utilisé comme le catalyseur des perturbations du FLN quand sa domestication devait être obtenue dans l’urgence.
Ali Graïchi
algerie express