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Mouvement de rajeunissement et de consultation à oran : Les pro-Benflis à l’affût

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  • Mouvement de rajeunissement et de consultation à oran : Les pro-Benflis à l’affût

    Le Mouvement de rajeunissement et de consultation (Attachbib oua Tawassoul), qui devait tenir une rencontre, dite organique, à Alger, au début de la semaine en cours, l’a reportée à la dernière minute.
    Et pour cause, les derniers développements que connaît le FLN, suite à l’autorisation accordée par le département d’Ould Kablia, ministre de l’Intérieur, à la tenue de la session du comité central de ce parti à la fin du mois pour élire un nouveau secrétaire général, poste resté vacant depuis le 31 janvier dernier, date de la destitution d’Abdelaziz Belkhadem. En effet, selon un de ses animateurs à Oran, ce mouvement est composé de cadres et de militants du FLN, dont certains sont membres du comité central.
    Dans le même ordre d’idées, la faculté des lettres étrangères d’Oran abrite depuis quelques jours l’université d’été d’une organisation estudiantine inféodée au FLN et dénommée
    Solidarité nationale estudiantine (SNE). Cette organisation, dirigée par un député membre du comité central du FLN, compte parmi ses membres des sympathisants avec le Mouvement de rajeunissement et de consultation, nous explique notre interlocuteur, qui a suivi une part des travaux de cette rencontre.
    Par rapport à la crise qui secoue le FLN, ce mouvement affiche une indifférence feinte. Mais à voir plus clair, il serait favorable au statu quo régnant au niveau de ce parti depuis la destitution de Belkhadem du poste de secrétaire général du parti. Car, selon nos interlocuteurs, ce mouvement soutient la candidature d’Ali Benflis à la prochaine élection présidentielle d’avril 2014. D’ailleurs, nos sources, se prononçant au nom de ce mouvement, se disent disposés à toutes les éventualités, y compris celle de se structurer en formation politique. On nous indique que certains ténors des
    « redresseurs », notamment ceux favorables à la candidature d’Ali Benflis, lorgnent ce mouvement et se résoudront peut-être à rejoindre ses rangs, dans le pire des cas, pour soutenir leur candidat. En dehors du « travail de proximité » engagé depuis des mois, consistant à structurer des cellules au niveau des communes, selon les dires de nos informateurs, ce mouvement s’engage sur un autre front. Celui de faire barrage à certains membres de la direction du FLN qui « s’aventurent » dans certaines wilayas où ce mouvement jouit d’une forte implantation. On nous cite le cas de la mésaventure de Si Affif il n’y a pas longtemps à Saïda, où il s’est retrouvé face à d’anciens cadres du parti connus pour leur fidélité à Benflis depuis 2004. Ce qui l’a obligé, nous assure-t-on, à improviser un autre discours et surtout éviter d’engager les débats sur les soubresauts qui minent le parti depuis des années.
    Nos interlocuteurs attendent avec impatience que celui qu’ils nomment désormais « notre candidat » déclare publiquement sa décision de s’engager dans la prochaine présidentielle. Ils affirment que certains proches de « Si Ali » se chargent de l’administration, d’autres des questions logistiques et du travail de sensibilisation. Ils nous donnent l’impression qu’ils sont pressés de sortir au grand jour. Mais c’est aussi pour « barrer la route à certains opportunistes qui sont à l’affût pour emprunter le train dès son premier coup de sifflet », nous dit-on. Autrement dit, même au sein de ce mouvement ou autour de lui, il n’est pas exclu de relever des luttes et des courses pour le leadership et pour un éventuel positionnement pour les postes et places à pourvoir dans les futures équipes gouvernementales.

    par Ziad Salah reporters dz
    dz(0000/1111)dz
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