Opération de réouverture obligatoire des commerces fermés à Alger-Centre : bars, restaurants et débits de bois
Le débit de boissons alcoolisées, situé au 90 boulevard Mohamed V à Alger-Centre, vient de rouvrir ses portes après avoir été contraint, en 2011, de baisser rideau, temporairement, suite à la pression exercée par des habitants.
« Il a ouvert avant-hier après la mise en demeure (qui lui a été envoyée dans le cadre de la réouverture des locaux commerciaux fermés dans la commune) », indique à TSA, Abdelhakim Bettache, président de l’APC d’Alger-Centre.
« Des jeunes ont protesté et avaient l’intention de fermer la route. L’adjoint au maire s’est déplacé sur les lieux et la police également. Certains (protestataires, NDLR) ont été entendus au commissariat », ajoute le premier responsable de la commune. Le comité du quartier et des citoyens ont demandé des explications à l’APC, suite à la réouverture de ce commerce.
« On les a reçus et on a discuté. On les a convaincus que c’est un magasin avec* un agrément en bonne et due forme datant de 2002 et qui a donc ouvert normalement », dit le président de l’APC avant d’ajouter : « Ce n’est pas en fermant les routes qu’on va fermer un magasin, une école ou autre chose. Il y a une réglementation, des lois et des institutions dans ce pays qu’il faut respecter ».
Opération de réouverture obligatoire des commerces fermés
L’opération de réouverture des locaux commerciaux fermés à Alger-Centre a commencé depuis une semaine, avec l’envoi de mises en demeure aux propriétaires concernés et identifiés, selon Abdelhakim Bettache. « Il s’agit d’une mise en demeure (envoyée en arabe et en français) de 30 jours. S’il n’y a pas de réponse, une autre mise en demeure de 15 jours est envoyée au propriétaire avant de saisir la justice pour demander la réouverture du commerce », explique-t-il. Ces magasins, dont certains sont fermés depuis 25 ans, sont devenus des sources d'eaux usées et des abris pour les rats, regrette-t-il. « C’est nuisible pour l’environnement, on ne pouvait pas rester les bras croisés », ajoute le responsable.
Pour l’instant, l’APC d’Alger-Centre a obtenu une quinzaine de réponses, selon lui. « Au niveau de Didouche Mourad,* un commerçant a entamé les travaux pour rouvrir son magasin, d’autres ont contacté l’APC et on les a reçus », précise M. Bettache. En tout, quatre-vingts locaux situés à Mohamed V, à Didouche Mourad, à Place Audin, à la rue Khettabi, à Larbi Ben M’hidi et à Aslah Hocine ont été recensés. Et tous les locaux sont concernés par l’opération dont les bars, les restaurants et les débits de boissons alcoolisés ayant les autorisations nécessaires pour exercer leurs activites
TSA
Le débit de boissons alcoolisées, situé au 90 boulevard Mohamed V à Alger-Centre, vient de rouvrir ses portes après avoir été contraint, en 2011, de baisser rideau, temporairement, suite à la pression exercée par des habitants.
« Il a ouvert avant-hier après la mise en demeure (qui lui a été envoyée dans le cadre de la réouverture des locaux commerciaux fermés dans la commune) », indique à TSA, Abdelhakim Bettache, président de l’APC d’Alger-Centre.
« Des jeunes ont protesté et avaient l’intention de fermer la route. L’adjoint au maire s’est déplacé sur les lieux et la police également. Certains (protestataires, NDLR) ont été entendus au commissariat », ajoute le premier responsable de la commune. Le comité du quartier et des citoyens ont demandé des explications à l’APC, suite à la réouverture de ce commerce.
« On les a reçus et on a discuté. On les a convaincus que c’est un magasin avec* un agrément en bonne et due forme datant de 2002 et qui a donc ouvert normalement », dit le président de l’APC avant d’ajouter : « Ce n’est pas en fermant les routes qu’on va fermer un magasin, une école ou autre chose. Il y a une réglementation, des lois et des institutions dans ce pays qu’il faut respecter ».
Opération de réouverture obligatoire des commerces fermés
L’opération de réouverture des locaux commerciaux fermés à Alger-Centre a commencé depuis une semaine, avec l’envoi de mises en demeure aux propriétaires concernés et identifiés, selon Abdelhakim Bettache. « Il s’agit d’une mise en demeure (envoyée en arabe et en français) de 30 jours. S’il n’y a pas de réponse, une autre mise en demeure de 15 jours est envoyée au propriétaire avant de saisir la justice pour demander la réouverture du commerce », explique-t-il. Ces magasins, dont certains sont fermés depuis 25 ans, sont devenus des sources d'eaux usées et des abris pour les rats, regrette-t-il. « C’est nuisible pour l’environnement, on ne pouvait pas rester les bras croisés », ajoute le responsable.
Pour l’instant, l’APC d’Alger-Centre a obtenu une quinzaine de réponses, selon lui. « Au niveau de Didouche Mourad,* un commerçant a entamé les travaux pour rouvrir son magasin, d’autres ont contacté l’APC et on les a reçus », précise M. Bettache. En tout, quatre-vingts locaux situés à Mohamed V, à Didouche Mourad, à Place Audin, à la rue Khettabi, à Larbi Ben M’hidi et à Aslah Hocine ont été recensés. Et tous les locaux sont concernés par l’opération dont les bars, les restaurants et les débits de boissons alcoolisés ayant les autorisations nécessaires pour exercer leurs activites
TSA
Commentaire