Le secrétaire général du FLN, Amar Saadani, a qualifié, ce dimanche 15 septembre dans un entretien au journal Echourouk, les changements opérés par le président au sein de l’armée de « décisions importantes relevant des prérogatives du président de la République ». Il s’agit de la première confirmation officielle des informations publiées la semaine dernière par TSA.
Selon M. Saadani, ces changements sont bénéfiques pour cette « institution sensible ». Ils visent à sa professionnalisation, dans un contexte de hausse des menaces sécuritaires aux frontières. Selon lui, cette décision a également pour but d’éloigner l’institution militaire de la vie politique et de la justice.
Amar Saadani nie toute relation entre ces changements et la prochaine présidentielle. M. Saadani soutient que le conflit entre le DRS et le président n’existe que dans l’imagination des analystes, des politologues et des journalistes. Pour lui, les changements effectués par le président à l’intérieur de l’armée sont venus pour « protéger l’institution militaire et ne pas pour l’isoler ». Le SG réfute également l’idée selon laquelle les présidents sont choisis par le DRS. « Si on croit que le DRS choisit les présidents, cela veut dire que les partis politiques et la société civile étaient absents et n’ont pas joué leur rôle », a-t-il souligné.
Said Bouteflika n’a aucune relation avec le FLN
Amar Saadani est revenu sur la situation au sein de son pari. Concernant son élection à la tête du FLN, M. Saadani a tenu à préciser que le frère du président n’a aucune relation avec les décisions du FLN. « Je lis et j’entends beaucoup sur ceux qui parlent de Said Bouteflika et là j’affirme que cet homme est loin de toutes les décisions prises à l’intérieur du parti. Et si vous lui demandez qui est le membre du comité central qui représente la wilaya de Naama par exemple, vous ne trouverez aucune réponse chez lui ».
« Ni le président, ni son frère ni aucune partie sécuritaire n’a obligé les militants du FLN à me choisir et de ce fait, tous les scénarios présentés ici et là n’ont aucun sens de la vérité », a-t-il dit avant d’ajouter : « Lors de mon élection, est-ce-que vous avez vu le président, son frère ou l’un des membres du DRS parmi les présents ? ».
Concernant la présidentielle, Saadani estime que les islamistes n’arriveront jamais au pouvoir en Algérie. Le SG du FLN a également commenté les affaires de corruption. Il estime qu’elles sont devenues des outils de dispute pendant les compagnes électorales. « A chaque fois que les élections présidentielles approchent, la scène politique est incendiée par les informations sur les affaires de corruption contre une partie ou une autre », a-t-il souligné.
TSA
Selon M. Saadani, ces changements sont bénéfiques pour cette « institution sensible ». Ils visent à sa professionnalisation, dans un contexte de hausse des menaces sécuritaires aux frontières. Selon lui, cette décision a également pour but d’éloigner l’institution militaire de la vie politique et de la justice.
Amar Saadani nie toute relation entre ces changements et la prochaine présidentielle. M. Saadani soutient que le conflit entre le DRS et le président n’existe que dans l’imagination des analystes, des politologues et des journalistes. Pour lui, les changements effectués par le président à l’intérieur de l’armée sont venus pour « protéger l’institution militaire et ne pas pour l’isoler ». Le SG réfute également l’idée selon laquelle les présidents sont choisis par le DRS. « Si on croit que le DRS choisit les présidents, cela veut dire que les partis politiques et la société civile étaient absents et n’ont pas joué leur rôle », a-t-il souligné.
Said Bouteflika n’a aucune relation avec le FLN
Amar Saadani est revenu sur la situation au sein de son pari. Concernant son élection à la tête du FLN, M. Saadani a tenu à préciser que le frère du président n’a aucune relation avec les décisions du FLN. « Je lis et j’entends beaucoup sur ceux qui parlent de Said Bouteflika et là j’affirme que cet homme est loin de toutes les décisions prises à l’intérieur du parti. Et si vous lui demandez qui est le membre du comité central qui représente la wilaya de Naama par exemple, vous ne trouverez aucune réponse chez lui ».
« Ni le président, ni son frère ni aucune partie sécuritaire n’a obligé les militants du FLN à me choisir et de ce fait, tous les scénarios présentés ici et là n’ont aucun sens de la vérité », a-t-il dit avant d’ajouter : « Lors de mon élection, est-ce-que vous avez vu le président, son frère ou l’un des membres du DRS parmi les présents ? ».
Concernant la présidentielle, Saadani estime que les islamistes n’arriveront jamais au pouvoir en Algérie. Le SG du FLN a également commenté les affaires de corruption. Il estime qu’elles sont devenues des outils de dispute pendant les compagnes électorales. « A chaque fois que les élections présidentielles approchent, la scène politique est incendiée par les informations sur les affaires de corruption contre une partie ou une autre », a-t-il souligné.
TSA
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