on m'a demandé d'écrire sur l'utopie d'un monde et j'a i répondu ceci:
L'utopie d'un monde meilleur
Pourquoi veut on classer dans le domaine de l'utopie des objectifs qui tiennent plus du bon vouloir et de la volonté de l'humanité? Et pourquoi tient-on si précieusement à des notions et visions qui ont longtemps courues car considérées comme les lois sacrées qui régissent une certaine façon de vivre, une manière de façonner les relations et les rapports entre nations et êtres humains?
Soutenir une telle thèse serait méconnaître toutes les évolutions qu'a connues l'humanité à travers son histoire qui remonte à des années lumières. Ça serait aussi ignorer les forces et les grandes capacités morales et mentales d'être vivants dotés d'une grande intelligence, d'un pouvoir d'adaptation et d'une capacité de propagation de la joie et du bonheur à travers les quatre coins du globe.
Une préoccupation biaisée mais justifiée:
Une telle interrogation pourquoi frôle-t-elle nos esprits et devient une véritable casse tête dont l'issue n'est pas évidente? Et pourquoi parle-t-on d'utopie plutôt que de parler de la difficulté ou bien de la complexité d'aboutir à des solutions susceptibles d'assurer un monde meilleur à toute l'humanité?
Un monde meilleur pour les forts (les riches) et meilleur aussi pour les faibles (les pauvres).
Mais voila que cette dernière phrase brouille les bonnes pistes d'analyse et de réflexion et ose parler d'un monde meilleur pour les riches alors qu'ils sont déjà riches!!!
En effet, les problèmes vécus dans notre monde actuel sont différents et d'importance disparate, mais presque tout le monde s'accorde à dire que le mal-vivre, le stress, les problèmes économiques, sociaux et surtout d'ordre sécuritaire catalysent l'intérêt de l'humanité en général et font que personne n'est épargné par un certain degré de difficultés qui font que les riches ne peuvent profiter sereinement de leurs richesses alors que les pauvres ne peuvent accéder à l'aisance des riches.
Si l'on ajoute à cela les grandes pratiques qui guident notre existence telles que l'égoïsme, les intérêts purement mercantiles, les besoins primitifs de contrôle et de domination, les instincts bestiaux qui se manifestent le plus souvent chez les plus puissants à l'égard des plus faibles on s'aperçoit finalement que les plus faibles subissent plutôt plus puisqu'ils partagent aussi avec les plus forts les problèmes de santé publique, l'insécurité et la violence qui touchent toutes les couches sociales et toutes les nations. Les plus démunis, qu'il s'agisse d'individus ou de nations, sont plus exposés au mal-vivre et aux difficultés de la vie en ce sens qu'ils sont privés des éléments les plus essentiels à une vie descente, une vie de qualité, une vie qui puisse leur épargner, au moins, les soucis d'accès aux besoins vitaux que tout être humain est en droit d'espérer et perçoivent dans la richesse des plus lotis une forme de provocation et surtout une raison qui fera qu'ils ne pourront jamais accéder à un monde meilleur.
Une manière de penser qui peut trouver une certaine argumentation puisque la pensée actuelle à tendance à nous présenter les rapports entre humains et nations de telle sorte à ce que certains sont appelés à vivre dans l'aisance et la suffisance alors que d'autres sont condamnés à vivre dans la misère, la privation et la décadence. Même les revendications des plus défavorisés paraissent parfois comme des tendances à remettre en cause les avancés acquises par les plus riches en partant de l'hypothèse que cette avancée n'a pu être réalisée que grâce aux sacrifices et à la débauche d'énergie des plus pauvres.
Une telle thèse, même si elle trouve sa justification quelque parts ne peut justifier à elle seule les disparités qui peuvent exister entre les deux rives, sinon cela risque d'enfouir les autres causes d'une telle situation qui tiennent plus de motivations endogènes plutôt qu'exogènes. Evoquer l'une des argumentations sans en évoquer l'autre serait ignorer les vertus de l'effort, du bon sens, de la justice et de la droiture. en effet, la réussite des uns ne s'explique pas toujours par l'exploitation des ressources de l'autre alors que l'échec des autres ne s'explique pas toujours par la volonté délibérée de l'autre partie.
L'essentiel est d'envisager une nouvelle approche:
Au-delà des raisons qui font que certains sont plus favorisés que d'autres et que le mal-vivre et les difficultés sont communes à toute l'humanité sont distinction aucune, il s'agit de se rendre à l'évidence que nous vivons dans un monde qui peut procurer la joie et le bonheur à toutes et à tous sachant que les richesses et les ressources peuvent suffire à toutes et à tous et que pour cela il suffirait d'être plus attentif aux problèmes de l'autre et peut être aussi, un peu plus généreux à l'égard de l'autre.
L'attention et la générosité ne sont pas de vains mots vides de sens qui n'ont aucune place dans un monde guidé par le profit, l'intérêt suprême, la capitalisation, la loi de l'offre et de la demande et les avantages comparatifs. Ils pourraient plutôt s'avérer les moteurs et les leitmotivs d'une vie meilleure pour tous. Les exemples et les expériences vécues de par le monde illustrent notre approche à plus d'un titre.
Beaucoup d'entreprises qui étaient au bord de la faillite ont du trouver leur salut dans une forme de management appelé communément le management participatif qui intègre une plus large possibilité d'utilisation des ressources humaines de l'entreprise et une plus grande disponibilité de consentir des sacrifices salariaux et autres de la part des travailleurs moyennant le sauvetage définitif d'une entreprise boiteuse au départ et l'atteinte de performances nettement plus exprimées à l'arrivée.
Le dialogue social quand il est bien mené, quand il n'est pas assis sur une forme de rapports de forces a montré plusieurs fois ses vertus et ses résultats oh combien salutaires pour toute la société.
En fait, il est plus profitable pour tous d'asseoir les relations, les échanges et les rapports sur le dialogue et la participation de tous plutôt que sur l'affrontement et les impératifs des moindres concessions.
C'est ainsi que nous pourrions aboutir à un monde meilleur, à un monde que certains d'entre nous perçoivent pour l'heure comme utopique. Un monde que moi j'imagine ainsi :
•Dénué de violence et de maladies incurables.
•Un monde qui mettra fin aux plus grandes disparités qui existent entre les états et les individus.
•Un monde dans lequel règne la démocratie au plan national et au plan international.
•Un monde qui ne fait pas de distinction entre les blancs et les noirs, les rouges et les jaunes.
•Un monde qui ne rejette ni les musulmans, ni les chrétiens, ni les juifs et même ceux qui ne croient en rien et qu'il vaudra mieux amener à croire en quelque chose.
•Un monde qui ne base pas ses relations sur les rapports de forces.
•Un monde qui se remet en cause et qui, à chaque fois, apporte des aménagements et des solutions aux problèmes posés au sein des différentes sociétés.
•Un monde qui croit en les vertus du travail et de l'effort, de la réussite et de la performance mais un monde qui protège les plus faibles, qui fait tout pour qu'ils ne soient pas marginalisés, pour qu'ils ne sombrent pas dans leur pauvreté. Un monde qui assure un minimum de dignité aux couches les plus défavorisées mais un monde qui permette aux riches de profiter amplement de leur richesse.
•Un monde sans guerres et sans attentats terroristes.
•Un monde qui respecte son environnement, qui ne se risquerait jamais à lui causer le moindre tort ni par le biais des radiations, encore moins par le biais de la pollution.
•Un monde qui cessera un jour d'enregistrer des affrontements continus entre les hommes et les femmes, les agresseurs et les victimes, les patrons et les salariés.
•Un monde gouverné par des hommes politiques qui ne soient pas à la merci du bon vouloir des grands patrons de la finance, de l'industrie, du commerce et de la technologie.
•Un monde qui ne dépende plus d'hommes d'état qui déclenchent des guerres avec de faux prétextes mais qui en fin de compte ne répondent qu'à la satisfaction de leurs propres intérêts mercantiles au détriment des intérêts de leurs gouvernés et de l'humanité toute entière.
•Un monde qui accorde plus d'importance à la vie spirituelle, pleine de tolérance, d'espérance et d'amour et qui ne permette plus que des vieux et des vieilles décèdent, suite à une canicule, dans l'indifférence et l'ignorance.
•Un monde qui permet aux individus de choisir leur manière de vivre et non de décider en fonction de contraintes préjudiciables pour les individus et la nation. Ainsi le vieillissement de la population ne constituera plus une menace pour certaines nations.
•Un monde guidé par la raison, la bonté et la bonne morale et non par les lois économiques nationales et internationales plutôt inertes et inadaptées aux différentes situations complexes qui peuvent se produire sur le plan des transactions et des échanges.
•Un monde plus humain et moins cruel.
Qu'est ce qui est vraiment utopique?
Ce qui est vraiment utopique, à mon avis, c'est que l'être humain puisse croire un jour qu'il peut assurer sa pérennité et aspirer à une vie meilleure en se gardant de faire disparaître les disparités, la pauvreté, les maladies et en daignant ne pas respecter les lois universelles de la nature.
A ce sujet, il est important de se rendre à l'évidence que quelque puisse être l'intelligence de l'être humain, celle-ci n'est pas à même de lui permettre de se suffire de s'inspirer des lois de dieu et de la nature qui doivent être notre force et notre salut dans les moindres difficultés auxquelles nous pourrions être confrontés.
KADI Kamal (le 20.11.2004).
L'utopie d'un monde meilleur
Pourquoi veut on classer dans le domaine de l'utopie des objectifs qui tiennent plus du bon vouloir et de la volonté de l'humanité? Et pourquoi tient-on si précieusement à des notions et visions qui ont longtemps courues car considérées comme les lois sacrées qui régissent une certaine façon de vivre, une manière de façonner les relations et les rapports entre nations et êtres humains?
Soutenir une telle thèse serait méconnaître toutes les évolutions qu'a connues l'humanité à travers son histoire qui remonte à des années lumières. Ça serait aussi ignorer les forces et les grandes capacités morales et mentales d'être vivants dotés d'une grande intelligence, d'un pouvoir d'adaptation et d'une capacité de propagation de la joie et du bonheur à travers les quatre coins du globe.
Une préoccupation biaisée mais justifiée:
Une telle interrogation pourquoi frôle-t-elle nos esprits et devient une véritable casse tête dont l'issue n'est pas évidente? Et pourquoi parle-t-on d'utopie plutôt que de parler de la difficulté ou bien de la complexité d'aboutir à des solutions susceptibles d'assurer un monde meilleur à toute l'humanité?
Un monde meilleur pour les forts (les riches) et meilleur aussi pour les faibles (les pauvres).
Mais voila que cette dernière phrase brouille les bonnes pistes d'analyse et de réflexion et ose parler d'un monde meilleur pour les riches alors qu'ils sont déjà riches!!!
En effet, les problèmes vécus dans notre monde actuel sont différents et d'importance disparate, mais presque tout le monde s'accorde à dire que le mal-vivre, le stress, les problèmes économiques, sociaux et surtout d'ordre sécuritaire catalysent l'intérêt de l'humanité en général et font que personne n'est épargné par un certain degré de difficultés qui font que les riches ne peuvent profiter sereinement de leurs richesses alors que les pauvres ne peuvent accéder à l'aisance des riches.
Si l'on ajoute à cela les grandes pratiques qui guident notre existence telles que l'égoïsme, les intérêts purement mercantiles, les besoins primitifs de contrôle et de domination, les instincts bestiaux qui se manifestent le plus souvent chez les plus puissants à l'égard des plus faibles on s'aperçoit finalement que les plus faibles subissent plutôt plus puisqu'ils partagent aussi avec les plus forts les problèmes de santé publique, l'insécurité et la violence qui touchent toutes les couches sociales et toutes les nations. Les plus démunis, qu'il s'agisse d'individus ou de nations, sont plus exposés au mal-vivre et aux difficultés de la vie en ce sens qu'ils sont privés des éléments les plus essentiels à une vie descente, une vie de qualité, une vie qui puisse leur épargner, au moins, les soucis d'accès aux besoins vitaux que tout être humain est en droit d'espérer et perçoivent dans la richesse des plus lotis une forme de provocation et surtout une raison qui fera qu'ils ne pourront jamais accéder à un monde meilleur.
Une manière de penser qui peut trouver une certaine argumentation puisque la pensée actuelle à tendance à nous présenter les rapports entre humains et nations de telle sorte à ce que certains sont appelés à vivre dans l'aisance et la suffisance alors que d'autres sont condamnés à vivre dans la misère, la privation et la décadence. Même les revendications des plus défavorisés paraissent parfois comme des tendances à remettre en cause les avancés acquises par les plus riches en partant de l'hypothèse que cette avancée n'a pu être réalisée que grâce aux sacrifices et à la débauche d'énergie des plus pauvres.
Une telle thèse, même si elle trouve sa justification quelque parts ne peut justifier à elle seule les disparités qui peuvent exister entre les deux rives, sinon cela risque d'enfouir les autres causes d'une telle situation qui tiennent plus de motivations endogènes plutôt qu'exogènes. Evoquer l'une des argumentations sans en évoquer l'autre serait ignorer les vertus de l'effort, du bon sens, de la justice et de la droiture. en effet, la réussite des uns ne s'explique pas toujours par l'exploitation des ressources de l'autre alors que l'échec des autres ne s'explique pas toujours par la volonté délibérée de l'autre partie.
L'essentiel est d'envisager une nouvelle approche:
Au-delà des raisons qui font que certains sont plus favorisés que d'autres et que le mal-vivre et les difficultés sont communes à toute l'humanité sont distinction aucune, il s'agit de se rendre à l'évidence que nous vivons dans un monde qui peut procurer la joie et le bonheur à toutes et à tous sachant que les richesses et les ressources peuvent suffire à toutes et à tous et que pour cela il suffirait d'être plus attentif aux problèmes de l'autre et peut être aussi, un peu plus généreux à l'égard de l'autre.
L'attention et la générosité ne sont pas de vains mots vides de sens qui n'ont aucune place dans un monde guidé par le profit, l'intérêt suprême, la capitalisation, la loi de l'offre et de la demande et les avantages comparatifs. Ils pourraient plutôt s'avérer les moteurs et les leitmotivs d'une vie meilleure pour tous. Les exemples et les expériences vécues de par le monde illustrent notre approche à plus d'un titre.
Beaucoup d'entreprises qui étaient au bord de la faillite ont du trouver leur salut dans une forme de management appelé communément le management participatif qui intègre une plus large possibilité d'utilisation des ressources humaines de l'entreprise et une plus grande disponibilité de consentir des sacrifices salariaux et autres de la part des travailleurs moyennant le sauvetage définitif d'une entreprise boiteuse au départ et l'atteinte de performances nettement plus exprimées à l'arrivée.
Le dialogue social quand il est bien mené, quand il n'est pas assis sur une forme de rapports de forces a montré plusieurs fois ses vertus et ses résultats oh combien salutaires pour toute la société.
En fait, il est plus profitable pour tous d'asseoir les relations, les échanges et les rapports sur le dialogue et la participation de tous plutôt que sur l'affrontement et les impératifs des moindres concessions.
C'est ainsi que nous pourrions aboutir à un monde meilleur, à un monde que certains d'entre nous perçoivent pour l'heure comme utopique. Un monde que moi j'imagine ainsi :
•Dénué de violence et de maladies incurables.
•Un monde qui mettra fin aux plus grandes disparités qui existent entre les états et les individus.
•Un monde dans lequel règne la démocratie au plan national et au plan international.
•Un monde qui ne fait pas de distinction entre les blancs et les noirs, les rouges et les jaunes.
•Un monde qui ne rejette ni les musulmans, ni les chrétiens, ni les juifs et même ceux qui ne croient en rien et qu'il vaudra mieux amener à croire en quelque chose.
•Un monde qui ne base pas ses relations sur les rapports de forces.
•Un monde qui se remet en cause et qui, à chaque fois, apporte des aménagements et des solutions aux problèmes posés au sein des différentes sociétés.
•Un monde qui croit en les vertus du travail et de l'effort, de la réussite et de la performance mais un monde qui protège les plus faibles, qui fait tout pour qu'ils ne soient pas marginalisés, pour qu'ils ne sombrent pas dans leur pauvreté. Un monde qui assure un minimum de dignité aux couches les plus défavorisées mais un monde qui permette aux riches de profiter amplement de leur richesse.
•Un monde sans guerres et sans attentats terroristes.
•Un monde qui respecte son environnement, qui ne se risquerait jamais à lui causer le moindre tort ni par le biais des radiations, encore moins par le biais de la pollution.
•Un monde qui cessera un jour d'enregistrer des affrontements continus entre les hommes et les femmes, les agresseurs et les victimes, les patrons et les salariés.
•Un monde gouverné par des hommes politiques qui ne soient pas à la merci du bon vouloir des grands patrons de la finance, de l'industrie, du commerce et de la technologie.
•Un monde qui ne dépende plus d'hommes d'état qui déclenchent des guerres avec de faux prétextes mais qui en fin de compte ne répondent qu'à la satisfaction de leurs propres intérêts mercantiles au détriment des intérêts de leurs gouvernés et de l'humanité toute entière.
•Un monde qui accorde plus d'importance à la vie spirituelle, pleine de tolérance, d'espérance et d'amour et qui ne permette plus que des vieux et des vieilles décèdent, suite à une canicule, dans l'indifférence et l'ignorance.
•Un monde qui permet aux individus de choisir leur manière de vivre et non de décider en fonction de contraintes préjudiciables pour les individus et la nation. Ainsi le vieillissement de la population ne constituera plus une menace pour certaines nations.
•Un monde guidé par la raison, la bonté et la bonne morale et non par les lois économiques nationales et internationales plutôt inertes et inadaptées aux différentes situations complexes qui peuvent se produire sur le plan des transactions et des échanges.
•Un monde plus humain et moins cruel.
Qu'est ce qui est vraiment utopique?
Ce qui est vraiment utopique, à mon avis, c'est que l'être humain puisse croire un jour qu'il peut assurer sa pérennité et aspirer à une vie meilleure en se gardant de faire disparaître les disparités, la pauvreté, les maladies et en daignant ne pas respecter les lois universelles de la nature.
A ce sujet, il est important de se rendre à l'évidence que quelque puisse être l'intelligence de l'être humain, celle-ci n'est pas à même de lui permettre de se suffire de s'inspirer des lois de dieu et de la nature qui doivent être notre force et notre salut dans les moindres difficultés auxquelles nous pourrions être confrontés.
KADI Kamal (le 20.11.2004).
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