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TSA - dimanche, 29 septembre 2013 21:08
Premier Conseil des ministres du Président en 2013
Bouteflika ignore la classe politique et délivre des messages en décalage avec l’actualité
Achira Mammeri
Après plusieurs reports, Abdelaziz Bouteflika a finalement présidé ce dimanche 29 septembre un Conseil des ministres, son premier de l’année 2013. Sans surprise, cette réunion a surtout servi à expédier les projets de loi en suspens depuis plusieurs mois, notamment la loi de finances 2014 qui doit être obligatoirement déposée au niveau du bureau de l’APN demain lundi. Le Conseil a également approuvé le projet de loi sur l’audiovisuel.
Flou sur les intentions du Président
Ceux qui attendaient des messages politiques auront été déçus. Le Président, qui est apparu fatigué et malade, n’a quasiment rien dit. Aucun message particulier ni en direction des Algériens ni à la classe politique. Excepté peut-être ce passage dans lequel il a souligné l’importance de prendre « d’ores et déjà, toutes les mesures et dispositions nécessaires afin de permettre à notre pays d’aborder, dans les meilleures conditions, les prochaines échéances politiques ».
Deux principale échéances attendent les Algériens : les présidentielles, prévues en avril 2014, et la révision constitutionnelle dont aucune date n’a été fixée. Concernant le premier événement, beaucoup a été écrit et dit sur les intentions du Président, soupçonné par certains de vouloir prolonger son mandat actuel de deux ans. Ce ne sera pas le cas a priori si l’on croit la déclaration du Président au Conseil des ministres. Mais le flou reste entier sur les intentions du Président. La révision de la Constitution qui n’a pas été au menu de la réunion d’aujourd’hui. Pourtant à croire les déclarations du Premier ministre Abdelmalek Sellal, le Président a reçu le rapport de la Commission technique chargée de réviser la Constitution.
Des messages en décalage avec l’actualité
Ce dimanche, le Président s’est adressé essentiellement à son nouveau gouvernement pour donner quelques instructions liées à la gestion des projets et des affaires de l’État. Des instructions classiques ordinaires, qui semblent même en décalage avec la situation exceptionnelle que vit le pays. Dans ce sens, le Président a affirmé qu’il attend de chacun de ses ministre « de l’engagement et de l’abnégation dans leur travail »,
Il a insisté aussi sur la nécessité impérieuse, pour toutes les institutions de l’État, d’être « en permanence » à l’écoute de la société et de développer les « canaux appropriés » de dialogue et de concertation. « Grâce à de lourds sacrifices, l’Algérie est aujourd’hui forte de sa stabilité et de celle de ses institutions. Il nous incombe donc de redoubler d’efforts pour léguer à nos enfants un pays économiquement prospère et résolument tourné vers l’avenir », a souligné le chef de l’État. Cette mission requiert obligatoirement une administration « efficace et transparente », a-t-il ajouté.
Après avoir expédié le projet de loi de finances 2014, le Président devra impérativement tenir au moins un autre Conseil pour examiner le projet de révision constitutionnelle. Un projet qui devrait être soumis au Parlement durant la session d’automne.
Premier Conseil des ministres du Président en 2013
Bouteflika ignore la classe politique et délivre des messages en décalage avec l’actualité
Achira Mammeri
Après plusieurs reports, Abdelaziz Bouteflika a finalement présidé ce dimanche 29 septembre un Conseil des ministres, son premier de l’année 2013. Sans surprise, cette réunion a surtout servi à expédier les projets de loi en suspens depuis plusieurs mois, notamment la loi de finances 2014 qui doit être obligatoirement déposée au niveau du bureau de l’APN demain lundi. Le Conseil a également approuvé le projet de loi sur l’audiovisuel.
Flou sur les intentions du Président
Ceux qui attendaient des messages politiques auront été déçus. Le Président, qui est apparu fatigué et malade, n’a quasiment rien dit. Aucun message particulier ni en direction des Algériens ni à la classe politique. Excepté peut-être ce passage dans lequel il a souligné l’importance de prendre « d’ores et déjà, toutes les mesures et dispositions nécessaires afin de permettre à notre pays d’aborder, dans les meilleures conditions, les prochaines échéances politiques ».
Deux principale échéances attendent les Algériens : les présidentielles, prévues en avril 2014, et la révision constitutionnelle dont aucune date n’a été fixée. Concernant le premier événement, beaucoup a été écrit et dit sur les intentions du Président, soupçonné par certains de vouloir prolonger son mandat actuel de deux ans. Ce ne sera pas le cas a priori si l’on croit la déclaration du Président au Conseil des ministres. Mais le flou reste entier sur les intentions du Président. La révision de la Constitution qui n’a pas été au menu de la réunion d’aujourd’hui. Pourtant à croire les déclarations du Premier ministre Abdelmalek Sellal, le Président a reçu le rapport de la Commission technique chargée de réviser la Constitution.
Des messages en décalage avec l’actualité
Ce dimanche, le Président s’est adressé essentiellement à son nouveau gouvernement pour donner quelques instructions liées à la gestion des projets et des affaires de l’État. Des instructions classiques ordinaires, qui semblent même en décalage avec la situation exceptionnelle que vit le pays. Dans ce sens, le Président a affirmé qu’il attend de chacun de ses ministre « de l’engagement et de l’abnégation dans leur travail »,
Il a insisté aussi sur la nécessité impérieuse, pour toutes les institutions de l’État, d’être « en permanence » à l’écoute de la société et de développer les « canaux appropriés » de dialogue et de concertation. « Grâce à de lourds sacrifices, l’Algérie est aujourd’hui forte de sa stabilité et de celle de ses institutions. Il nous incombe donc de redoubler d’efforts pour léguer à nos enfants un pays économiquement prospère et résolument tourné vers l’avenir », a souligné le chef de l’État. Cette mission requiert obligatoirement une administration « efficace et transparente », a-t-il ajouté.
Après avoir expédié le projet de loi de finances 2014, le Président devra impérativement tenir au moins un autre Conseil pour examiner le projet de révision constitutionnelle. Un projet qui devrait être soumis au Parlement durant la session d’automne.
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